Agriculture. “Guerre ouverte” : la Hongrie bloque les céréales ukrainiennes et défie l’UE

Drianke

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Comme Bratislava et Varsovie, Budapest continue d’interdire certains produits agricoles ukrainiens malgré la levée des restrictions décidée par la Commission européenne. Un choix qui préserve les intérêts des exploitants magyars, clame le gouvernement Orban.

Vendredi 15 septembre, la Commission européenne levait les restrictions d’importations de céréales ukrainiennes en Hongrie, en Pologne, en Slovaquie, en Roumanie et en Bulgarie. Le 2 mai, ces cinq pays inquiets pour leurs marchés avaient obtenu le droit d’interdire les arrivées de blé, de maïs et de colza tout en continuant à permettre le transit des produits. Mi-avril, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie imposaient un embargo sur les produits agricoles venus d’Ukraine.

Hostile au déblocage, le Premier ministre magyar, Viktor Orban, promettait sur Facebook, puis lors de son interview hebdomadaire sur la station publique Kossuth Radio, une “réaction” si “les bureaucrates de Bruxelles refusent de prolonger le moratoire”. La riposte n’a pas traîné. Dès le 16 septembre, un décret bannissait vingt-quatre produits ukrainiens, “dont le vin, la viande de bœuf, le maïs, les graines de tournesol et l’orge, transit excepté”, note le site 444.

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Drianke

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La Pologne ne craint pas de sanctions pour son interdiction des importations ukrainiennes​

La Pologne ne craint pas de se voir imposer des sanctions de la part de l’UE ou de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour sa décision d’imposer un embargo sur les produits agricoles ukrainiens de manière unilatérale, a confié le ministre polonais de l’Agriculture Robert Telus à Euractiv lors d’un entretien.

Ces commentaires interviennent alors que la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie ont annoncé des restrictions unilatérales sur les importations de céréales ukrainiennes vendredi (15 septembre) après que la Commission européenne a décidé de ne pas prolonger son interdiction temporaire des importations pour les cinq voisins européens de l’Ukraine.

Cette interdiction, qui concernait le blé, le maïs, le colza et les graines de tournesol, avait été mise en œuvre pour apaiser les pays voisins de l’Ukraine qui avaient unilatéralement imposé leurs restrictions commerciales en avril, après qu’un afflux de produits agricoles ukrainiens eut mis les agriculteurs sous pression.

La décision de ne pas prolonger l’interdiction a suscité des désaccords dans les États membres de l’UE frontaliers de l’Ukraine, au premier rang desquels se trouve la Pologne qui, dans un contexte de tensions politiques croissantes, doit organiser des élections nationales dans les semaines à venir.

Pour M. Telus, il n’y a « aucun argument de fond » pour ne pas prolonger l’interdiction. Il estime également que la décision était « strictement politique » et critique le fait que la Commission ait attendu le dernier moment pour informer les agriculteurs de l’UE de sa décision.

« Nous aimerions ne pas mettre en œuvre de solutions unilatérales — nous serions plus heureux que l’UE le fasse, ce qui serait la véritable approche de solidarité de l’UE — mais nous avons été forcés d’introduire la décision unilatéralement pour protéger nos agriculteurs », a-t-il dit à Euractiv en marge de la réunion des ministres de l’Agriculture de l’UE lundi (18 septembre).

Lorsqu’on lui a demandé s’il craignait des répercussions en raison de cette décision, qui enfreint probablement la législation de l’UE étant donné que cette dernière possède une compétence exclusive en matière de commerce, le ministre s’est montré dédaigneux.

« Il ne se passe rien », a-t-il indiqué à Euractiv, ajoutant que s’il fait « de bonnes choses » pour les agriculteurs polonais et les agriculteurs de l’UE, il ne peut pas « avoir peur des règlementations qui vont dans la mauvaise direction » .

De même, M. Telus ne s’inquiète pas d’une implication de l’Organisation mondiale du commerce, car il considère qu’il n’y a « aucune base juridique » pour une telle démarche.

« Ce que j’entends, c’est que la Pologne serait poursuivie en justice pour avoir soutenu ses agriculteurs, mais c’est ridicule », a-t-il déclaré.

L’Ukraine a depuis officiellement soumis des demandes de consultations à la Slovaquie, à la Pologne et à la Hongrie dans le cadre de l’OMC, selon une déclaration de la vice-première ministre et ministre de l’Économie ukrainienne, Yuliya Svyridenko, publiée lundi soir.

