Afrique du Sud: la violence sexuelle équivalente à celles des pays en guerre
5 mars 2009
JOHANNESBURG (AFP) Seuls les pays en guerre souffrent autant que l'Afrique du Sud de la violence sexuelle, a déclaré jeudi l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF), dans un rapport soulignant le problème du viol dans ce pays.
"Les chiffres dont nous disposons sont alarmants, mais ils ne sont que le sommet de l'iceberg car la plupart des cas sont gardés secrets", a dit Meinie Nicolai, directrice opérationnelle de MSF.
"Lors des conflits, le viol peut être utilisé pour humilier, punir, contrôler, terroriser et détruire des communautés", lit-on dans ce rapport de MSF.
"Durant les périodes de stabilité, la violence sexuelle est aussi un grave problème qui détruit des santés et des vies", selon le texte.
Parmi les pays qui souffrent du plus grand nombre de viols figurent le Liberia, le Burundi, la République Démocratique du Congo, l'Afrique du Sud et la Colombie.
Dans ces pays, en moyenne, 35 femmes sont violées chaque jour, selon MSF.
En Afrique du Sud le viol est associé aux activités criminelles et violences domestiques.
"Nous avons remarqué que le viol dans certaines sociétés est banalisé, c'est devenu normal d'être violé", a dit Janine Josias, un médecin de MSF travaillant dans l'immense township de Khayelitsha, près du Cap.
Khayelitsha a l'un des taux les plus élevés de viols, dans un pays où l'on estime qu'une femme est violée toutes les 26 secondes.
"Nous constatons un nombre grandissant d'hommes et de garçons victimes de viol, qui ne sont pas déclarés ou traités", a ajouté le Dr Josias.
En 2007, MSF a traité plus de 12.000 victimes d'attaques sexuelles dans le monde, que ce soit dans des zones de conflit où dans des secteurs où la paix prévalait.
Les femmes constituent l'essentiel des victimes du viol.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés
5 mars 2009
JOHANNESBURG (AFP) Seuls les pays en guerre souffrent autant que l'Afrique du Sud de la violence sexuelle, a déclaré jeudi l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF), dans un rapport soulignant le problème du viol dans ce pays.
"Les chiffres dont nous disposons sont alarmants, mais ils ne sont que le sommet de l'iceberg car la plupart des cas sont gardés secrets", a dit Meinie Nicolai, directrice opérationnelle de MSF.
"Lors des conflits, le viol peut être utilisé pour humilier, punir, contrôler, terroriser et détruire des communautés", lit-on dans ce rapport de MSF.
"Durant les périodes de stabilité, la violence sexuelle est aussi un grave problème qui détruit des santés et des vies", selon le texte.
Parmi les pays qui souffrent du plus grand nombre de viols figurent le Liberia, le Burundi, la République Démocratique du Congo, l'Afrique du Sud et la Colombie.
Dans ces pays, en moyenne, 35 femmes sont violées chaque jour, selon MSF.
En Afrique du Sud le viol est associé aux activités criminelles et violences domestiques.
"Nous avons remarqué que le viol dans certaines sociétés est banalisé, c'est devenu normal d'être violé", a dit Janine Josias, un médecin de MSF travaillant dans l'immense township de Khayelitsha, près du Cap.
Khayelitsha a l'un des taux les plus élevés de viols, dans un pays où l'on estime qu'une femme est violée toutes les 26 secondes.
"Nous constatons un nombre grandissant d'hommes et de garçons victimes de viol, qui ne sont pas déclarés ou traités", a ajouté le Dr Josias.
En 2007, MSF a traité plus de 12.000 victimes d'attaques sexuelles dans le monde, que ce soit dans des zones de conflit où dans des secteurs où la paix prévalait.
Les femmes constituent l'essentiel des victimes du viol.
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