Quinze personnes auraient été tuées aujourdhui à Deraa, dans le sud de la Syrie, selon des militants des droits de lHomme. Les forces de lordre auraient ouvert sur des centaines de jeunes gens qui manifestaient. Si il est confirmé, ce massacre aurait lieu au lendemain de lassaut, lui-même meurtrier, de la mosquée Al-Omri.
Des manifestants opposés au régime de Bachar al-Assad dans les rues de Deraa cet après-midi.
© AFP / ANWAR AMRO
La situation semble échapper au pourvoir en Syrie. Selon des militants des droits de lHomme, les forces de lordre ont ouvert le feu cet après-midi sur des centaines de jeunes gens qui manifestaient à Deraa, à une centaine de kilomètres au sud de Damas. Quinze personnes auraient été tuées, selon les indications données par les militants.
Deraa est en passe de devenir le foyer de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad. La nuit dernière, les forces de sécurité syriennes ont donné lassaut à la mosquée Al-Omri. Des manifestants hostiles au régime de Bachar al-Assad se sont retranchés dans cet édifice, devenu un symbole du mouvement, après une marche de protestation. Entre quatre et six personnes ont été tuées. Ces décès nétaient pas les premiers, puisque six manifestants ont été tués à Deraa depuis vendredi, soit environ 25 morts.
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Parmi les personnes tuées figure Ali Ghassab al Mahamid, un médecin dune famille réputée de Deraa qui se rendait à la mosquée, située dans la vieille ville, pour porter secours aux victimes de lattaque, ont précisé des habitants.
La télévision officielle syrienne a montré ce matin un dépôt darmes dans la mosquée, assurant quelles étaient emmagasinées là par un gang armé. Lagence de presse Sana, tout aussi officielle, assure pour sa part que plus dun million de SMS venus dIsraël auraient été envoyés à des Syriens pour les appeler à se révolter. Du coup, le gouvernement syrien accuse des parties étrangères de propager des mensonges.
Loin de partager cette analyse, le Conseil des droits de lhomme de lOnu avait exigé mardi des autorités syriennes quelles mettent fin immédiatement à lusage excessif de la force contre des manifestants pacifiques, et en particulier à lutilisation de balles réelles.
Comme dans dautres pays arabes, les manifestants réclament la liberté dexpression, la libération de milliers de prisonniers politiques ou dopposants, pour certains disparus depuis les années 80. Ils veulent également la levée de létat durgence, en vigueur depuis 1963, ainsi que la fin de la répression menée par la police secrète, qui est dirigée dans la région de Deraa par un cousin du président Bachar el Assad. Jusquici, le président na pas donné de suite à ces demandes.
Des manifestants opposés au régime de Bachar al-Assad dans les rues de Deraa cet après-midi.
© AFP / ANWAR AMRO
La situation semble échapper au pourvoir en Syrie. Selon des militants des droits de lHomme, les forces de lordre ont ouvert le feu cet après-midi sur des centaines de jeunes gens qui manifestaient à Deraa, à une centaine de kilomètres au sud de Damas. Quinze personnes auraient été tuées, selon les indications données par les militants.
Deraa est en passe de devenir le foyer de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad. La nuit dernière, les forces de sécurité syriennes ont donné lassaut à la mosquée Al-Omri. Des manifestants hostiles au régime de Bachar al-Assad se sont retranchés dans cet édifice, devenu un symbole du mouvement, après une marche de protestation. Entre quatre et six personnes ont été tuées. Ces décès nétaient pas les premiers, puisque six manifestants ont été tués à Deraa depuis vendredi, soit environ 25 morts.
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Parmi les personnes tuées figure Ali Ghassab al Mahamid, un médecin dune famille réputée de Deraa qui se rendait à la mosquée, située dans la vieille ville, pour porter secours aux victimes de lattaque, ont précisé des habitants.
La télévision officielle syrienne a montré ce matin un dépôt darmes dans la mosquée, assurant quelles étaient emmagasinées là par un gang armé. Lagence de presse Sana, tout aussi officielle, assure pour sa part que plus dun million de SMS venus dIsraël auraient été envoyés à des Syriens pour les appeler à se révolter. Du coup, le gouvernement syrien accuse des parties étrangères de propager des mensonges.
Loin de partager cette analyse, le Conseil des droits de lhomme de lOnu avait exigé mardi des autorités syriennes quelles mettent fin immédiatement à lusage excessif de la force contre des manifestants pacifiques, et en particulier à lutilisation de balles réelles.
Comme dans dautres pays arabes, les manifestants réclament la liberté dexpression, la libération de milliers de prisonniers politiques ou dopposants, pour certains disparus depuis les années 80. Ils veulent également la levée de létat durgence, en vigueur depuis 1963, ainsi que la fin de la répression menée par la police secrète, qui est dirigée dans la région de Deraa par un cousin du président Bachar el Assad. Jusquici, le président na pas donné de suite à ces demandes.