actualité des nouvelles technologies au Maroc

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion el jadida
  • Date de début Date de début

el jadida

el jadida/mazagan beach
un site qui informe sur les technologies de l information

http://www.maroctic.com

Le marché marocain des technologies de l’information continue sa croissance à deux chiffres soutenue par l’effet de la libéralisation du marché des télécoms. Le Royaume compte 23 millions clients mobiles, trois millions d’abonnés pour le réseau fixe et un parc de plus de 840.000 abonnés internet. Etat des lieux.

Le marché marocain continue son trend haussier au niveau des principaux indicateurs des technologies de l’information.Pour preuve, le dernier rapport de l’observatoire de l’Agence Nationale de Réglementation des Télécoms (ANRT) fait ressortir une croissance soutenu su les différents segments : mobile, fixe et internet.

Concrètement, le Maroc compte aujourd’hui plus de 23.500.000 cientes mobiles avec un partage de parts de marché caractérisé par la dominance de l’opérateur historique, Maroc Telecom (plus de 62%), suivi de Médi Telecom (35%).Quant, au troisième opérateur, Wana, il ne détient pour l’instant que 2%. Cette dynamique de croissance du mobile se répercture sur le taux de pénétration qui a dépassé le seuil de 75% contre 66% pour 2008. “Malgré ce boom, le marché du mobile reste dominé par le prépayé (96%) contre 4% pour le post-payé et l’absence de services à valeur ajoutée destinées à cette cible de clientèle”, souligne Yassine El Ghazouani, directeur de la société Cyberesa Maroc.

Toujours selon les résultats de l’observatoire de l’ANRT, la téléphonie fixe a passé le cap de trois millions de clients portant ainsi le taux de pénétration a environ 10 %. Ce segment d’activité est paradoxalement dominé par Wana avec 58% contre 42% pour Maroc Telecom. Au premier trimestre 2009,le marché de la publiphonie a enregistré, pour sa part, un léger recul de 0,13% par rapport à décembre 2008. Ainsi, le parc global des publiphones, qui comprend les téléboutiques, les cabines téléphoniques et les publiphones à cartes fixes et GSM, a atteint 174.666.

Une croissance de 288% pour l’internet mobile 3G

Quid de l’internet ? Par rapport à 2008, l’internet au Royaume a enregistré en 2009, une croissance de plus de 43%. Le parc total Internet a atteint environ 835.000 abonnés dont la moitié en internet haut débit (ADSL). En termes de part de marché, Marc Telecom détient 66 % du parc Internet suivi de Wana Corporate avec 26% et de Médi Télécom environ 8%.

“Le fait marquant du marché de l’internet est sans doute l’internet mobile 3G. Le Royaume a enregistré un boom de la 3G puisque ce mode d’accès représente 40% avec plus de 399.000 abonnés et un taux de croissance exponentielle de plus de 288% entre mars 2008 et mars dernier”, analyse Fayçal Benachou,directeur général du cabinet de conseil dans les systèmes d’information “Ribatis”. Sur ce segment d’activité, l’opérateur Wana détient plus de 60% contre environ 20% respectivement pour Maroc Telecom et Médi Telecom.

La dynamique de croissance est visible non seulement au niveau de l’accès internet, le fixe et le mobile, mais aussi sur la niche des noms de domaine. Selon les dernières statistiques disponibles chez le Network Information Center marocain (NIC), le Maroc compte aujourd’hui plus de 30.000 noms de domaine dont plus de 23.000 sous l’extension “.ma”. Le reste est réparti entre les autres extensions (.press.ma, .gov, .co.ma, .net et .org.ma).

“Il n’en demeure pas moins que malgré la croissance de l’équipement et les indicateurs d’internet, le Maroc souffre d’un manque criant au niveau du contenu. Or, l’enjeu des TIC se joue sur le plan éditorial et les services”, souligne Mahdi Tazi, directeur de la Web Agency PiXi Media.

