Le père d'accueil de Laëtitia Perrais, la jeune fille tuée en janvier près de Pornic (Loire-Atlantique), est soupçonné d'agression sexuelle et viol sur la soeur jumelle de Laëtitia, Jessica, 18 ans aujourd'hui.
Gilles Patron a été présenté mercredi au Parquet de Nantes, après 48 heures de garde à vue à la gendarmerie de Saint-Nazaire. Il a été mis en examen pour agression sexuelle et viol par personne ayant autorité.
France 3 Pays-de-Loire, qui a révélé les faits, assure que cette garde à vue fait suite au témoignage d'une amie de Jessica Perrais, la jumelle de Laëtitia, l'adolescente dont le corps avait été retrouvé démembré dans plusieurs étangs de la région et dont le meurtrier présumé Tony Meilhon est en prison.
Selon le site internet du quotidien Ouest France, l'affaire a été déclenchée le 8 août lorsqu'une amie de Jessica s'est plainte auprès des gendarmes de Pornic des attouchements que Gilles Patron lui aurait fait subir lors d'une visite à la famille. Entendue à son tour, Jessica révèle que son père d'accueil l'a violée à plusieurs reprises depuis ses 16 ans.
En garde à vue, il aurait reconnu les relations sexuelles en assurant que l'adolescente était consentante.
Le visage du père d'accueil de Laëtitia est familier : après sa disparition dans la soirée du 18 janvier dernier près de Pornic et pendant les longues semaines de recherches de la jeune fille, il s'était montré extrêmement présent et inquiet, se laissant souvent déborder par l'émotion lorsqu'il évoquait la jeune fille. Avec sa femme Michèle, il avait même été reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy le 30 janvier, au grand dam du père biologique de la jeune fille, qui avait pourtant renoué avec elle.
Installée chez les Patron depuis 2005 à la Bernerie-en-Bretz, Laëtitia avait souhaité y rester à sa majorité, avec l'accord du conseil général de Loire-Atlantique.
Bien avant que le corp de de la jeune fille ne soit intégralement retrouvé, l'arrestation de Tony Meilhon, contre qui un mandat d'arrêt avait été lancé le mois précédant le drame dans une affaire de voitures volées, et dont le suivi judiciaire n'avait pas été réalisé, avait provoqué une grave crise entre politiques et magistrats. Gilles Patron s'était invité à une manifestation des juges le 10 février devant le palais de justice de Nantes. «Il faut que tout le monde soit ensemble pour se battre contre les criminels. Nos enfants doivent vivre et le mot +récidive+ doit être banni à tout jamais», leur avait-il déclaré.
Avec véhémence, il avait à plusieurs reprises demandé la création de «fichiers des délinquants sexuels» et des «surveillances réelles, efficaces» pour ces délinquants.
Gilles Patron a été présenté mercredi au Parquet de Nantes, après 48 heures de garde à vue à la gendarmerie de Saint-Nazaire. Il a été mis en examen pour agression sexuelle et viol par personne ayant autorité.
France 3 Pays-de-Loire, qui a révélé les faits, assure que cette garde à vue fait suite au témoignage d'une amie de Jessica Perrais, la jumelle de Laëtitia, l'adolescente dont le corps avait été retrouvé démembré dans plusieurs étangs de la région et dont le meurtrier présumé Tony Meilhon est en prison.
Selon le site internet du quotidien Ouest France, l'affaire a été déclenchée le 8 août lorsqu'une amie de Jessica s'est plainte auprès des gendarmes de Pornic des attouchements que Gilles Patron lui aurait fait subir lors d'une visite à la famille. Entendue à son tour, Jessica révèle que son père d'accueil l'a violée à plusieurs reprises depuis ses 16 ans.
En garde à vue, il aurait reconnu les relations sexuelles en assurant que l'adolescente était consentante.
Le visage du père d'accueil de Laëtitia est familier : après sa disparition dans la soirée du 18 janvier dernier près de Pornic et pendant les longues semaines de recherches de la jeune fille, il s'était montré extrêmement présent et inquiet, se laissant souvent déborder par l'émotion lorsqu'il évoquait la jeune fille. Avec sa femme Michèle, il avait même été reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy le 30 janvier, au grand dam du père biologique de la jeune fille, qui avait pourtant renoué avec elle.
Installée chez les Patron depuis 2005 à la Bernerie-en-Bretz, Laëtitia avait souhaité y rester à sa majorité, avec l'accord du conseil général de Loire-Atlantique.
Bien avant que le corp de de la jeune fille ne soit intégralement retrouvé, l'arrestation de Tony Meilhon, contre qui un mandat d'arrêt avait été lancé le mois précédant le drame dans une affaire de voitures volées, et dont le suivi judiciaire n'avait pas été réalisé, avait provoqué une grave crise entre politiques et magistrats. Gilles Patron s'était invité à une manifestation des juges le 10 février devant le palais de justice de Nantes. «Il faut que tout le monde soit ensemble pour se battre contre les criminels. Nos enfants doivent vivre et le mot +récidive+ doit être banni à tout jamais», leur avait-il déclaré.
Avec véhémence, il avait à plusieurs reprises demandé la création de «fichiers des délinquants sexuels» et des «surveillances réelles, efficaces» pour ces délinquants.