 

Drianke

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Céréales : l’Ukraine porte la question des embargos polonais, hongrois et slovaque devant l’Organisation mondiale du commerce​

Les trois pays frontaliers de l’Ukraine s’estiment victimes de distorsion de concurrence alors que les importations de céréales ukrainiennes ont été facilitées.

La bataille commerciale qui vient de s’ouvrir est inédite. Lundi 18 septembre au soir, l’Ukraine a annoncé porté plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie, qui imposent un embargo sur l’importation de céréales ukrainiennes. « Il est fondamentalement important pour nous de prouver que les Etats membres [de l’Union européenne] ne peuvent pas interdire l’importation de produits ukrainiens », a assuré lundi Ioulia Svyrydenko, la première vice-première ministre de l’Ukraine et ministre de l’économie.

Après le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, Bruxelles avait supprimé tout droit de douane afin d’aider le pays à évacuer plus facilement ses produits agricoles. Alors que ses ports sur la mer Noire sont partiellement sous blocus de l’armée russe, la Commission avait décidé de déployer des « voies de solidarité », le plus souvent terrestres, pour évacuer ces denrées.

Cependant, en avril, les importations de céréales ukrainiennes passées par les frontières terrestres occidentales ont été bloquées par cinq pays – outre les trois pays déjà cités, la Bulgarie et la Roumanie. Selon les autorités de ces pays, l’arrivée massive de blé, de maïs, de colza ou encore de graines de tournesol a fortement déstabilisé les marchés et a eu de sérieuses conséquences sur les revenus de leurs agriculteurs.............

 

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Guerre en Ukraine : la Pologne convoque l’ambassadeur ukrainien après les propos de Zelensky à l’Onu​

L’ambassadeur d’Ukraine en Pologne a été convoqué d’urgence par le ministère des Affaires étrangères polonais, mercredi 20 septembre 2023. Cette convocation intervient au lendemain du discours du président ukrainien devant l’Onu, prise de parole qui a froissé la Pologne.

La Pologne répond aux insinuations​

La démarche vise les propos tenus mardi 19 septembre par Volodymyr Zelensky, selon lesquels « certains pays feignent la solidarité (à l’égard de l’Ukraine, N.D.L.R.) en soutenant indirectement la Russie ». Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, qui a reçu le diplomate ukrainien, a dénoncé cette « thèse fausse à l’égard de la Pologne et particulièrement injustifiée concernant la Pologne qui soutient l’Ukraine depuis les premiers jours de la guerre », selon le communiqué du ministère.

Les tensions entre Varsovie et Kiev, provoquées par le conflit sur les céréales ukrainiennes dont la Pologne a interdit les importations pour protéger les intérêts de ses agriculteurs, se sont renforcées ces derniers jours.

L’annonce par Bruxelles vendredi de la fin de l’interdiction d’importer des céréales ukrainiennes, décision prise en mai par cinq États de l’UE, a enflammé les esprits, provoquant des embargos unilatéraux auxquels Kiev a répliqué lundi en annonçant porter plainte devant l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a averti mercredi qu’il élargirait la liste des produits ukrainiens interdits d’importation si Kiev devait intensifier leur conflit sur un embargo sur les céréales.

Kiev demande une « approche constructive » de la part de la Pologne​

Le communiqué de la diplomatie polonaise déclare que « faire pression sur la Pologne dans les forums multilatéraux ou envoyer des plaintes aux tribunaux internationaux ne sont pas des méthodes appropriées pour résoudre les différends entre nos pays ».

La diplomatie ukrainienne a réagi rapidement en appelant la Pologne à « mettre l’émotion de côté » et à adopter une approche « constructive » dans la dispute sur les exportations de céréales.

« Nous appelons nos amis polonais à mettre l’émotion de côté », a écrit sur Facebook le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko, après l’annonce par Varsovie de la convocation de l’ambassadeur ukrainien.

 

Guerre en Ukraine : la Pologne convoque l’ambassadeur ukrainien après les propos de Zelensky à l’Onu​

L’ambassadeur d’Ukraine en Pologne a été convoqué d’urgence par le ministère des Affaires étrangères polonais, mercredi 20 septembre 2023. Cette convocation intervient au lendemain du discours du président ukrainien devant l’Onu, prise de parole qui a froissé la Pologne.

