Le chef du Front national de résistance (FNR) demande à la population, dans un message sonore transmis aux médias, de se soulever contre les talibans en Afghanistan alors que ces derniers disent avoir pris le contrôle de la vallée du Panchir, dernier bastion de résistance.
Ahmad Massoud, le chef du Front national de résistance (FNR) dans la vallée du Panchir, dont les talibans ont affirmé lundi 6 septembre avoir pris le contrôle complet, a appelé à un « soulèvement national » contre les nouveaux maîtres de l’Afghanistan.
« Où que vous soyez, dedans ou en dehors (de l’Afghanistan), je vous appelle à lancer un soulèvement national pour la dignité, la liberté et la prospérité de notre pays », a-t-il déclaré dans un message sonore envoyé aux médias.
« Avec cette victoire, notre pays est désormais complètement sorti du marasme de la guerre », a déclaré dans un communiqué le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid.
En conférence de presse, Zabihullah Mujahid a lancé un avertissement à tous ceux qui voudraient continuer à résister. « L’Émirat islamique est très susceptible au sujet des insurrections. Quiconque tente de créer une insurrection sera durement réprimé », a-t-il prévenu.
Le porte-parole a aussi appelé les ex-forces armées gouvernementales, qui ont combattu les talibans pendant 20 ans, à intégrer à leurs côtés les nouveaux services de sécurité.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des talibans dans les bureaux du gouverneur du Panchir et des drapeaux talibans flottant ici et là, sous les clameurs des combattants islamistes.
Bastion anti-taliban de longue date, le Panchir, que le légendaire commandant Ahmed Shah Massoud a contribué à rendre célèbre à la fin des années 1980 avant d’être assassiné par Al-Qaïda en 2001, abrite le Front national de résistance (FNR).
Le Panchir n’était tombé ni sous l’occupation soviétique dans les années 1980, ni durant l’ascension des talibans vers le pouvoir pour la première fois une décennie plus tard.
Ahmad Massoud, le chef du Front national de résistance (FNR) dans la vallée du Panchir, dont les talibans ont affirmé lundi 6 septembre avoir pris le contrôle complet, a appelé à un « soulèvement national » contre les nouveaux maîtres de l’Afghanistan.
« Où que vous soyez, dedans ou en dehors (de l’Afghanistan), je vous appelle à lancer un soulèvement national pour la dignité, la liberté et la prospérité de notre pays », a-t-il déclaré dans un message sonore envoyé aux médias.
« Quiconque tente de créer une insurrection sera réprimé »
Cette déclaration intervient quelques heures après que les talibans ont annoncé avoir fait tomber la vallée du Panchir, bastion de résistance tenu par Ahmad Massoud. Cette vallée, enclavée et difficile d’accès à 80 km au nord de Kaboul, était le dernier foyer d’opposition armée aux talibans qui ont pris le pouvoir le 15 août grâce à une campagne militaire éclair, deux semaines avant le départ des dernières troupes étrangères.« Avec cette victoire, notre pays est désormais complètement sorti du marasme de la guerre », a déclaré dans un communiqué le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid.
En conférence de presse, Zabihullah Mujahid a lancé un avertissement à tous ceux qui voudraient continuer à résister. « L’Émirat islamique est très susceptible au sujet des insurrections. Quiconque tente de créer une insurrection sera durement réprimé », a-t-il prévenu.
Le porte-parole a aussi appelé les ex-forces armées gouvernementales, qui ont combattu les talibans pendant 20 ans, à intégrer à leurs côtés les nouveaux services de sécurité.
Un bastion anti-talibans de longue date
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des talibans dans les bureaux du gouverneur du Panchir et des drapeaux talibans flottant ici et là, sous les clameurs des combattants islamistes.
Bastion anti-taliban de longue date, le Panchir, que le légendaire commandant Ahmed Shah Massoud a contribué à rendre célèbre à la fin des années 1980 avant d’être assassiné par Al-Qaïda en 2001, abrite le Front national de résistance (FNR).
Le Panchir n’était tombé ni sous l’occupation soviétique dans les années 1980, ni durant l’ascension des talibans vers le pouvoir pour la première fois une décennie plus tard.