Affaire ali anouzla : le gouvernement marocain s’explique .

ould khadija

fédalien
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Ali Anouzla responsable du site d’information Lakome et activiste dissident, a été interpelé sur ordre de la justice, après avoir accepté de publier, une vidéo d’AQMI, juste parce qu’elle contient des insultes au Roi Mohammed VI, en plus d'appels aux meurtres et au terrorisme au Maroc.

Un comité constitué de plusieurs ONG "droitdelhomistes" soutient Ali Anouzla et appelle à sa libération faisant valoir son droit de publier des vidéos d'AQMI, au nom du droit à la liberté d’expression.

Le ministère de la Communication a exprimé son désaccord sur les ‘verdicts’ prononcées contre le Maroc par ces ONG.


En effet, à travers un communiqué, le ministère de la Communication précise que ces ONG, souvent politisées, ne prennent pas en considération, dixit, «le progrès que connaît ce domaine notamment avec la nouvelle Constitution qui garantit la liberté de la presse et le droit d'accès à l'information».

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Le département de Mustapha El Khalfi poursuit son communiqué en précisant que :

«tout en appréciant l'intérêt accordé par ces organisations et associations au Maroc de façon générale, et au sujet des médias de façon particulière», le gouvernement tient néanmoins à exprimer «son désaccord profond avec l'évaluation, faite par ces organisations, de la situation actuelle de la liberté de la presse au Maroc, évaluation qui ne prend pas en considération le progrès que connaît ce domaine, notamment avec la nouvelle Constitution adoptée en 2011 qui garantit la liberté de la presse et le droit d'accès à l'information, ainsi que le projet du Code de la presse élaboré selon une approche participative avec les professionnels, et ayant comme objectif de mettre en place un nouveau Code de la presse moderne, ne contenant aucune peine privative de la liberté et renforçant le rôle de la justice».

«Cette avancée juridique est accompagnée d'un progrès substantiel au niveau de la pratique.

En effet, l'année 2012 n'a connu aucun emprisonnement de journaliste, aucune confiscation d'une publication nationale, et aucun site électronique n'a été rendu inaccessible.

L'année 2012 a connu également une régression du nombre d'affaires en justice impliquant des journalistes, un renforcement de la diversité et du respect du pluralisme dans les médias publics, et un élargissement au niveau de la présence de la presse et des agences étrangères» plaide le ministère.

Le dit ministère rappelle «que l'affaire du responsable du site Lakome, se trouve actuellement entre les mains de la justice, ce qui impose à l'autorité exécutive l'obligation de réserve et lui interdit toute ingérence dans ce dossier afin de préserver l'indépendance de la justice», ajoute le communiqué.

«L'essence de cette affaire se rapporte à une vidéo d'environ 41 minutes attribuée à l'AQMI, qui fait l'apologie du terrorisme et constitue une menace directe à la stabilité du pays et à la sécurité de ses citoyens et de leurs biens.

Et il suffit de la regarder pour se rendre compte de sa gravité.

C'est ce qui a d'ailleurs amené plusieurs établissements médiatiques à retirer la vidéo une fois avoir pris connaissance de son contenu incitant au terrorisme», rappelle le ministère.




Suite et source :
http://www.lemag.ma/Affaire-Ali-Anouzla-Le-gouvernement-marocain-s-explique_a75436.html
 
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