La Pologne répond aux insinuations​

La démarche vise les propos tenus mardi 19 septembre par Volodymyr Zelensky, selon lesquels « certains pays feignent la solidarité (à l’égard de l’Ukraine, N.D.L.R.) en soutenant indirectement la Russie ». Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, qui a reçu le diplomate ukrainien, a dénoncé cette « thèse fausse à l’égard de la Pologne et particulièrement injustifiée concernant la Pologne qui soutient l’Ukraine depuis les premiers jours de la guerre », selon le communiqué du ministère.

Les tensions entre Varsovie et Kiev, provoquées par le conflit sur les céréales ukrainiennes dont la Pologne a interdit les importations pour protéger les intérêts de ses agriculteurs, se sont renforcées ces derniers jours.

L’annonce par Bruxelles vendredi de la fin de l’interdiction d’importer des céréales ukrainiennes, décision prise en mai par cinq États de l’UE, a enflammé les esprits, provoquant des embargos unilatéraux auxquels Kiev a répliqué lundi en annonçant porter plainte devant l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a averti mercredi qu’il élargirait la liste des produits ukrainiens interdits d’importation si Kiev devait intensifier leur conflit sur un embargo sur les céréales.

Kiev demande une « approche constructive » de la part de la Pologne​

Le communiqué de la diplomatie polonaise déclare que « faire pression sur la Pologne dans les forums multilatéraux ou envoyer des plaintes aux tribunaux internationaux ne sont pas des méthodes appropriées pour résoudre les différends entre nos pays ».

La diplomatie ukrainienne a réagi rapidement en appelant la Pologne à « mettre l’émotion de côté » et à adopter une approche « constructive » dans la dispute sur les exportations de céréales.

« Nous appelons nos amis polonais à mettre l’émotion de côté », a écrit sur Facebook le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko, après l’annonce par Varsovie de la convocation de l’ambassadeur ukrainien.

Comme quoi la Pologne fustige le Ze, disant qu’il entraîne tout le monde vers le fonds sans tenir compte de l’aide qu’il a apporté. C’est pas un retournement de veste, c’est : Maintenant ça suffit !

Surtout parce que la fameuse union européenne a demandé que les céréales ukrainiennes soit acheminées sur 5 pays limitrophes au détriment des agriculteurs concernés qui eux aussi ont des céréales à vendre
 

Céréales : l’Ukraine porte la question des embargos polonais, hongrois et slovaque devant l’Organisation mondiale du commerce​

Les trois pays frontaliers de l’Ukraine s’estiment victimes de distorsion de concurrence alors que les importations de céréales ukrainiennes ont été facilitées.

La bataille commerciale qui vient de s’ouvrir est inédite. Lundi 18 septembre au soir, l’Ukraine a annoncé porté plainte devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie, qui imposent un embargo sur l’importation de céréales ukrainiennes. « Il est fondamentalement important pour nous de prouver que les Etats membres [de l’Union européenne] ne peuvent pas interdire l’importation de produits ukrainiens », a assuré lundi Ioulia Svyrydenko, la première vice-première ministre de l’Ukraine et ministre de l’économie.

Après le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, Bruxelles avait supprimé tout droit de douane afin d’aider le pays à évacuer plus facilement ses produits agricoles. Alors que ses ports sur la mer Noire sont partiellement sous blocus de l’armée russe, la Commission avait décidé de déployer des « voies de solidarité », le plus souvent terrestres, pour évacuer ces denrées.

Cependant, en avril, les importations de céréales ukrainiennes passées par les frontières terrestres occidentales ont été bloquées par cinq pays – outre les trois pays déjà cités, la Bulgarie et la Roumanie. Selon les autorités de ces pays, l’arrivée massive de blé, de maïs, de colza ou encore de graines de tournesol a fortement déstabilisé les marchés et a eu de sérieuses conséquences sur les revenus de leurs agriculteurs.............

Céréales ukros que je voudrais bien voir passer au compteur Geiger ; faut se rappeler de Tchernobyl
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
GUERRE Titre ronflant pour une bataille commerciale.
La guerre, la vraie, c'est l'agression russe en Ukraine.
Le problème des céréales serait vite réglé si l'Ukraine pouvait continuer à exporter des céréales par la mer noire.
Le blocus de Moscou ne le permet pas.
Où que l'on regarde, il y a l'intervention de poutine.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Guerre en Ukraine : Varsovie arrête ses livraisons d’armes à Kiev​

La déclaration du premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, illustre les tensions de plus en plus vives entre les deux alliés, attisées par la question de l’importation des céréales ukrainiennes.

