AIPAC et origine

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Qu'en pensent les habitants de l'Amérique . C'est un pays à majorité "chrétien" . C'est leur argent . Pourquoi il acceptent ces tromperies ?

D'après une étude réalisée en 2014 par le Pew Research Center, 70,6 % des Américains se "déclarent chrétiens " (dont 46,5 % protestants et 20,8 % catholiques), 22,8 % n'ont pas de religion et 5,9 % pratiquent une autre religion (judaïsme - 1,9 %, islam - 0,9 %, bouddhisme - 0,7 %, hindouisme - 0,7 %, autres religions - 1,8 %)
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L'AIPAC ou American Isr ael Public Affairs Committee est un lobby créé en 1963 aux États-Unis visant à soutenir Isr aël

L'AIPAC soutient fortement la droite israélienne, et est réputé proche du Likoud. L'AIPAC s'appuie sur un réseau de plus de soixante-dix organisations sionistes qui lui sont affiliées, dont les représentants siègent à son comité directeur. Chaque année, l'AIPAC organise une conférence à Washington avec la présence de hauts responsables politiques des deux pays tels que Hillary Clinton, Bill Clinton, Barack Obama, Joe Biden, Donald Trump, George W. Bush, Benyamin Netanyahou, Paul Ryan, Ariel Sharon ou Ehud Olmert.

Il est considéré comme un des lobbys les plus """puissants des États-Unis""" ayant plus de 5 million membres.
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Objectifs principaux​

  • Faire du lobbying pour défendre les intérêts israéliens
  • S'assurer du veto des États-Unis contre toute résolution de l'ONU condamnant les actions israéliennes
  • Assurer une aide financière généreuse envers Isra ël
  • Assurer une aide militaire généreuse envers Isr aël
  • Préparer la future génération de leaders pro-israéliens
  • Surveiller les votes et les propos des politiciens américains concernant tout ce qui est lié de près ou de loin à Isr aël
  • Coordonner et orienter les donations des donateurs juifs américains aux politiciens candidats aux élections

Origines et fondation​

En 1951, soit 3 ans après la naissance de l'État d'Isr aël, Isaiah Kenen (en) un employé du ministère des Affaires étrangères israélien lance le American Zionist Committee for Public Affairs. L'organisation devient une aile du American Zionist Council (en).

En 1963, le département américain de la Justice de l'administration Kennedy ordonne à l'American Zionist Committee de s'enregistrer comme un agent étranger.

La même année, le lobby décide alors de changer de nom pour devenir le American Isr ael Public Affairs Committee (AIPAC)et il reformé sous un nouveau nom par Isaiah Kenen, Isadore Breslau et Joseph Ottenstei


Pour David Siegler, professeur de sciences politiques à UCLA : « La tension entre l'administration Eisenhower et les sympathisants d'Isr aël était si forte, qu'il y avait des rumeurs (qui s'avèrent non fondées) au sujet de l'imminence d'une enquête des autorités américaines sur le Conseil sioniste d'Amérique. Ainsi a été constitué un lobby indépendant, qui des années plus tard a été renommé AIPAC
 

Pièces jointes

Depuis plusieurs décennies, la pièce maîtresse de la politique moyen-orientale des Etats-Unis a été le soutien à Israël : ils prennent son parti dans les négociations de paix et, chaque année, Israël continue de recevoir trois milliards de dollars d'aide américaine. Pourquoi ce soutien aussi considérable et aussi constant ?

Telle est la question à laquelle entendent répondre John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, deux universitaires américains réputés. Dans ce livre extrêmement documenté, ils démontrent que ce soutien ne peut s'expliquer par des intérêts stratégiques communs ni par des impératifs moraux.

Et qu'il est surtout dû à l'influence d'un lobby qui travaille activement à l'orientation de la politique étrangère américaine dans un sens pro-israélien, qui exerce des pressions efficaces sur le Congrès, les présidents et leur administration et qui jouit d'une influence considérable sur l'université et les médias.

Ce lobby a ainsi joué un rôle clé dans la politique américaine au Moyen-Orient sous l'administration Bush au nom de la " lutte contre le terrorisme ". John J. Mearsheimer et Stephen M.

Walt montrent que cette politique n'était ni dans l'intérêt national des Etats-Unis ni dans celui d'Israël sur le long terme. Ils ouvrent un débat nécessaire pour l'avenir de la paix dans cette région du monde.

