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Nomade
Auteur : Omar
http://www.lionsdelatlas.net/abdoulay-konko-la-piece-manquante.html
Date de publication : 05-11-2008
Avec l’absence de Chrétien Basser, le poste de latéral droit au sein des Lions de l’Atlas risque de ne pas trouver preneur, sauf si on ose faire appel à Abdoulay Konko. Celui-là même qui a été enrôlé par Séville pour un montant de 9 millions d’Euros, à la place de… Chrétien. A la nouvelle liste, Konko aurait été d’un grand apport. Détails
Le renouvèlement de l’effectif de l’équipe nationale après l’échec du Ghana se fait à grands pas depuis l’arrivée de Fathi Jamal en mars 2007 et de Roger Lemerre l’été dernier.
Afin d’injecter du sang neuf dans le rang des Lions de l’Atlas, pas moins de la moitié de l’effectif à été renouvelée. De fait, on notera, dans la nouvelle liste le retour de quelques anciens, mais surtout l’arrivée de nouveaux joueurs. Des jeunes qui, en grande partie, évoluaient dans les catégories des jeunes sous la houlette de Fathi Jamal.
D’ailleurs, celui-ci avait à maintes reprises prédit leur arrivée au sein de l’équipe A, du temps où il était entraineur de l’équipe nationale Olympique.
Leur récente convocation prouve que l’homme travaille toujours dans la continuité, en compagnie de Lemerre, en faisant confiance à ses anciens protégés. Les Zhar, Benjelloun, Yajour, Oulhaj, Hermach, Hamdani et Benatia, ainsi que d’autres, ne peuvent alors que s’estimer heureux d’avoir servi un jour sous la direction de Fathi, qui leur a ouvert la porte de la sélection des grands. Leur talent étant reconnu, finiront-ils par lui rendre l’ascenseur et prouver qu’ils sont dignes de confiance en faisant vibrer les gradins ? L’avenir nous le dira.
Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui, nous nous retrouvons avec un effectif assez riche en talents, fruit de plusieurs années de travail et de prospection au niveau des jeunes. Le seul problème, est que certaines lignes présentent quand même des carences.
Ainsi, la ligne offensive et celle du milieu de terrain, par exemple, se trouvent, de fait, avec un excédent de joueurs. Les choix du sélectionneur pour cette ligne ne feront donc certainement pas que des heureux et beaucoup de talents offensifs vont se retrouver soit sur le banc des remplaçants, soit complètement en dehors de la liste des heureux sélectionnés.
Par contre, la ligne défensive ainsi que dans les cages bien des inquiétudes trouvent leur justification dans l’absence de joueurs capables de nous mettre en confiance. Dans la situation actuelle des choses, si le retour du portier Zaza pourrait résoudre les problèmes observés pour le poste de gardien de but, la ligne défensive quant à elle n’est pas encore au bout de ses peines. A ce niveau, l’arrivée de deux jeunes talents, à savoir Benatia et Rabeh aux cotés de Ouaddou et Erbate, est à saluer. Toutefois, il restera au sélectionneur national de faire le choix concernant le duo défensif adéquat, sans parler des automatismes que ce dernier aura à développer pour être fin prêt le jour des confrontations décisives.
Le latéral qui fait mal !
Décortiquons un peu la situation du côté latéral droit et gauche. Ce dernier est plus au moins comblé avec le trio El Kadouri, Sbai puis El Ackchaoui. Par contre, celui droit semble donner du fil à retordre au staff technique. Avec la blessure de Chrétien Basser, on se trouve presque dans le vide. La pénurie est tellement forte à ce niveau que l’appel à un ancien s’est imposé de fait.
