Ahmed Dlimi. Pouvoir, luxure… et trahison ?

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Casablanca d'antan
VIB
On connait Oufkir et Basri, les deux anciens numéros 2 du régime. Mais on connait moins celui qui a “régné” entre les deux. Dlimi, le plus sanguinaire, le plus extravagant. Et sans doute le plus mystérieux. TelQuel a mené l’enquête pour vous rapprocher de la vie, et de la mort, de cet homme au destin exceptionnel.


"Ce soir aux environs de 19 heures, après avoir quitté le palais royal, le général Ahmed Dlimi est mort dans un accident de la circulation contre
un camion dont le chauffeur a pris la fuite”. Le communiqué officiel diffusé par la radio et la télévision nationales, dans la soirée du 25 janvier 1983, est laconique. Il renseigne peu sur la puissance de l’homme qui vient de disparaître, Ahmed Dlimi. L’homme qui pèse le plus dans ce Maroc du début des années 1980. Après le roi, bien sûr.
Le personnage qui vient de mourir des suites d’un “accident de la circulation”, version que personne n’a jamais corroborée, contrôlait l’armée (la guerre du Sahara, c’est lui), les renseignements et même les proches du sérail. Avant de revenir sur les mystérieuses circonstances de sa mort, examinons le parcours ô combien mouvementé de Dlimi. Le général, le policier et, surtout, l’homme.

http://www.telquel-online.com/396/couverture_396.shtml


Voyant ses militaires se retourner contre lui à deux reprises, le roi décide de les “dépolitiser” en leur tendant la carotte de l’affairisme. Le message, tel qu’il a été clairement perçu par les uns et les autres : “Ne vous occupez pas de politique, il y a des gens pour ça. Pensez plutôt à vous enrichir”
 
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