Afghanistan: Hamid Karzaï et Abdullah Abdullah revendiquent la victoire

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
KABOUL - Le dépouillement du scrutin présidentiel est achevé et la participation pourrait tourner autour de 40 à 50%...

La confusion règne au lendemain des élections en Afghanistan. L'équipe du candidat Abdullah Abdullah, principal rival du président Hamid Karzaï à la présidentielle afghane, a affirmé ce vendredi que son candidat était en tête, selon des résultats partiels du scrutin de la veille. «Les résultats que nous avons reçus de nos observateurs depuis les bureaux de vote nous disent que jusqu'à maintenant, nous recueillons 63% et Hamid Karzai 31%», a affirmé Sayed Aqa Fazil Sancharaki, porte-parole de la campagne d'Abdullah Abdullah.

Un peu plus tôt, le directeur de campagne d'Hamid Karzaï affirmait lui aussi que son candidat avait remporté l'élection présidentielle dès le premier tour, d'après «des chiffres d'observateurs» recueillis dans les bureaux de vote.

«D'après les informations que nous avons obtenues jusqu'ici, nous pouvons affirmer qu'il n'y aura pas besoin de second tour, nous sommes en tête», a déclaré Din Mohammmad. «Nous avons obtenu ces chiffres de nos observateurs» dans les bureaux de vote, a-t-il ajouté.

40 à 50% de participation

La Commission électorale afghane indépendante ne confirme pas la victoire au premier tour annoncée par l'équipe Karzaï, a indiqué vendredi son porte-parole, Zekria Barakzai. «Je voudrais demander aux directeurs de campagne des candidats d'être prudents sur leurs annonces, et patients», a-t-il souligné.

Le dépouillement du scrutin présidentiel est achevé et la participation pourrait tourner autour de 40 à 50%, a par ailleurs annoncé ce vendredi la Commission électorale indépendante, en précisant que les résultats seront annoncés la semaine prochaine.

Les talibans avaient juré d'attaquer les bureaux de vote, mais les violences sont restées plutôt limitées. Malgré tout, la participation est inférieure d'environ 20% à celle de la précédente élection présidentielle en 2004, où elle s'élevait en 2004.


Avec agence
 
à en croire les journaux les afghans sont bien plus que blazés de Karazai..et là on le voit en course pour un autre mandat en concurrence avec un nouveau venu histoire de jetter de la poudre aux yeux à l opinion publique!!!

Oui mais tu sais comment ça marche...L'habitude, l'absence d'alternative crédible, les alliances claniques....Tout contribue à la réélection d'un candidat pas forcément populaire.
 
à en croire les journaux les afghans sont bien plus que blazés de Karazai..et là on le voit en course pour un autre mandat en concurrence avec un nouveau venu histoire de jetter de la poudre aux yeux à l opinion publique!!!

et alors ?
c'es tpas parce que ton chef est pas bon que le mec d'a coté est meilleur.
 
Oui mais tu sais comment ça marche...L'habitude, l'absence d'alternative crédible, les alliances claniques....Tout contribue à la réélection d'un candidat pas forcément populaire.
c'est ce qu'on dit..parait que c'est pareil en Tunisie le même discours qui en ressort quand Benali est réelu a chaque elections..taux d abstention oblige, alors que derrière on voit que le taux de participation était elevé..pure foutage de gueule comme d'habitude quoi...y a encore du chemin a faire...

le résultat était previsible à tout point et c'est bien dommage pour ce peuple qui n'a rien demandé ni aux talibans ni aux américains!!
 