Si le rendement de ce lion est exemplaire à chaque fois que le Maroc fait appel à lui, (avec tout le respect qu’on lui doit), on a le droit de se poser bien des questions, si on admet que Fethi Jamal et Roger Lemerre, comme ils l’avaient déclaré, veulent construite une équipe nationale capable de redorer le blason du Maroc. Quand on veut s’inscrire dans l’avenir, est-il sage de faire appel à des joueurs dont la durée de vie est handicapée par l’âge du joueur lui-même ?
En attendant le retour de Chrétien, on est sans doute dans l’obligation de chercher des solutions en prospectant en Europe comme au GNF pour trouver les perles rares. Et les perles rares existent bel et bien. Pour preuve un joueur qui vaut 9 millions d’Euros.
En effet, Abdoulay Konko est une option forte intéressante à envisager. Le nom du joueur pourrait surprendre plus d’une personne, comme c’était le cas pour Michael Chrétien d’ailleurs. D’ailleurs, les deux joueurs ont des profils similaires. Ils jouent dans le même poste ils sont le résultat d’un métissage. Si Chrétien tient ses origines marocaines du côté de son père, Konko, lui, est marocain du côté de sa maman et sénégalais de par son père. Donc selon la nouvelle loi sur la nationalité, le joueur est éligible pour demander la nationalité marocaine.
Abdoulaye Konko est née le 09/03/1984 à Martigues au sud de la France. Il a fait ses premières classes dans le centre de formation de la même ville. Le Marseillais quitte le sud de la France à 18 ans en direction la Juventus. En Italie, il doit faire ses preuves au sein de la Primavera, l’équipe réserve, dans l’espoir de jouer, un jour, avec Del Piero et consorts. Mais, deux ans plus tard (en 2004), il largue la vieille Dame et relance sa carrière à Crotone, en Série B. En deux saisons, il commence à se forger une bonne réputation et rejoint Sienne, alors en Série A, à l’été 2006. Malgré une année mitigée où les services de Konko étaient peu sollicités sur le terrain, l’équipe de Gênes se souvient de ses performances passées et l’engage à l’intersaison suivante. Le défenseur devient rapidement une pièce maîtresse de l’équipe transalpine et réalise une saison pleine, ne manquant qu’un match de Série A en 2007-2008.
Cet été, il a été recruté par le FC Séville, qui a déboursé 9 millions d’euros pour en faire le successeur de Daniel Alves, meilleur arrière droit de la Liga. Le même poste auquel était pressenti un certain Chrétien Basser. Konko est un joueur polyvalent qui peut, aussi, évoluer au poste du milieu de terrain.
Etant donné les origines du joueur et son lieu de naissance, Abdulay Konko a le choix entre trois couleurs nationales : les Bleus, les Lions de l’Atlas et les Lions de la Téranga. Parmi les trois choix, l’option du Sénégal est devenue très improbable, vu la disqualification des Lions de la Téranga des prochaines échéances : coupe du monde et coupe d’Afrique en 2010. D’ailleurs, des échos laissent aussi croire que le joueur a déjà rejeté les approches de la sélection sénégalaise avant même sa disqualification après son dernier match nul contre la Gambie.
Deux options s’offrent donc au joueur : celle du Maroc et celle des Bleus. Il faut avouer qu’il dispose largement des qualités qui lui permettrons de s’imposer comme joueur international quelque soit l’équipe pour laquelle il optera.
Si du côté marocain, il est clair que le poste de latéral droit est presque vide actuellement, il faut savoir que le même cas de figure est de mise concernant les Bleus. De fait, le joueur a toutes les chances de devenir international français comme marocain. Si Domenech lui fait une offre (ne serait-ce que pour barrer la route au Marocains), il sera difficile pour lui de refuser. Sauf, si le cœur lui dicte sa raison et que les responsables de la FRMF, Roger Lemerre en tête, lui en donnent l’occasion.
Espérons en tout cas que nos responsables se pencheront sérieusement sur le cas de ce joueur pétri de qualités et dont les spécialistes du ballon rond prédisent un bel avenir à l’échelle européenne.