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Le système de santé aux us: La grosse dégradation depuis ces 30 dernières années
fin du mur de Berlin en 1989 :
pillage du pays comme dans d'autres : Qui détient les intérêts des dettes ?
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Pièces jointes

Dernière édition:
Avec quoi ils payent puisqu'ils vivent eux mêmes sous perfusion ? Ils se moquent de QUI ?
Combien de millions pauvres aux us ?
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L'administration Biden a annoncé samedi une vente d'armes de 8 milliards de dollars à Isr aël, qui doit encore être validée par le Congrès. Celle-ci comprend notamment des munitions de défense antiaérienne.

L'administration américaine de Joe Biden a annoncé, samedi 4 janvier, une vente d'armes à Is raë l estimée à 8 milliards de dollars, peu avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

La vente, qui doit encore être approuvée par le Congrès, comprend notamment des munitions de défense antiaérienne, selon une source proche du dossier.

Avant son départ du pouvoir, Joe Biden balaie ainsi une nouvelle fois la pression mise par certaines organisations de défense des droits humains et des élus démocrates qui s'opposent à de telles ventes à Isr aël.


"Le président a exprimé de manière claire qu'Israël a le droit de défendre ses citoyens, conformément au droit international et au droit humanitaire international, et de dissuader toute agression venant de l'Iran et de ses organisations affiliées", a déclaré cette même source.

"Les États-Unis sont complices de toutes ces atrocités"​

Lors d'un discours au Congrès en novembre, l'élu de gauche Bernie Sanders avait plaidé pour une fin de ces ventes d'armes.

Avec AFP
 
On va nous expliquer ensuite qu’il n’y a pas de problème avec eux. Il faut lire le Talmud, tout y est.

Déjà à l'époque de St Louis ils avaient été démasqués quand il a été découvert qu'ils avaient montré un faux Talmud expurgé des horreurs contre les goys...St Louis l'a eu mauvaise et les avaient punis.

Aujourd'hui ce sont les dirigeants occidentaux
et arabes qui leur mangent dans la main quelles que soient les horreurs suprémacistes commises.

Ils massacrent en bonne conscience ONG occidentales et 200 journalistes...alors que pour un journaliste emprisonné qlq part dans un pays qui ne se couche pas devant Israel on nous fait un kaka nerveux avec leurs medias puissants.

Près de 200 ambulances écrasées par des obus alors que les secouristes sont déchiquettés dedans.

Sans parler des enfants et bébés visés par les snipers franco israeliens qui reviennent comme une fleur en France.

En même temps quand les politiques soumis bradent la France à Tel Aviv rien d'étonnant.


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Avec quoi ils payent puisqu'ils sont eux même sous perfusion ? Hypocrisie . C'est "gratuit" mais combien ça va couter
en réalité ? La complicité du gouv us fr gb en grande partie .Et les opposions sont ou ?
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Publié le 01/03/2025 08:55 Mis à jour le 01/03/2025 11:02
Un bulldozer israélien détruit une rue lors d'un raid dans le camp de réfugiés palestiniens de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 19 février 2025. (ZAIN JAAFAR / AFP)


Après plus de 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, et alors qu'une trêve est en vigueur depuis le 19 janvier, les Etats-Unis ont annoncé, vendredi 28 février, avoir approuvé la vente à Isr aël de munitions, de bulldozers, de bombes, d'ogives et de kits de guidage pour un montant de trois milliards de dollars. Cette vente "améliorera la capacité d'Isra ël à faire face aux menaces actuelles et futures, renforcera la défense de son territoire et servira de moyen de dissuasion", a souligné l'Agence américaine de coopération en matière de défense et de sécurité dans un communiqué.

Début février, l'administration Trump avait déjà approuvé la vente de bombes, munitions et missiles d'une valeur totale de 7,4 milliards de dollars à Israël. Une première cargaison d'armes lourdes américaines avait été livrée quelques jours plus tard, avait annoncé le ministère de la Défense israélien, évoquant "un atout important pour l'armée" de l'Etat hébreu.

La dernière phase de l'accord entre Isr aël et le Hamas prévoit la reconstruction du territoire palestinien dévasté, un chantier gigantesque estimé par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars. Grand soutien d'Is raël, Donald Trump a lancé l'idée d'une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la "Riviera du Moyen-Orient", une fois vidée de ses habitants. Salué par l'extrême droite israélienne, ce plan a été rejeté par les pays arabes et la plupart des pays occidentaux, l'ONU mettant de son côté en garde contre un "nettoyage ethnique" à Gaza.
 

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Rien à faire...les merdias français sont gangrenés

par une idéologie mortifère qui déshumanise

les non occidentaux.

Les occidentaux qui tiennent un double

langage et appliquent un double standard.

Imagine juste un chroniqueur arabe qui dirait

sur un plateau qu'il faut déporter des sionistes

immigrants même venus de plusieurs continents

pour prendre la place des autochtones.

