Un achat suspect. Le 10 septembre dernier, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette va au Monoprix dIssoire, tout près de lappartement de son compagnon. Elle fait ses emplettes: un paquet de sacs poubelle, des gants Mapa et une bouteille de Destop, quelle règle avec sa carte bleue. Le lendemain, Alexandrine déclare la disparition de son fils Antoine, 6 ans. Elle revient dun dîner au restaurant et le petit garçon nest plus dans sa chambre.
Selon «le Figaro», une question agite les enquêteurs, les gendarmes de la cellule «Disparition 63», qui ont découvert cette virée au supermarché en listant les relevés bancaires de la mère. Où sont les fameux sacs poubelle de 100 litres, une taille plus que respectable, qui ont été achetés?
«Elément matériel important»
Pour le quotidien, c'est même cet «élément matériel important» qui a décidé les magistrats à ordonner le placement en garde à vue dAlexandrine, le 24 septembre dernier. Lors des perquisitions menées au domicile de la mère et de son compagnon, les enquêteurs n'ont trouvé aucune trace des sacs plastique. «Or, la maman d'Antoine s'est révélée incapable de nous fournir une réponse convaincante», précise au «Figaro» une source proche du dossier.
Interrogée sur la «disparition» des sacs, la mère d'Antoine avait confié les avoir rapportés au magasin le jour même. «Lorsque je me suis aperçue que je m'étais trompée de taille, je suis aussitôt retournée à Monoprix pour les échanger contre des sacs de 30 litres que les gendarmes ont retrouvés chez moi». Un échange qui nest pas corroboré, ni par le personnel du supermarché, ni par les caisses enregistreuses.
«Faire du rangement»
Ce lundi, Alexandrine a dit au «Figaro»: «Je m'étais procurée ce matériel parce que je voulais faire du rangement et donner les vêtements devenus trop petits pour Antoine après avoir fait un tri.» Elle réfute toute implication dans la disparition dAntoine et pense qu'il est toujours vivant.
A côté des mystérieux sacs poubelle, plusieurs points restent à élucider pour la vingtaine denquêteurs. «Nous sommes notamment surpris du très court laps de temps qui s'est écoulé entre le moment où Alexandrine dit être rentrée du restaurant le 11 au soir, vers 21h15, et le moment où elle a alerté la gendarmerie à 21h17 très précises, explique le procureur, Jean-Yves Coquillat. Pour une mère qui avait l'habitude de voir son fils jouer dehors tard le soir, cela paraît très rapide.»
Enfin, il y a lhistoire de ce grand sac de sport (1,10 mètres), appartenant au compagnon dAlexandrine, peu aimé du petit garçon. Antoine laurait pris, selon sa mère, pour emporter quelques affaires pendant sa fugue.
20minutes.fr
Selon «le Figaro», une question agite les enquêteurs, les gendarmes de la cellule «Disparition 63», qui ont découvert cette virée au supermarché en listant les relevés bancaires de la mère. Où sont les fameux sacs poubelle de 100 litres, une taille plus que respectable, qui ont été achetés?
«Elément matériel important»
Pour le quotidien, c'est même cet «élément matériel important» qui a décidé les magistrats à ordonner le placement en garde à vue dAlexandrine, le 24 septembre dernier. Lors des perquisitions menées au domicile de la mère et de son compagnon, les enquêteurs n'ont trouvé aucune trace des sacs plastique. «Or, la maman d'Antoine s'est révélée incapable de nous fournir une réponse convaincante», précise au «Figaro» une source proche du dossier.
Interrogée sur la «disparition» des sacs, la mère d'Antoine avait confié les avoir rapportés au magasin le jour même. «Lorsque je me suis aperçue que je m'étais trompée de taille, je suis aussitôt retournée à Monoprix pour les échanger contre des sacs de 30 litres que les gendarmes ont retrouvés chez moi». Un échange qui nest pas corroboré, ni par le personnel du supermarché, ni par les caisses enregistreuses.
«Faire du rangement»
Ce lundi, Alexandrine a dit au «Figaro»: «Je m'étais procurée ce matériel parce que je voulais faire du rangement et donner les vêtements devenus trop petits pour Antoine après avoir fait un tri.» Elle réfute toute implication dans la disparition dAntoine et pense qu'il est toujours vivant.
A côté des mystérieux sacs poubelle, plusieurs points restent à élucider pour la vingtaine denquêteurs. «Nous sommes notamment surpris du très court laps de temps qui s'est écoulé entre le moment où Alexandrine dit être rentrée du restaurant le 11 au soir, vers 21h15, et le moment où elle a alerté la gendarmerie à 21h17 très précises, explique le procureur, Jean-Yves Coquillat. Pour une mère qui avait l'habitude de voir son fils jouer dehors tard le soir, cela paraît très rapide.»
Enfin, il y a lhistoire de ce grand sac de sport (1,10 mètres), appartenant au compagnon dAlexandrine, peu aimé du petit garçon. Antoine laurait pris, selon sa mère, pour emporter quelques affaires pendant sa fugue.
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