Ils auraient dû TOUS boycotter ces élections et ne pas voter.
Cette mascarade d'élection, dans un pays occupé, exsangue, affamé, en état de siège ...etc et à 2 jours du ramadan ....
Karzai n'est qu'une marionnette des américains, un faux-président, qui n'a aucun pouvoir et qui ne représente personne !!!
Tout le monde sait que le président de l'Afghanistan c'est Obama !!
 
y a autant de chances d'implanter la démocratie dans ce pays que les courses de chameau au canada !
c'est du cinéma spécialement coproduit pour les télé occidentales , et c'est bien triste comme spectacle
 
Ils auraient dû TOUS boycotter ces élections et ne pas voter.
Cette mascarade d'élection, dans un pays occupé, exsangue, affamé, en état de siège ...etc et à 2 jours du ramadan ....
Karzai n'est qu'une marionnette des américains, un faux-président, qui n'a aucun pouvoir et qui ne représente personne !!!
Tout le monde sait que le président de l'Afghanistan c'est Obama !!

même en boycotant ils auraient trouvé une façon de le faire monter lui ou un autre pitre de service

ha ha ha ha ha ha ha ha ha

la même réaction que j ai eu en lisant cet article :D

y a autant de chances d'implanter la démocratie dans ce pays que les courses de chameau au canada !
c'est du cinéma spécialement coproduit pour les télé occidentales , et c'est bien triste comme spectacle

;)
 
Karzai et après !
dimanche 23 août 2009 - 10h:12

Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran

Le président afghan sortant sera probablement déclaré vainqueur du scrutin qui vient d’avoir lieu dans son pays. Il est de l’intérêt de ses alliés occidentaux qu’il en soit ainsi malgré le calamiteux bilan de ses années passées à la tête du pouvoir dans son pays. Pour autant Karzai ne sera pas renforcé par sa réélection qu’il devra à la peur que les Talibans inspirent à ses compatriotes. C’est au contraire en présidant à l’autorité encore plus affaiblie qu’il entamera son nouveau mandat. Parce que vainqueur peut-être du scrutin, il le sera par un score étriqué révélateur de l’évaporation de sa popularité.

Non seulement la participation populaire au scrutin n’a pas été massive, ce qui le prive de se prévaloir d’une légitimité populaire indiscutable, mais il a été en plus sérieusement bousculé électoralement par son principal rival soit l’ex-ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah. A cela, il faut ajouter qu’il planera le doute de fraude sur ce scrutin dont il sera déclaré vainqueur.

Autant de raisons qui ne font pas des élections qui se sont déroulées en Afghanistan la garantie pour une amélioration de la situation dans ce pays comme ont dit l’espérer les alliés occidentaux de Karzai. Les Talibans ne sont pas parvenus à empêcher le déroulement des élections ainsi que l’avait promis leur propagande. Ce n’est pas pour autant que cela veut dire qu’ils ont perdu la partie. La réélection de Karzai risque au contraire de les renforcer en raison plus que probable que celui-ci, son gouvernement et ses alliés locaux vont persister dans la gestion clanique et maffieuse des affaires afghanes. Hamid Karzai s’est révélé ne pas être le démocrate et le politique intègre que les Américains et les Européens ont parrainé pour cela en 2002. A l’exercice du pouvoir, le président afghan a dévoilé sa véritable nature qui est, sous des airs « charmeurs », celle d’un véritable potentat, doublé d’un impitoyable prédateur des fonds publics de son pays. Son entourage et ses proches sont du même acabit. Il est en effet entouré, outre d’une camarilla familiale, des plus sanguinaires chefs de guerre que compte le pays. Le comportement des uns et des autres ne vaut pas mieux que celui des talibans qu’ils combattent. A l’approche de l’élection présidentielle, Hamid Karzai a cru se refaire une popularité en se mettant à critiquer la stratégie américaine appliquée à son pays. Il a même fait mine d’exiger le départ des Américains qui portent à bout de bras son régime. Tout cela parce que cette revendication est populaire. Mieux encore, il s’est avisé de faire une ouverture aux talibans sous la forme d’un appel à la « réconciliation ».