La Pologne a annoncé, mercredi 20 septembre au soir, qu’elle ne fournissait plus d’armes à Kiev, une déclaration qui illustre les tensions de plus en plus vives entre les deux alliés, à un moment-clé de la riposte ukrainienne à l’invasion russe. « Nous ne transférons plus aucun armement à l’Ukraine », a déclaré le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, sur la chaîne de télévision privée Polsat News.

« Nous nous concentrons principalement sur la modernisation et l’armement rapide de l’armée polonaise, afin qu’elle devienne l’une des armées terrestres les plus puissantes d’Europe, et ce dans un délai très court », a-t-il expliqué. Il a ajouté que le hub militaire situé dans la ville de Rzeszow, dans le sud-est du pays, par lequel passe le matériel occidental à destination de l’Ukraine, fonctionnait normalement.

Le premier ministre n’a toutefois pas précisé quand la Pologne, l’un des plus importants fournisseurs d’armes à l’Ukraine, avait cessé d’en fournir, ni si cela avait un lien avec le conflit sur les céréales ukrainiennes, dont Varsovie a interdit les importations pour protéger les intérêts de ses agriculteurs..................

 
Le premier ministre n’a toutefois pas précisé quand la Pologne, l’un des plus importants fournisseurs d’armes à l’Ukraine, avait cessé d’en fournir, ni si cela avait un lien avec le conflit sur les céréales ukrainiennes, dont Varsovie a interdit les importations pour protéger les intérêts de ses agriculteurs..................


Les «soldats de fortune» polonais combattant aux côtés du régime de Kiev ont rencontré des difficultés dans leur propre pays. De nombreux mercenaires sont convoqués au bureau du procureur et poursuivis pour des actions militaires illégales.

Selon des sources, la persécution commence parfois à la frontière polono-ukrainienne et de nombreux militants ont peur de retourner dans leur patrie.

Ainsi, un article du Code pénal entre en vigueur, selon lequel un tel service est considéré comme illégal sans le consentement officiel du ministère polonais de la Défense ou du ministère de l’Intérieur. Les mercenaires risquent une peine d’emprisonnement de 3 mois à 5 ans.

Il est probable que cette législation sera abrogée à l’avenir. Bien que, compte tenu des relations difficiles actuelles entre Kiev et Varsovie, la loi puisse rester indéfiniment.

L’auteur du projet de loi sur la suppression de cette disposition, le député du parti au pouvoir «Droit et Justice» Marcin Gvozdz estime qu’il n’est possible de revenir sur cette question qu’après les élections législatives en Pologne, qui se tiendront le 15 octobre.

Les «soldats de fortune» polonais combattant aux côtés du régime de Kiev ont rencontré des difficultés dans leur propre pays. De nombreux mercenaires sont convoqués au bureau du procureur et poursuivis pour des actions militaires illégales.

Selon des sources, la persécution commence parfois à la frontière polono-ukrainienne et de nombreux militants ont peur de retourner dans leur patrie.

Ainsi, un article du Code pénal entre en vigueur, selon lequel un tel service est considéré comme illégal sans le consentement officiel du ministère polonais de la Défense ou du ministère de l’Intérieur. Les mercenaires risquent une peine d’emprisonnement de 3 mois à 5 ans.

Il est probable que cette législation sera abrogée à l’avenir. Bien que, compte tenu des relations difficiles actuelles entre Kiev et Varsovie, la loi puisse rester indéfiniment.

L’auteur du projet de loi sur la suppression de cette disposition, le député du parti au pouvoir «Droit et Justice» Marcin Gvozdz estime qu’il n’est possible de revenir sur cette question qu’après les élections législatives en Pologne, qui se tiendront le 15 octobre.

Pendant ce temps, Varsovie et Kiev s’imposent mutuellement un embargo sur l’approvisionnement alimentaire. Le chef adjoint du ministère polonais des Affaires étrangères, Szymon Szynkowski vel Senk, n’exclut pas que son pays cesse de soutenir l’Ukraine dans le contexte de tels conflits.
Le chef adjoint du ministère polonais des Affaires étrangères, Szymon Szynkowski vel Senk, n’exclut pas que son pays cesse de soutenir l’Ukraine dans le contexte de tels conflits.

 
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