Abdeljalil évacué dans une ambulance pour éviter un lynchage à Benghazi

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Selon des sources libyennes, le numéro un du CNT, Mustapha Abdeljalil, a été évacué samedi soir, lors de l'assaut du siège du CNT dans une ambulance pour éviter un lynchage de milliers de manifestants sortis exprimés leur colère.

Selon des sources libyennes, les manifestants ont saccagé la voiture de Mustapha Abdeljalil et le siège du CNT. Hier, l'AFP a rapporté qu'au moins 4000 étudiants libyens ont manifesté hier à Benghazi pour protester contre l'arrestation de 11 de leurs camarades après l'agression du vice-président du Conseil national de transition (CNT) dans leur université.

Abdelhafidh Ghoga avait été pris à parti et agressé, jeudi, à l'université de Ghar Younès, à Benghazi, où il était allé pour assister à une cérémonie en l'honneur «des martyrs de la révolution qui a renversé Mouammar Kadhafi». «Nous ne voulons pas de Ghoga !» «Le sang des martyrs n'aura pas été versé en vain !», scandaient les étudiants qui protestaient contre l'arrestation de 11 de leurs camarades.

M. Ghoga est régulièrement accusé par des manifestants, qui réclament sa démission, d'être un «opportuniste». Les membres du CNT sont sous pression et menacés de morts depuis plusieurs mois, des sit-in leur réclamant avec insistance plus de transparence et l'exclusion de tous les anciens responsables. Samedi soir, plus de 1500 personnes, dont d'anciens combattants rebelles, blessés pendant la guerre civile, avaient manifesté devant le siège du CNT à Benghazi.

Plusieurs grenades artisanales avaient été lancées sur le bâtiment avant que les protestataires ne l'envahissent et le saccagent. Selon des témoins, une brigade d'ex-rebelles a sécurisé un passage pour permettre au président du CNT Moustapha Abdeljalil et à d'autres membres du Conseil de quitter le bâtiment. «Les manifestants ont pris d'assaut le siège et ont saccagé ses bureaux», a déclaré un responsable du CNT. Les protestataires, armés de pierres et de barres de fer, ont investi les lieux et ont, par la suite, saccagé les locaux, selon la même source.

Le CNT devait tenir hier une conférence de presse pour annoncer l'adoption de la loi électorale et la composition de la commission électorale. Un projet de loi avait été rendu public début janvier. Ce projet, qui réserve seulement 10% des 200 sièges de l'assemblée constituante aux femmes, avait déclenché la fureur des défenseurs des droits des femmes. L'interdiction aux personnes ayant une double nationalité de postuler aux élections a également été critiquée par plusieurs partis et organisations.

http://www.letempsdz.com//content/view/69035/1/
 
La révolution a été menée.

Comme à chaque fois, on voit d'abord des extrémistes qui tentent de se l'accaparer en jouant les charognards sur un pays moribond. Comme on peut le voir, Tunisie, Libye, il y a déjà des réactions contre ces opportunistes de bas étages...

Ce fut la même chose avec la révolution française. La révolution se fait en deux temps. D'abord elle réclame un changement, ensuite seulement elle se rends compte qu'elle a vraiment la capacité de choisir.
 
Attendez qu'on leur explique qu'ils vont devoir payer quelque centaines de milliards pour des armes qui devaient sans doute être démantelées par l'OTAN. Finalement, les occidentaux sont de véritables écolos :D.
 
Affrontements à Beni Walid

Des partisans de Kadhafi s'emparent de la ville de Beni Walid [à 180 km au sud-est de Tripoli] et hissent le drapeau vert de l'ancien régime", titre le journal de l'Algérie voisine, où l'on s'inquiète de l'instabilité persistante en Libye. Les autorités de Tripoli ont démenti l'information, admettant toutefois l'existence de combats dans cet ancien fief de Kadhafi : des "querelles entre habitants". Ils interviennent alors que le Conseil national de transition (CNT) est fortement contesté par les révolutionnaires de Benghazi, la deuxième ville du pays.


24/01/2012
Le courrier international
 
En Libye, le partage du pouvoir en question
Challenges.fr - ‎Il y a 3 heures ‎
Les derniers événements en Libye n'en sont pas moins préoccupants pour le Conseil national de transition (CNT), formé à Benghazi au début de l'insurrection anti-Kadhafi au printemps 2011, aujourd'hui à la tête du pays. A Benghazi, berceau de la ...

http://www.challenges.fr/monde/20120126.REU8081/en-libye-le-partage-du-pouvoir-en-question.html

Le CNT libyen dans l'impasse politique
l'Humanité - ‎Il y a 6 heures ‎
Samedi soir, une foule en colère réclamant la démission du gouvernement a envahi le siège du CNT à Benghazi. Par ailleurs, ce même CNT ne parvient toujours pas à unifier le pays. Le gouvernement libyen semble ainsi avoir perdu le contrôle de la ville ...

http://www.humanite.fr/monde/le-cnt-libyen-dans-l’impasse-politique-488532

Point de vue : Mais que se passe-t-il en Libye?
libération - ‎Il y a 9 heures ‎
La Libye traverse actuellement une période de turbulence. D'aucuns diraient que c'est normal après la révolution qui a conduit à la chute du régime Kadhafi et la fin tragique de celui qui a mené son pays à la dérive. Il est vrai que l'on ne s'attendait ...

http://www.libe.ma/Point-de-vue-Mais-que-se-passe-t-il-en-Libye_a24631.html
 
Dommages collatéraux

Le point À Benghazi, le siège du quartier général du Conseil national de transition (CNT) a été occupé par des manifestants qui entendaient protester contre la lenteur des réformes. L’aéroport de Tripoli est aux mains des anciens rebelles de Zintan, tout comme une dizaine de places fortes. Au cœur de la capitale, des incidents ont éclaté il y a quelques jours entre miliciens de la ville et éléments armés originaires de Misrata, faisant quatre tués. À Bani Walid, l’ordre règne depuis quelques heures, mais 200 dignitaires de la localité ont décidé de « bannir » les membres du conseil militaire et de le remplacer par une organisation locale, formée d’éléments de la puissante tribu des Warfalla. Dans l’ouest du pays, les Amazigh, traités en parias du temps de Mouammar Kadhafi, exigent du nouveau régime la reconnaissance de leurs droits et de leur langue, le tamazight. Dimanche, le vice-président du CNT, Abdel Hafiz Ghoga, a jugé sage de démissionner « pour le bien de la nation », a-t-il prétexté, et parce qu’« à l’atmosphère d’union sacrée qui prévalait aux premiers jours de la révolution a succédé un climat de haine ». Pas question de démission, a tonné le numéro un de l’embryon d’autorité mis en place il y a deux mois, Moustapha Abdel Jalil, tout en reconnaissant que la Libye se dirige droit vers une guerre civile. À moins, a-t-il jugé, de désarmer les milices qui ont champignonné dans la foulée des affrontements des derniers mois. Mais en week-end, il a été hué par la foule et convié à « dégager », comme un vulgaire Zineddine Ben Ali. À Bani Walid en début de semaine, les insurgés brandissaient les drapeaux verts qui avaient flotté quarante-deux ans durant, depuis septembre 1969, et rejetaient par avance toute solution qui leur serait imposée par la force.

La suite sur http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/741981/Dommages_collateraux.html
 
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