Il y a peu de chance que la réélection de Karzai modifie donc la donne. Le peu de confiance dont il a bénéficié s’effritera encore plus. Nous voulons croire que malgré cela, les Afghans ne veulent pas d’un retour au pouvoir des talibans. Il y a d’ailleurs peu de chance que ceux-ci remportent la victoire militairement. Mais il faut comprendre que les populations afghanes puissent être prises de désespoir devant l’impasse absolue où Karzai, soutenu par ses alliés occidentaux, a conduit leur pays.
 
democratie en afghanistan:


"flash special,elections presidentielles ce jeudi 12 septembre de l année 2261,abdullah karzai remporte les elections avec 98% des voix,des festivités seront organisés ce soir pour celebrer sa victoire en plein centre de kaboul sur la place "hamid karzai" devant la statue de son illustre aieul"
 
democratie en afghanistan:


"flash special,elections presidentielles ce jeudi 12 septembre de l année 2261,abdullah karzai remporte les elections avec 98% des voix,des festivités seront organisés ce soir pour celebrer sa victoire en plein centre de kaboul sur la place "hamid karzai" devant la statue de son illustre aieul"
:D sacré toi va

ps : ramadan moubarak
 
Abdullah accuse Karzaï d'avoir "truqué" l'élection afghane

Accusé de fraude massive par son principal adversaire à la présidentielle, Abdullah Abdullah, le président afghan sortant Hamid Karzaï continue de clamer sa victoire au scrutin du 21 août. 225 plaintes ont déjà été déposées devant la Commission électorale, et les observateurs ont tous relevé des irrégularités lors du vote.

"L'équipe du président afghan sortant Hamid Karzaï est en train d'essayer de truquer le résultat de l'élection présidentielle, a accusé dimanche son principal rival Abdullah Abdullah, alors que les plaintes contre des irrégularités continuent de s'accumuler.

"Il y a des irrégularités, fraudes et tentatives de trucages massives", a déclaré l'ancien ministre des Affaires étrangères d'Hamid Karzaï à la presse. "La légitimité et la crédibilité de l'élection dépendront d'à quel point nous serons capables de prévenir cet important truquage, qui est en cours et est conduit par le sortant et son équipe", a-t-il insisté.

Les irrégularités concerneraient des zones où la participation a été très faible, en général au sud et au sud-est, a-t-il précisé, disant se fonder sur les rapports de ses observateurs sur le terrain. Ces régions, les plus touchées par les violences rebelles, sont stratégiques pour Hamid Karzaï car peuplées de Pachtounes - son ethnie - et donc susceptibles de lui apporter les voix nécessaires pour une victoire au premier tour.

Abdullah Abdullah avait déjà dénoncé à plusieurs reprises ces derniers jours des fraudes à Kandahar, la grande ville du sud où le frère du président, Ahmad Wali Karzaï, est le très influent chef du conseil provincial.

Vers un second tour?

L'ancien ministre affirme depuis vendredi qu'il est en tête, tout comme l'équipe de Karzaï qui a clamé la victoire de son candidat au premier tour. Abdullah Abdullah reste néanmoins très légaliste, clamant sa "confiance dans le processus électoral" et disant attendre le résultat des enquêtes en cours.

Lors d'un entretien vendredi, il avait rejeté tout risque de violences populaires en cas de problèmes aux élections. Et ajouté, au passage: "En cas de second tour, je crois que les gens retrouveraient espoir et que la participation serait bien plus élevée".

Selon plusieurs sources diplomatiques, la question du second tour était au coeur de l'entretien vendredi entre Hamid Karzaï et l'émissaire américain dans la région, Richard Holbrooke. "La question est maintenant de savoir si Karzaï, qui contrôle la Commission électorale afghane (chargée de la collecte des résultats, ndlr), va accepter un second tour. C'est un des sujets qu'il a abordés lors de (sa) rencontre avec Holbrooke", a indiqué un diplomate sous couvert d'anonymat.

Selon un autre diplomate, Hamid Karzaï a déclaré à Richard Holbrooke, lors de leur entretien, être très confiant dans sa victoire au premier tour.

Bourrages d'urnes, violences et intimidations

Les observateurs indépendants afghans et étrangers ont tous relevé des fraudes lors du scrutin, à plus ou moins grande échelle selon les sources. Samedi soir, "la Commission des plaintes électorales avait reçu environ 225 plaintes", a déclaré son président, Grant Kippen.

