Une petite analyse au même sujet:
gouvernement Benkirane II marque un nouveau virage. Les technocrates font leur grand retour.
Lorsqu’il a formé son premier gouvernement, Abdelilah Benkirane était en bien meilleure position que celle dans laquelle il s’est retrouvé après le retrait des ministres istiqlaliens.
D’abord, Abdelilah Benkirane, à qui le PJD a délégué la mission de conduire les négociations, n’a trouvé que le RNI qui était ouvert à l’idée de quitter les bancs de l’opposition pour le rejoindre à la majorité. Ceci, alors que les deux formations se sont livrés une lutte sans merci. Au début, lors des échéances électorales, ensuite dans l’hémicycle par joutes verbales interposées. L’affaire des primes entre le patron du RNI, Salaheddine Mezouar, et le trésorier du royaume, Noureddine Bensouda, en a été l'illustration la plus spectaculaire.
Le PJD s’est ainsi retrouvé à justifier une alliance avec un RNI qu'il a diabolisé auparavant, le présentant notamment comme un parti corrompu. Ce n’est pas ce qui a facilité le début des négociations.
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