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Lors de l'examen individuel des demandes de changement de statut de droit commun, l'autorité administrative peut se référer aux critères suivants, qui ne sont pas limitatifs, ni cumulatifs :
l'entreprise qui souhaite procéder au recrutement dispose d'un établissement ou d'intérêt dans le pays d'origine, la zone géographique ou culturelle du ressortissant étranger ;
la formation de l'étudiant a été soutenue, hors barème de taxe d'apprentissage, par l'entreprise qui souhaite le recruter à la fin de ses études ;
le niveau des études suivies et les résultats obtenus sans ce cadre attestent la réalité d'un parcours d'excellence, notamment dans le contexte actuel de construction de profils aptes à affronter le marché international de l'emploi et des compétences ;
le parcours de l'étudiant s'inscrit dans le cadre d'une mobilité encadrée par une convention entre un établissement universitaire du pays d'origine et un établissement universitaire français, financée en partie par la France ;
l'étudiant a effectué tout ou partie de ses études secondaires en France, dans un établissement français à l'étranger ou dans un établissement étranger sous convention avec la France, avant de poursuivre un cursus universitaire en France.
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Examen des demandes au cas par cas
Chaque situation individuelle est examinée "avec attention et discernement". Dès le premier contact avec les services préfectoraux, l'étudiant demandeur se voit correctement informé des démarches à suivre et des délais à prévoir.
La durée de la procédure ne doit pas dépasser 2 mois, sachant qu'une attention particulière est portée aux demandes de premières expériences professionnelles, en tenant compte des recommandations fournies par :
les chefs d'établissement supérieur sur le niveau d'études,
et les chefs d'entreprise sur l'adéquation à l'emploi.
Le Parlement aura prochainement l'occasion de débattre et de définir de façon globale "le statut des étudiants et diplômés étrangers, leurs conditions d'accueil et d'insertion professionnelle" dans notre pays, précise Matignon.
Entrée en vigueur à effet rétroactif
Ces nouvelles règles s'appliquent aux dossiers déposés depuis le 1er juin 2011 et qui sont de nouveau présentés à compter du 31 mai 2012.
Aucune obligation de quitter le territoire français notifiée à ce titre après le 1er juin 2011 ne sera exécutée pendant le réexamen du dossier.
Les autorités doivent délivrer aux intéressés une autorisation provisoire de séjour de 6 mois, non renouvelable, avec autorisation de travail, ou, pour ceux qui ont une promesse d'embauche, un récépissé avec autorisation de travail durant l'instruction de leur dossier.
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