Ces plaintes portent essentiellement sur des bourrages d'urnes, des intimidations, des violences, ainsi que la qualité douteuse de l'encre indélébile servant à marquer le doigt des électeurs. "35 plaintes seront traitées en priorité (...) car elles pourraient influer sur le résultat des élections", a précisé Grant Kippen.

Pour sa part, Abdullah Abdullah a indiqué avoir déposé "plus de 100 plaintes". La Commission électorale indépendante (IEC) continuait elle de récupérer les urnes de vote scellées et de centraliser les résultats. Elle a annoncé dimanche que "50% des résultats devraient être arrivés" à son siège dimanche soir, et "90%" lundi soir.

Les premiers résultats partiels officiels devraient être annoncés le 3 septembre, une fois toutes les plaintes traitées, et les chiffres finaux vers la mi-septembre. Un éventuel second tour aurait probablement lieu début octobre.

Jeune Afrique
 
Afghanistan: Des preuves «évidentes» de fraude à l'élection présidentielle

POLEMIQUE - La commission chargée d'enquêter sur la validité du scrutin demande un recompte des voix...
Il y a bien eu des irrégularités. La commission chargée d'enquêter sur la validité de l'élection présidentielle afghane du 20 août a dit, ce mardi, avoir relevé des «preuves évidentes et convaincantes» de fraude. Elle ordonne de recompter des bulletins de vote.

Karzaï n'est pas confirmé

«A la lumière de ces preuves (...) il est nécessaire et opportun de vérifier et recompter les bulletins dans les bureaux de vote qui dépassent un seuil au-delà duquel il y a de fortes présomptions d'irrégularités», précise la Commission des plaintes électorales (ECC).

Le président sortant Hamid Karzaï, installé au pouvoir par la communauté internationale fin 2001, est le grand favori du scrutin. Il est largement en tête au vu des résultats délivrés au compte-goutte, mais son principal challenger et les chefs de l'opposition l'accusent d’avoir fraudé aussi.
Avec agence

des commentaires qui en valent la peine d'être lus :D


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Bien dit le rossignol. Avant les occidentaux fonctionnaient par pure tromperies, aujourd'hui c'est par coup de forces parce qu'ils ne trompent plus personne. je suis interloqué de voir combien les medias occidentales amplifient la pensée et les politiques de leurs dirigeants avecla règle de deux poids deux mesures slon les intérets. ceux là même qui illegitime le vote de Ahmadinedjad pour motif de fraude se sont précipiter à ligitimer leur pion espion biafrais ali bongo avant même la fin du comptage des bulletins. Voir sarkozy féliciter bongo au moment où tout les autres candidats demandent d'une même voix le recomptage des bulletins, une vraie tragi-comédie qui doit faire réflechir la soit disante françafrique. mais ne rêvons, ils vont tous la course à la soupe et à la luxure personnelle. ET le pays alors? Qu'Il meure. Bien entendu les pays musulmans sont diabolisés parce qu'il tiennent tête aux princes de ce monde impie dirigé par le Dieu-argent

ombrey 08.09.2009 - 18h06 | recommander (0) |

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ça devient ridicule .... faut se concentrer sur ses propres ognons ... vaut mieux se concentrer sur la crise économique, et la grippe A ... car le mot fraude, serait toujours la meilleure carte à jouer contre un pays dont la religion est islam et dont les élections n arrangent pas l occident ...

le rossignol 08.09.2009 - 16h36 | recommander (2) |
 
PRÉSIDENTIELLE AFGHANE

Premières invalidations de votes frauduleux
AFP

La Commission des plaintes électorales (ECC) a annoncé jeudi avoir ordonné les premières annulations de votes frauduleux à l'élection présidentielle du 20 août en Afghanistan, dans 32 bureaux de vote sur plus de 25.000 dans tout le pays. Selon les derniers résultats portant, mardi, sur 91,6 % des bureaux, le président sortant Hamid Karzaï, favori même s'il est soutenu du bout des lèvres par la communauté internationale, est largement en tête avec 54,1 % des suffrages, contre 28,3 % pour son principal rival, Abdullah Abdullah.