Entendra-t-on nos doléances ?
http://www.lionsdelatlas.net/abdoulay-konko-la-piece-manquante.html
Date de publication : 05-11-2008
Avec l’absence de Chrétien Basser, le poste de latéral droit au sein des Lions de l’Atlas risque de ne pas trouver preneur, sauf si on ose faire appel à Abdoulay Konko. Celui-là même qui a été enrôlé par Séville pour un montant de 9 millions d’Euros, à la place de… Chrétien. A la nouvelle liste, Konko aurait été d’un grand apport. Détails
Le renouvèlement de l’effectif de l’équipe nationale après l’échec du Ghana se fait à grands pas depuis l’arrivée de Fathi Jamal en mars 2007 et de Roger Lemerre l’été dernier.
Afin d’injecter du sang neuf dans le rang des Lions de l’Atlas, pas moins de la moitié de l’effectif à été renouvelée. De fait, on notera, dans la nouvelle liste le retour de quelques anciens, mais surtout l’arrivée de nouveaux joueurs. Des jeunes qui, en grande partie, évoluaient dans les catégories des jeunes sous la houlette de Fathi Jamal.
D’ailleurs, celui-ci avait à maintes reprises prédit leur arrivée au sein de l’équipe A, du temps où il était entraineur de l’équipe nationale Olympique.
Leur récente convocation prouve que l’homme travaille toujours dans la continuité, en compagnie de Lemerre, en faisant confiance à ses anciens protégés. Les Zhar, Benjelloun, Yajour, Oulhaj, Hermach, Hamdani et Benatia, ainsi que d’autres, ne peuvent alors que s’estimer heureux d’avoir servi un jour sous la direction de Fathi, qui leur a ouvert la porte de la sélection des grands. Leur talent étant reconnu, finiront-ils par lui rendre l’ascenseur et prouver qu’ils sont dignes de confiance en faisant vibrer les gradins ? L’avenir nous le dira.
Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui, nous nous retrouvons avec un effectif assez riche en talents, fruit de plusieurs années de travail et de prospection au niveau des jeunes. Le seul problème, est que certaines lignes présentent quand même des carences.
Ainsi, la ligne offensive et celle du milieu de terrain, par exemple, se trouvent, de fait, avec un excédent de joueurs. Les choix du sélectionneur pour cette ligne ne feront donc certainement pas que des heureux et beaucoup de talents offensifs vont se retrouver soit sur le banc des remplaçants, soit complètement en dehors de la liste des heureux sélectionnés.
Par contre, la ligne défensive ainsi que dans les cages bien des inquiétudes trouvent leur justification dans l’absence de joueurs capables de nous mettre en confiance. Dans la situation actuelle des choses, si le retour du portier Zaza pourrait résoudre les problèmes observés pour le poste de gardien de but, la ligne défensive quant à elle n’est pas encore au bout de ses peines. A ce niveau, l’arrivée de deux jeunes talents, à savoir Benatia et Rabeh aux cotés de Ouaddou et Erbate, est à saluer. Toutefois, il restera au sélectionneur national de faire le choix concernant le duo défensif adéquat, sans parler des automatismes que ce dernier aura à développer pour être fin prêt le jour des confrontations décisives.
Le latéral qui fait mal !
Décortiquons un peu la situation du côté latéral droit et gauche. Ce dernier est plus au moins comblé avec le trio El Kadouri, Sbai puis El Ackchaoui. Par contre, celui droit semble donner du fil à retordre au staff technique. Avec la blessure de Chrétien Basser, on se trouve presque dans le vide. La pénurie est tellement forte à ce niveau que l’appel à un ancien s’est imposé de fait.
Si le rendement de ce lion est exemplaire à chaque fois que le Maroc fait appel à lui, (avec tout le respect qu’on lui doit), on a le droit de se poser bien des questions, si on admet que Fethi Jamal et Roger Lemerre, comme ils l’avaient déclaré, veulent construite une équipe nationale capable de redorer le blason du Maroc. Quand on veut s’inscrire dans l’avenir, est-il sage de faire appel à des joueurs dont la durée de vie est handicapée par l’âge du joueur lui-même ?