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Aux États-Unis, l’arrestation filmée de l’étudiante propalestinienne Rumeysa Ozturk choque​

Vincent Gibert
jeu. 27 mars 2025 à 12:30 PM UTC+1


L’étudiante turque Rumeysa Ozturk lors de son arrestation en pleine rue à Somerville (Massachussets), le 25 mars 2025.

@daniel Boguslaw X L’étudiante turque Rumeysa Ozturk lors de son arrestation en pleine rue à Somerville (Massachussets), le 25 mars 2025.
ÉTATS-UNIS - C’est le dernier exemple en date de la volonté de l’administration Trump de museler le mouvement propalestinien sur les campus universitaires aux États-Unis. Mardi 25 mars, les autorités américaines ont arrêté et placé en détention une étudiante turque, dans une affaire devenue très médiatique après la diffusion d’une vidéo de l’arrestation.

Rumeysa Ozturk, de confession musulmane, se rendait chez des amis ce soir-là pour rompre son jeûne du ramadan, lorsqu’elle a été arrêtée en pleine rue par des agents du département de la Sécurité intérieure près de son appartement à Somerville, dans le Massachusetts.

L’université de Columbia à New York plie face à Donald Trump, qui menaçait de couper ses subventions


Mercredi, un journaliste d’investigation, Daniel Boguslaw, a publié sur son compte X une vidéo où l’on voit l’étudiante encerclée, avant d’être menottée et emmener dans un véhicule.

Cliquez ici pour le faire.
Des registres de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE, services de l’immigration) ont ensuite montré qu’une personne portant le nom de Rumeysa Ozturk était détenue dans un centre de détention en Louisiane mercredi, indique le New York Times.
 

Un article co-signé dans le journal universitaire​

Selon un document judiciaire consulté mercredi par l’AFP, l’étudiante a déposé une requête pour obtenir des autorités qu’elles expliquent sur quelles bases légales elles l’ont arrêtée. Aux termes de cette requête, un juge a décidé qu’elle ne pouvait pas être légalement transférée en dehors de l’État du Massachusetts, où elle étudie à l’université Tufts et aspire au doctorat.


L’avocate de la jeune femme a pour sa part souligné que son visa était valide, mais un communiqué du département de la Sécurité intérieure obtenu par le New York Times a précisé que Rumeysa Ozturk s’est « engagée dans des activités de soutien » au Hamas, en faisant un « motif pour mettre fin à son visa ». De son côté, l’université a reçu l’information selon laquelle son visa avait pris fin.

Rumeysa Ozturk a co-signé en mars 2024 un article dans son journal universitaire, le Tufts Daily, critiquant la façon dont son établissement gérait le mouvement de contestation contre la guerre menée par Israël à Gaza.

Comme le rapporte le New York Times, Tricia McLaughlin, porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure, a déclaré que l’étudiante avait été arrêtée en vertu d’une disposition rarement utilisée de la loi sur l’immigration et la nationalité. Celle-ci prévoit que le secrétaire d’État peut engager une procédure d’expulsion contre tout ressortissant étranger dont la présence aux États-Unis est considérée comme une menace pour les intérêts de la politique étrangère du pays.

L’administration Trump l’utilise également pour tenter d’expulser Mahmoud Khalil. La police fédérale de l’immigration avait arrêté début mars cette figure des manifestations propalestiniennes à Columbia, un détenteur de la carte verte de résident permanent que le gouvernement veut expulser coûte que coûte. Une manœuvre contestée en justice et qui suscite un vif émoi aux États-Unis, notamment parmi les défenseurs de la liberté d’expression.

Manifestation de soutien à Somerville​

« L’administration Trump s’en prend une par une aux personnes pour des discours qu’ils n’aiment pas. Rumeysa Ozturk, boursière, a été prise en embuscade dans la rue pour avoir critiqué la politique étrangère américaine. Il ne s’agit pas de contrôle de l’immigration. C’est de la répression politique. Elle doit être libérée immédiatement », a réagi sur X l’élue démocrate de l’État de New York Nydia Velazquez.


« C’est de l’autoritarisme, et nous ne le laisserons pas faire », a lui tonné sur le même réseau social le sénateur démocrate du Massachusetts Ed Markey.

Mercredi, des centaines de personnes se sont rassemblées à Somerville pour exiger la libération et le retour de Rumeysa Ozturk sur son campus.


Cliquez ici pour le faire.
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a pris en grippe les grandes universités accusées de laisser prospérer sur leurs campus des manifestations propalestiniennes qu’il juge relever de """l’antisémitisme.""""""