Mais les résultats de ce scrutin, à la légitimité déjà entachée par des soupçons d'irrégularités massives et sans doute par une très faible participation, ne deviendront officiels qu'après les enquêtes de l'ECC sur les plaintes pour fraudes, très nombreuses. "L'ECC a trouvé des preuves évidentes et convaincantes de fraudes dans cinq bureaux de vote de la province de Paktika" et "32 bureaux de la province de Ghazni", indiquent deux communiqués de l'autorité électorale. "L'ECC a en conséquence ordonné que tous les bulletins" de ces bureaux de vote soient "invalidés et exclus du décompte des voix", selon les communiqués. La décision a été prise à l'issue d'enquêtes lancées après des plaintes déposées auprès de l'ECC.

Nombreux indices de fraude

Certains votes annulés dans la province de Ghazni concernent aussi les élections provinciales, qui se sont tenues le même jour que la présidentielle, alors que pour Paktika, les fraudes ne portent que sur la présidentielle. Les preuves recueillies par l'ECC en Paktika consistent en "des indices dans les urnes, dans les formulaires les accompagnant et dans l'état des urnes elles-mêmes, sur le fait que les bulletins n'y ont pas été insérés de manière légale, ou n'ont pas été comptés de manière légale", selon un communiqué.

Concernant Ghazni, l'ECC dit avoir trouvé un "certain nombre d'indices de fraude, dont des bulletins de vote ouverts (...) des bulletins comptés irrégulièrement, du matériel manquant", des noms de candidats cochés exactement de la même manière, "des numéros de scellés qui ne correspondaient pas au nombre de scellés enregistrés et des listes d'électeurs" comportant de nombreux électeurs fictifs. L'ECC a également ordonné le recomptage et la vérification des résultats des bureaux de vote voisins, situés sur les mêmes sites que les bureaux de vote dont les votes ont été annulés. L'ECC "continue d'enquêter sur d'autres plaintes" concernant Paktika, Ghazni "et d'autres provinces", indique-t-elle. De nombreux observateurs afghans et étrangers ont signalé des fraudes le jour du scrutin présidentiel, le 20 août dernier.
 
Afghanistan, fraude avérée et bavures persistantes

dimanche 13 septembre 2009 - 07h:37

Alain Gresh
Le Monde Diplomatique

Dans son discours devant les ambassadeurs, fin août, le président Nicolas Sarkozy déclarait : « En Afghanistan, je partage l’analyse de Bernard Kouchner : la campagne électorale s’est bien déroulée, en dépit des pires menaces. En votant, les Afghans ont dit non à la barbarie et au terrorisme. Aller voter, c’est aller mettre votre doigt dans l’encre indélébile quand des gens à longueur de journée vous disent que ceux qui auront de l’encre sur les doigts, on leur coupera la main... Et les talibans sont crédibles quand ils disent cela compte tenu de ce qu’est leur bilan. Et malgré cela, des millions de gens se sont rendus aux urnes. Ils méritent qu’on les aide. Dans l’attente des résultats, la France appelle les candidats et leurs partisans à faire preuve d’un très grand sens des responsabilités. »

Pourtant tout le monde savait déjà, sauf, semble-t-il, MM. Sarkozy et Kouchner, que ces élections avaient été massivement truquées. « L’Afghanistan en pleine confusion post-électorale », titre lemonde.fr, le 9 septembre, un article de son envoyé spécial Frédéric Bobin :

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7275

Le problème c’est que les « bavures » sont la conséquence inéluctable des guerres coloniales. (Lire « Afghanistan, Irak, quand la mort vient du ciel »). Des armées étrangères qui sont coupées des populations locales, qui n’ont souvent que des informations de seconde ou troisième main, et qui, de plus, rechignent à se déployer sur le terrain de peur de perdre des soldats et d’aggraver le rejet du conflit par les opinions publiques occidentales, ne peuvent faire autrement que de « bombarder de loin »
 
Hamid Karzaï de plus en plus proche de la victoire

AFGHANISTAN - Le président sortant recueille 54,3% des voix dans 95% des bureaux de vote...

