En effet, l’histoire remonte à quelques semaines, les habitants d’El-Jadida ne parlaient plus que de ces poulets vendus à 10 DH l'unité dans le souk hebdomadaire de Moulay Abdellah. Une aubaine pour les petites bourses.
Le vendeur malhonnête «liquidait» sa marchandise sans aucun souci. L’homme plaçait quelques caisses avec des poulets vivants par-dessus sa camionnette et remplissait tout le reste de la cargaison avec des cageots remplis de cadavres de poulets.
Tout se passait très bien pour lui jusqu’au jour où les membres de l’Association protectrice des consommateurs d’El-Jadida reçoivent une information concernant la vente de poulets morts au souk de la commune de Moulay Abdellah.Accompagnés de gendarmes, les membres de l’UNICONSO se rendirent sur le lieu indiqué et n’eurent aucun mal à trouver le chargement en question. Piégé et pris en flagrant délit par l’Association des consommateurs unis et la Ligue marocaine des droits de l’Homme, le vendeur a été intercepté et mis en garde à vue par la Gendarmerie royale.
Après avoir obtenu le résultat des tests du vétérinaire représentant l'Office national pour la sécurité et la santé des aliments pour animaux, les mesures nécessaires ont été prises contre le fraudeur et un communiqué appelant à la vigilance des consommateurs lorsqu’ils effectuent l’achat de tels produits dans les différents coins de la ville a été émis, avant de présenter l’accusé devant le tribunal. .
Prédominance de l’informel
L’Association nationale des abattoirs avicoles (ANAVI), qui regroupe 23 unités modernes d’abattage et de préparation des viandes blanches, avait sorti en 2012 des statistiques qui indiquent que seuls 8% de la production nationale de la viande blanche sont contrôlés et abattus comme il se doit, ce qui a suscité la colère des associations des consommateurs. En effet, d’après ces statistiques 92% des viandes blanches consommées par les Marocains sont insalubres puisqu’ils sont préparés dans des conditions non réglementaires. «Dans la majorité des pays développés ou même similaires au nôtre (comme la Tunisie), toutes les viandes blanches produites sont abattues, préparées et contrôlées au niveau des abattoirs avicoles. De ce fait, ces établissements jouent un rôle protecteur double par la mise dans le circuit commercial d'une viande de qualité et salubre destinée au consommateur, par la stabilisation des prix en organisant les productions en amont et par une bonne maîtrise de gestion de la distribution en aval, mais ce n’est pas le cas chez nous», fustige Kherrati Bouazza, président de la la Fédération marocaine des droits des consommateurs (FMDC).- See more at: http://www.lematin.ma/journal/2014/...an-de-prison/194322.html#sthash.gOC5KLiX.dpuf
Le vendeur malhonnête «liquidait» sa marchandise sans aucun souci. L’homme plaçait quelques caisses avec des poulets vivants par-dessus sa camionnette et remplissait tout le reste de la cargaison avec des cageots remplis de cadavres de poulets.
Tout se passait très bien pour lui jusqu’au jour où les membres de l’Association protectrice des consommateurs d’El-Jadida reçoivent une information concernant la vente de poulets morts au souk de la commune de Moulay Abdellah.Accompagnés de gendarmes, les membres de l’UNICONSO se rendirent sur le lieu indiqué et n’eurent aucun mal à trouver le chargement en question. Piégé et pris en flagrant délit par l’Association des consommateurs unis et la Ligue marocaine des droits de l’Homme, le vendeur a été intercepté et mis en garde à vue par la Gendarmerie royale.
Après avoir obtenu le résultat des tests du vétérinaire représentant l'Office national pour la sécurité et la santé des aliments pour animaux, les mesures nécessaires ont été prises contre le fraudeur et un communiqué appelant à la vigilance des consommateurs lorsqu’ils effectuent l’achat de tels produits dans les différents coins de la ville a été émis, avant de présenter l’accusé devant le tribunal. .
Prédominance de l’informel
L’Association nationale des abattoirs avicoles (ANAVI), qui regroupe 23 unités modernes d’abattage et de préparation des viandes blanches, avait sorti en 2012 des statistiques qui indiquent que seuls 8% de la production nationale de la viande blanche sont contrôlés et abattus comme il se doit, ce qui a suscité la colère des associations des consommateurs. En effet, d’après ces statistiques 92% des viandes blanches consommées par les Marocains sont insalubres puisqu’ils sont préparés dans des conditions non réglementaires. «Dans la majorité des pays développés ou même similaires au nôtre (comme la Tunisie), toutes les viandes blanches produites sont abattues, préparées et contrôlées au niveau des abattoirs avicoles. De ce fait, ces établissements jouent un rôle protecteur double par la mise dans le circuit commercial d'une viande de qualité et salubre destinée au consommateur, par la stabilisation des prix en organisant les productions en amont et par une bonne maîtrise de gestion de la distribution en aval, mais ce n’est pas le cas chez nous», fustige Kherrati Bouazza, président de la la Fédération marocaine des droits des consommateurs (FMDC).- See more at: http://www.lematin.ma/journal/2014/...an-de-prison/194322.html#sthash.gOC5KLiX.dpuf