En attendant le retour de Chrétien, on est sans doute dans l’obligation de chercher des solutions en prospectant en Europe comme au GNF pour trouver les perles rares. Et les perles rares existent bel et bien. Pour preuve un joueur qui vaut 9 millions d’Euros.
En effet, Abdoulay Konko est une option forte intéressante à envisager. Le nom du joueur pourrait surprendre plus d’une personne, comme c’était le cas pour Michael Chrétien d’ailleurs. D’ailleurs, les deux joueurs ont des profils similaires. Ils jouent dans le même poste ils sont le résultat d’un métissage. Si Chrétien tient ses origines marocaines du côté de son père, Konko, lui, est marocain du côté de sa maman et sénégalais de par son père. Donc selon la nouvelle loi sur la nationalité, le joueur est éligible pour demander la nationalité marocaine.
Abdoulaye Konko est née le 09/03/1984 à Martigues au sud de la France. Il a fait ses premières classes dans le centre de formation de la même ville. Le Marseillais quitte le sud de la France à 18 ans en direction la Juventus. En Italie, il doit faire ses preuves au sein de la Primavera, l’équipe réserve, dans l’espoir de jouer, un jour, avec Del Piero et consorts. Mais, deux ans plus tard (en 2004), il largue la vieille Dame et relance sa carrière à Crotone, en Série B. En deux saisons, il commence à se forger une bonne réputation et rejoint Sienne, alors en Série A, à l’été 2006. Malgré une année mitigée où les services de Konko étaient peu sollicités sur le terrain, l’équipe de Gênes se souvient de ses performances passées et l’engage à l’intersaison suivante. Le défenseur devient rapidement une pièce maîtresse de l’équipe transalpine et réalise une saison pleine, ne manquant qu’un match de Série A en 2007-2008.
Cet été, il a été recruté par le FC Séville, qui a déboursé 9 millions d’euros pour en faire le successeur de Daniel Alves, meilleur arrière droit de la Liga. Le même poste auquel était pressenti un certain Chrétien Basser. Konko est un joueur polyvalent qui peut, aussi, évoluer au poste du milieu de terrain.
Etant donné les origines du joueur et son lieu de naissance, Abdulay Konko a le choix entre trois couleurs nationales : les Bleus, les Lions de l’Atlas et les Lions de la Téranga. Parmi les trois choix, l’option du Sénégal est devenue très improbable, vu la disqualification des Lions de la Téranga des prochaines échéances : coupe du monde et coupe d’Afrique en 2010. D’ailleurs, des échos laissent aussi croire que le joueur a déjà rejeté les approches de la sélection sénégalaise avant même sa disqualification après son dernier match nul contre la Gambie.
Deux options s’offrent donc au joueur : celle du Maroc et celle des Bleus. Il faut avouer qu’il dispose largement des qualités qui lui permettrons de s’imposer comme joueur international quelque soit l’équipe pour laquelle il optera.
Si du côté marocain, il est clair que le poste de latéral droit est presque vide actuellement, il faut savoir que le même cas de figure est de mise concernant les Bleus. De fait, le joueur a toutes les chances de devenir international français comme marocain. Si Domenech lui fait une offre (ne serait-ce que pour barrer la route au Marocains), il sera difficile pour lui de refuser. Sauf, si le cœur lui dicte sa raison et que les responsables de la FRMF, Roger Lemerre en tête, lui en donnent l’occasion.
Espérons en tout cas que nos responsables se pencheront sérieusement sur le cas de ce joueur pétri de qualités et dont les spécialistes du ballon rond prédisent un bel avenir à l’échelle européenne.
Entendra-t-on nos doléances ?