Alors que la lenteur du comptage et des nombreuses enquêtes pour fraude provoque l'inquiétude de la communauté internationale, le président afghan sortant Hamid Karzaï recueille 54,3% des voix dans 95% des bureaux de vote, selon des résultats partiels de l’élection présidentielle annoncés ce samedi. Il se maintient ainsi au-dessus de la barre des 50% permettant sa réélection au premier tour.
Son principal rival, l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, obtient 28,1% des voix.
17 septembre, date-butoir théorique
Même lorsque la Commission électorale indépendante (IEC), qui délivre des résultats au compte-gouttes depuis le 25 août, aura annoncé les chiffres de la totalité des bureaux, ces résultats resteront préliminaires et susceptibles de larges modifications.
Le nom du vainqueur ne sera définitivement connu que lorsque la Commission des plaintes électorales (ECC) aura annulé les votes frauduleux et achevé ses enquêtes sur les milliers d'irrégularités signalées. L'ECC a déjà averti que ses enquêtes pourraient continuer au-delà du 17 septembre, date-butoir théorique d'annonce du résultat final.
Les pays occidentaux se sont inquiétés cette semaine qu'un processus trop long pourrait profiter aux talibans, dont les violences atteignent des records depuis plusieurs mois et s'étendent désormais à tout le pays.
Un second tour au printemps?
Un «think-tank» londonien, l'International Council on Security and Development (ICOS), craint qu'au terme des enquêtes de l'ECC, il soit trop tard pour organiser un second tour dans les conditions éprouvantes du début de l'hiver.
«Cela repousserait le second tour au printemps» et pourrait entraîner «une instabilité politique et une paralysie gouvernementale s'étirant sur de longs mois», ajoute l'organisation.
Avec agence
 
Afghanistan : farce électorale

président sortant Hamid Karzaï a recueilli 54,6% des voix au premier tour de l'élection présidentielle du 20 août en Afghanistan, selon les résultats globaux publiés le 16 septembre par la commission électorale. Bourrage d’urnes, centaines de bureaux de vote fantômes… les nombreuses et flagrantes irrégularités observées dans toute les provinces au cours du scrutin inquiètent la communauté internationale.

Observateurs et diplomates occidentaux sont divisés sur la conduite à tenir. On les comprend : la communauté internationale a tout de même englouti la coquette somme de 225 millions de dollars dans l’organisation de ce scrutin loufoque, censé apporter aux Afghans les joies de la démocratie triomphante. Que faire pour atténuer, sinon rattraper ce ratage ?

Le 6 septembre, la Commission électorale afghane (IEC), présidée par un juriste nommé par le chef de l’État (et candidat) Hamid Karzaï, avait évoqué la possibilité d’annuler 400 000 bulletins avant de se rétracter, dès le lendemain. Elle n’en a finalement annulé « que » 200 000, avant de proclamer des résultats partiels, portant sur 93% des bulletins : Karzaï (54%) devancerait nettement Abdullah Abdullah (28%). Mais l’ancien ministre des Affaires étrangères soutient, depuis le soir du scrutin, qu’il a été volé comme dans un bois. De fait, il semble que les fraudes constatées favorisent le chef de l’État sortant.

De son côté, la Commission des plaintes électorales (ECC), un organisme indépendant présidé par le Canadien Grant Kippen, a ordonné de recompter les bulletins chaque fois qu’une urne en contenait plus de six cents, et chaque fois que l’un des candidats avait recueilli plus de 95% des suffrages. Cette mesure sera-t-elle suffisante pour convaincre les Afghans que Karzaï, certes arrivé en tête, a franchi la barre des 50% nécessaires pour être élu au premier tour ? Rien n’est moins sûr.

