Principal frein au développement, la corruption prolifère jusqu'au coeur de l'État. Tandis que l'insurrection islamiste ne cesse de gagner du terrain.
Il a beaucoup été question, à Londres, de la dégradation de la situation sécuritaire dans ce pays réputé ingouvernable. Mais presque autant de la lutte quy mènent les autorités sans grande conviction, il est vrai contre la corruption. Après sa réélection, en novembre 2009, le président Hamid Karzaï sétait engagé à éradiquer le fléau, mais la « feuille de route » promise na toujours pas vu le jour, au grand dam de ses partenaires occidentaux. Ces derniers redoutent que la corruption ne finisse par compromettre la reconstruction du pays, dévasté par plusieurs décennies de guerre civile.
La population nest pas moins inquiète, à en croire le rapport publié quelques jours avant la conférence par lOffice des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Selon ce document reposant sur de très nombreux témoignages (7 600, au total), 60 % des personnes interrogées voient dans la corruption un problème plus grave encore que le chômage ou linsécurité. En 2009, un Afghan sur quatre a dû « graisser la patte » dun policier, dun juge ou dun fonctionnaire. Le montant moyen dun pot-de-vin avoisine 160 dollars, alors que le revenu par habitant ne dépasse pas 425 dollars.
http://www.jeuneafrique.com/Article...afghanistan-le-pays-ou-tout-est-a-vendre.html
Il a beaucoup été question, à Londres, de la dégradation de la situation sécuritaire dans ce pays réputé ingouvernable. Mais presque autant de la lutte quy mènent les autorités sans grande conviction, il est vrai contre la corruption. Après sa réélection, en novembre 2009, le président Hamid Karzaï sétait engagé à éradiquer le fléau, mais la « feuille de route » promise na toujours pas vu le jour, au grand dam de ses partenaires occidentaux. Ces derniers redoutent que la corruption ne finisse par compromettre la reconstruction du pays, dévasté par plusieurs décennies de guerre civile.
La population nest pas moins inquiète, à en croire le rapport publié quelques jours avant la conférence par lOffice des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Selon ce document reposant sur de très nombreux témoignages (7 600, au total), 60 % des personnes interrogées voient dans la corruption un problème plus grave encore que le chômage ou linsécurité. En 2009, un Afghan sur quatre a dû « graisser la patte » dun policier, dun juge ou dun fonctionnaire. Le montant moyen dun pot-de-vin avoisine 160 dollars, alors que le revenu par habitant ne dépasse pas 425 dollars.
http://www.jeuneafrique.com/Article...afghanistan-le-pays-ou-tout-est-a-vendre.html