SOCIAL - Ils bloquent les réseaux d'approvisionnement depuis quelques jours pour dénoncer la baisse de leurs revenus...
Trente neuf plateformes d'approvisionnement de grandes surfaces sont bloquées par des agriculteurs, ce vendredi matin. Le blocage a commencé il ya plusieurs jours dans l'Ouest et s'est déroulé «calmement» dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA).
Le mouvement s'élargit
Ils sont près de 7.000 à être mobilisés. Ils dénoncent les marges de la grande distribution. «Il s'agit de leur rappeler que derrière les produits, il y a des producteurs», a dit Olivier Beaufils, producteur de lait en Haute-Garonne. Le mouvement de protestation, enclenché depuis plusieurs jours dans le Grand Ouest à l'initiative d'éleveurs en colère ayant devancé le mot d'ordre de la FNSEA, s'est élargi à toutes les régions, sauf l'Ile-de-France et notamment Rungis.
La mobilisation est plus importante que prévue. La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), à l'origine du mouvement, avait évoqué dans un premier temps une petite trentaine de plateformes logistiques, soit environ la moitié des bases présentes sur le territoire.
Les courses du samedi perturbées
Les blocages, prévus pour 48 heures, devraient perturber les traditionnelles courses du samedi mais, selon la FNSEA, les consommateurs «comprennent les paysans». Deux plateformes supplémentaires devraient être bloquées dans la journée portant à 41 le nombre touchées dans toute la France, soit «environ la moitié» de celles existantes, selon la FNSEA.
(Avec agence)
Trente neuf plateformes d'approvisionnement de grandes surfaces sont bloquées par des agriculteurs, ce vendredi matin. Le blocage a commencé il ya plusieurs jours dans l'Ouest et s'est déroulé «calmement» dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA).
Le mouvement s'élargit
Ils sont près de 7.000 à être mobilisés. Ils dénoncent les marges de la grande distribution. «Il s'agit de leur rappeler que derrière les produits, il y a des producteurs», a dit Olivier Beaufils, producteur de lait en Haute-Garonne. Le mouvement de protestation, enclenché depuis plusieurs jours dans le Grand Ouest à l'initiative d'éleveurs en colère ayant devancé le mot d'ordre de la FNSEA, s'est élargi à toutes les régions, sauf l'Ile-de-France et notamment Rungis.
La mobilisation est plus importante que prévue. La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), à l'origine du mouvement, avait évoqué dans un premier temps une petite trentaine de plateformes logistiques, soit environ la moitié des bases présentes sur le territoire.
Les courses du samedi perturbées
Les blocages, prévus pour 48 heures, devraient perturber les traditionnelles courses du samedi mais, selon la FNSEA, les consommateurs «comprennent les paysans». Deux plateformes supplémentaires devraient être bloquées dans la journée portant à 41 le nombre touchées dans toute la France, soit «environ la moitié» de celles existantes, selon la FNSEA.
(Avec agence)