Dès lors, faut-il le pousser à accepter un second tour ? Richard Holbrooke, l’envoyé spécial des États-Unis dans la région, n’y était pas parvenu, le 23 août. Leur discussion avait même été houleuse. Aujourd’hui encore, Karzaï s’y refuse. Bref, l’onctueux Pachtoune est en pleine rébellion. Il ne veut plus passer pour la marionnette de Washington – l’un des griefs qui lui était le plus souvent fait, avec la corruption et l’inefficacité de son gouvernement. En parallèle, les diplomates occidentaux s’attellent, en coulisses, à lui faire accepter un gouvernement d’alliance dans lequel son rival, Abdullah Abdullah, deviendrait son « super-Premier ministre ». Un compromis que le bouillant Tadjik rejette avec la même virulence que Karzaï, du moins pour le moment.

Toutes ces gabegies font le jeu des talibans, qui progressent dans l’ensemble du pays et commettent désormais des attentats jusque dans Kaboul. Sur le plan militaire, la situation est préoccupante : plus de 300 soldats de la coalition occidentale ont été tués, depuis le début de 2009. Un record depuis le début de cette guerre, en 2001. La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne réclament la tenue d’une conférence internationale. « L’Afghanistan, ce n’est pas le Vietnam », s’est empressé de déclarer Barack Obama à un journaliste du New York Times. Voire… Mais en attendant, c’est une belle pagaille !

Jeune Afrique
 
Afghanistan: le chef de la coalition internationale envisage l'échec (sans plus de troupes)

AFGHANISTAN - Dans un document confidentiel...

Et si les Etats-Unis n’arrivaient pas à maintenir la paix en Afghanistan? Le commandant des forces internationales, le général américain Stanley McChrystal, prévient que sans augmentation des moyens militaires dans ce pays, la coalition risquait d'y subir «un échec», dans un document confidentiel révélé par des médias lundi.
«Echouer à reprendre l'initiative et à mettre un terme à l'actuelle offensive des insurgés à court terme (dans les douze prochains mois) -- en attendant que les capacités de sécurité afghanes murissent -- risque de nous amener à une situation où il ne serait plus possible de vaincre les insurgés», écrit le général McChrystal, dans ce document publié par le Washington Post.

Barack Obama doit annoncer sa décision

Le rapport, qui se veut une évaluation stratégique du conflit afghan, a été présenté au secrétaire américain à la Défense Robert Gates le 30 août et est actuellement entre les mains de la Maison Blanche.

Il n'est pas apparemment fait état dans ce rapport de requête chiffrée. Le président américain Barack Obama est appelé à dire s'il dépêche encore davantage de troupes en Afghanistan, en plus des 21.000 qu'il a annoncés en début d'année et qui porteront à 68.000 les effectifs américains.

La France a elle aussi augmenté le nombre de soldats stationnés en Afghanistan.

Avec agence
 
Kaboul sous haute surveillance à la veille de l'investiture du président Karzaï
Avec AFP
Kaboul est blindée. Alors que Hamid Karzaï est investi jeudi pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de l'Afghanistan, l'aéroport et les principales rues du centre de la capitale ont été fermés à la circulation civile et les forces de sécurité sont sur le qui-vive, prêtes à faire face à toute attaque des talibans. La tension est d'autant plus forte que quelque 800 invités - dont 300 étrangers, ministres, diplomates et hôtes de marque - doivent participer à la cérémonie d'investiture. Parmi eux, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton - arrivée à la surprise générale, mercredi, à Kaboul - suivie par le président pakistanais Asif Ali Zardari.

Fragilisé par une réélection à la tête de l'État à l'issue d'un scrutin présidentiel calamiteux, marqué par des fraudes massives en sa faveur lors du premier tour, le 20 août, et le retrait de son adversaire, Abdullah Abdullah, avant le second tour, le discours du président afghan est particulièrement attendu par la communauté internationale. Celle-ci compte sur un vrai programme de gouvernement et des engagements très fermes contre la corruption.


