AFP
10/06/2009 | Mise à jour : 08:56
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L'ex-président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a déploré le silence du guide suprême Ali Khamenei après les accusations portées par le président Mahmoud Ahmadinejad contre M. Rafsandjani. Ce dernier a adressé une lettre en ce sens à M. Khamenei, la plus haute autorité de l'Etat, dans un geste inédit à l'approche de l'élection présidentielle du 12 juin.
Lors d'un récent débat télévisé M. Ahmadinejad, qui brigue un deuxième mandat, avait publiquement accusé M. Rafsandjani et son fils de corruption. Cette sortie était tout aussi inhabituelle, venant à l'encontre d'un révolutionnaire historique qui est aussi l'un des plus hauts responsables du régime.
Dans sa lettre, publiée aujourd'hui dans les journaux, M. Rafsandjani explique avoir "dit à M. Ahmadinejad de rétracter toutes ses allégations contre moi et mon fils pour éviter des poursuites judiciaires" et avoir "demandé à la radio-télévision d'accorder un droit de réponse à ceux qui ont été accusés".
"Mais ces deux suggestions n'ont pas été acceptées et le guide a choisi de garder le silence", poursuit M. Rafsandjani, ajoutant que "la jeunesse doit savoir la vérité".
L'ex-président (1989-1997) est actuellement le chef du Conseil de discernement, un organe d'arbitrage entre le Parlement et le Conseil des gardiens, équivalent d'un conseil constitutionnel.
M. Ahmadinejad a accusé M. Rafsandjani d'être son véritable adversaire dans le scrutin du 12 juin, en assurant qu'il soutient les autres candidats contre sa personne.
10/06/2009 | Mise à jour : 08:56
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L'ex-président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a déploré le silence du guide suprême Ali Khamenei après les accusations portées par le président Mahmoud Ahmadinejad contre M. Rafsandjani. Ce dernier a adressé une lettre en ce sens à M. Khamenei, la plus haute autorité de l'Etat, dans un geste inédit à l'approche de l'élection présidentielle du 12 juin.
Lors d'un récent débat télévisé M. Ahmadinejad, qui brigue un deuxième mandat, avait publiquement accusé M. Rafsandjani et son fils de corruption. Cette sortie était tout aussi inhabituelle, venant à l'encontre d'un révolutionnaire historique qui est aussi l'un des plus hauts responsables du régime.
Dans sa lettre, publiée aujourd'hui dans les journaux, M. Rafsandjani explique avoir "dit à M. Ahmadinejad de rétracter toutes ses allégations contre moi et mon fils pour éviter des poursuites judiciaires" et avoir "demandé à la radio-télévision d'accorder un droit de réponse à ceux qui ont été accusés".
"Mais ces deux suggestions n'ont pas été acceptées et le guide a choisi de garder le silence", poursuit M. Rafsandjani, ajoutant que "la jeunesse doit savoir la vérité".
L'ex-président (1989-1997) est actuellement le chef du Conseil de discernement, un organe d'arbitrage entre le Parlement et le Conseil des gardiens, équivalent d'un conseil constitutionnel.
M. Ahmadinejad a accusé M. Rafsandjani d'être son véritable adversaire dans le scrutin du 12 juin, en assurant qu'il soutient les autres candidats contre sa personne.