A rappeler que selon les estimations des professionnels, ce sont plus de 120.000 ordinateurs qui sont commercialisés annuellement sur le marché marocain. Cet engouement pour l’équipement informatique est tiré en partie par la croissance à deux chiffres du fixe et de l’internet haut débit et 3G.

Rachid Jankari

http://fr.wikipedia.org/wiki/Techno...nomiques.2C_.C3.A9cologiques_et_sociologiques
 
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé, samedi au Palais Royal à Rabat, la cérémonie de présentation de la stratégie nationale pour la société de l'information et l'économie numérique «Maroc Numeric 2013», d'un budget prévisionnel évalué à 5,2 milliards de DH.
Au cours de cette cérémonie, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, M. Ahmed Reda Chami, a prononcé une allocution devant S.M. le Roi, dans laquelle il a présenté les grands axes de cette stratégie, élaborée conformément aux Hautes orientations du Souverain.
 
Le Maroc ne veut plus être un nain numérique

· Lancement de la stratégie nationale 2009-2013 des TI

· Un budget de 5,2 milliards de DH

Il est visiblement décontracté en ce samedi 10 octobre! Pas l’effet week-end seulement. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami, vient d’arriver du Palais royal de Rabat où ont été signées, sous la présidence du Souverain, 4 conventions… décisives: le Maroc réitère, solennellement, ses ambitions à l’égard du monde numérique.
Raison pour laquelle d’ailleurs notre ministre, également ex-directeur général régional chez Microsoft, est déjà en terrain conquis lorsqu’il présente aux journalistes sa stratégie nationale pour la société de l’information et de l’économie numérique 2009-2013. Avec du renfort en plus puisque Mohamed Horani, patron des patrons, Ahmed Akhchichine, ministre de l’Education nationale, Mohammed Khalfi, président de l’Association des professionnels des technologies de l’information, et Azdine El Mountassir Billah, DG du régulateur télécom sont à ses côtés.
Un pas décisif est franchi. Mais pas uniquement pour l’avenir du pays. Dès lors Chami parle de «rupture» entre la stratégie Maroc Numeric et le plan e-Maroc. En termes de «façon-de-faire, de suivi et d’objectifs clairement identifiés», d’abord et de «budget sécurisé de 5,2 milliards de DH», ensuite.
Pour l’instant, la situation n’est guère reluisante: un foyer sur dix a une connexion Internet. Le Maroc est le 140e sur 192 dans le classement e-gov des Nations unies… Rabat a marqué des points aussi en tant que nouvelle destination d’offshoring TI, de nid d’entreprises pionnières en monétique telles que HPS… Bref, arguments et contre-arguments ne manquent pas. Toujours est-il que chacun a ses autoroutes d’information. Le jeune ministre socialiste n’en démord pas. Sa vision table notamment sur la création de 26.000 emplois d’ici cinq ans.
Il y a en premier lieu 4 priorités stratégiques. La transformation sociale avec entre autres le programme Injaz -80.000 élèves ingénieurs et assimilés pourront acquérir un PC portable et accès internet subventionnés à 85% par l’Etat-. Les services publics orientés usagers: dématérialiser pour contrer corruption et bureaucratie. Il s’agit de 89 projets dit «must have» e-gouvernement: centrale d’achat des administrations, déclarations fiscales, sociales ou douanières en ligne, état civil électronique… L’on prévoit aussi l’informatisation des PME, surtout les secteurs (cuir, agroalimentaire… à fort enjeu PIB) autour de solutions de production assistée par ordinateur. Et développement de l’industrie TI enfin.
Cette stratégie a deux mesures d’accompagnement. L’une cible le capital humain avec 26.000 profils à former via des plans de formation TI... L’autre vise la confiance numérique. Sur le plan légal, la protection des données personnelles est déjà acquise. Celle du consommateur est en route.

Faiçal FAQUIHI
 
Retour
Haut