En dépit des pressions internationales, le scepticisme demeure sur la volonté réelle du président afghan de réformer son administration. "La longue lune de miel entre Karzaï et l'Occident prend brutalement fin. Il faut maintenant que Karzaï arrête de jouer à l'homme de pouvoir et qu'il devienne un leader", a souligné un haut responsable européen. Pour un responsable américain, "Karzaï devra s'engager dans son discours d'investiture envers le peuple afghan, promettre de lutter contre la corruption, de créer des emplois, d'apporter la sécurité, de renforcer les services publics." "Tout dépend de la volonté politique mise en oeuvre. Il ne s'agit pas seulement de belles paroles - et Karzaï est plutôt bon pour cela -, mais d'actes pour les appuyer", estime un autre diplomate américain.

Corruption endémique

Une date limite a été avancée pour la concrétisation des premières actions : l'été 2010, alors que la classe politique américaine commencera à se concentrer sur les élections de mi-mandat. Le président afghan a lui-même promis d'éradiquer "la flétrissure" de la corruption qui - il l'a reconnu - "a entaché l'image de l'Afghanistan et du gouvernement". Mais lors de cette déclaration, au cours de sa première apparition publique après sa réélection, il se tenait aux côtés de ses deux vice-présidents, deux anciens chefs de guerre à la réputation douteuse, dont "le maréchal à vie" Mohammad Qasim Fahim, accusé de violations des droits de l'homme et de trafic de drogue... "Le message n'a pas été perdu pour tout le monde, commente un diplomate occidental. Cela va continuer comme avant et le peuple afghan n'en finira pas de souffrir."

L'Afghanistan, en proie à une corruption endémique jusqu'au sommet de l'État, produit plus de 90 % de l'opium mondial et doit faire face à l'insurrection, chaque année plus meurtrière, des talibans chassés du pouvoir fin 2001. Les États-Unis ont clairement fait savoir qu'ils liaient le maintien de leur aide économique et l'envoi éventuel de dizaines de milliers de soldats en renfort à des actes forts contre la corruption. L'ONG Transparency International a publié mardi son classement 2009 des pays les plus corrompus, qui voit notamment l'Afghanistan progresser de la cinquième à la deuxième place, juste derrière la Somalie, en proie à l'anarchie. Plus de 100.000 soldats étrangers, dont 68.000 américains, sont déployés dans le pays.
 
Karzaï, pas "adéquat" pour les Américains

http://washington.blogs.liberation....1/karzaï-pas-adéquat-pour-les-américains.html

Le New York Times publie ce matin, et même in extenso sur son site internet, deux télégrammes diplomatiques de l' ambassadeur américain à Kaboul, Karl W. Eikenberry, qui démontent en règle non seulement le président Hamid Karzaï, mais aussi la stratégie choisie par Barack Obama en Afghanistan. Datés des 6 et 10 novembre, c’est à dire avant que Barack Obama n'annonce sa décision, le 1er décembre, d’envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan, ces télégrammes étaient déjà connus dans leur teneur. Mais leur publication intégrale, surtout maintenant que Barack Obama a opté pour l’envoi de renforts en Afghanistan, vient livrer de nouveaux arguments à tous ceux qui doutent du bien fondé des choix américains. “Le président Karzaï n’est pas un partenaire stratégique adéquat” écrivait ainsi l’ambassadeur Eikenberry le 6 novembre. “Karzaï continue à éviter de prendre la responsabilité de toutes ses fonctions souveraines, que ce soit la défense, le gouvernement ou le développement. Lui et une bonne partie de son entourage ne veulent pas que les Américains partent et ils ne sont que trop contents de nous voir investir davantage” rapportait l’ambassadeur en novembre. Plutôt que risquer de "s'enfoncer plus profondément" par l'envoi de troupes, les Etats-Unis feraient mieux de financer quelques projets civils phares, "donnant un plus grand accès à l'électricité, l'eau et l'éducation, et qui pourraient avoir un meilleur effet sur la stabilité à long terme" plaidait-il. Au passage, l'ambassadeur rappelait qu'une demande de son ambassade pour une augmentation de 2,5 milliards de dollars de son budget de développement avait été rejetée l'été précédent...

ah la la il l'a bien eu dans l'os lui...:D

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