Le cas le plus emblématique, ces dernières semaines, est celui de la prestigieuse université new-yorkaise de Columbia, que le président américain accuse de laxisme et de ne pas suffisamment protéger les étudiants juifs sur le campus. Son gouvernement a pour l’heure coupé 400 millions de dollars de subventions fédérales à l’université pour la faire plier et menacé les autres établissements de renom comme Harvard ou Stanford de subir le même sort s’ils ne suivent pas ses directives.


Le HuffPost :
 
Que fait l'hypocrite erdogan ? La grande G.......
La secte de lâches se permet d'infiltrer ce faux gouv et donner des ordres via la corruption .
330 millions d'habitants. Cette personne a le droit de soutenir n'importe quel parti .Liberté d'expression .
A qui appartient la terre ou ils vivent ? quand sont ils venus ?
DE quel droit ces crapules donnent des ordres

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en. 28 mars 2025 à 1:48 PM UTC+1


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enquete - L’étudiante avait cosigné un article critiquant la façon dont son université gérait le mouvement de contestation contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza

L’étudiante turque Rumeysa Ozturk a été arrêtée aux Etats-Unis par la police de l’immigration. Son avocate a accusé jeudi les agents de l’avoir « enlevée », dans le cadre de la répression de l’administration Trump contre les militants propalestiniens sur les campus. « Nous devrions tous être horrifiés de la manière dont (le ministère de la Sécurité intérieure) a enlevé Rumeysa en plein jour », s’indigne dans un communiqué son avocate, Mahsa Khanbabai.

L’étudiante turque en doctorat à l’université Tufts près de Boston (nord-est) est détenue par le ministère de la Sécurité intérieure (DHS) depuis mardi. Elle avait cosigné en mars 2024 un article dans son journal universitaire, le Tufts Daily, critiquant la façon dont son établissement gérait le mouvement de contestation contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.

« Moment terrifiant »​

« Le grand public a vu la vidéo du moment terrifiant quand un groupe d’agents du DHS portant des vêtements de ville et des masques ont entouré Rumeysa dans la rue, alors qu’elle était en chemin pour retrouver des amis et rompre son jeûne de ramadan », souligne l’avocate Mahsa Khanbabai. « Rien dans cette vidéo n’indique que ce sont des agents des forces de l’ordre et de quelle agence (ils seraient). Cette vidéo devrait glacer le sang de tout le monde », ajoute-t-elle.


L’étudiante a déposé une requête pour obtenir des autorités qu’elles expliquent sur quelles bases légales elles l’ont arrêtée, selon un document judiciaire consulté merc

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Publié le : 16/10/2018 - 00:51

Le podium du 200 m des JO de Mexico : Tommie Smith (c), Peter Norman (g) et John Carlos (d).
Le podium du 200 m des JO de Mexico : Tommie Smith (c), Peter Norman (g) et John Carlos (d). Hulton Archive/Getty Images

Par : Christophe Carmarans

C’est l’une des photos les plus célèbres du XXe siècle, celle du podium du 200 m des JO de Mexico, deux poings gantés de noir qui transpercent la nuit olympique, ceux des athlètes américains Tommie Smith et John Carlos respectivement médaillés d’or et de bronze sur la distance, ce mercredi 16 octobre 1968.

C’est une photo iconique, car symbole d’un combat qui prend le monde à témoin et trouve encore, on le lira plus loin, un écho certain cinquante ans plus tard : la lutte des Afro-américains pour plus d’égalité et de justice dans une Amérique qui n’est pas encore débarrassée de ses démons d’autrefois. Comme toujours dans ce type d’événement, tout est affaire de contexte et celui de 1968 est explosif aux États-Unis : la guerre du Vietnam où les Américains s’enlisent, les campus universitaires où la contestation s’étend et des tensions raciales toujours vives, exacerbées par l’assassinat de Martin Luther King le 4 avril, à Memphis.
 

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De Prague à Paris, de Belgrade à Varsovie en passant par Londonderry et Tokyo, une partie de la planète est atteinte d’une poussée de fièvre en 1968 et Mexico n’est pas en reste. Dix jours avant l’ouverture des Jeux, programmés du 12 au 27 octobre, les militaires tirent sur les manifestants place des Trois-Cultures, une répression sanglante du mouvement étudiant qui fait 44 morts d’après le bilan officiel, mais environ 300 selon les médias étrangers présents à Mexico, dont la célèbre journaliste italienne Oriana Fallaci, blessée lors de l’affrontement.

Sur les pistes aussi, ça chauffe en cette année 68 et particulièrement dans le sprint. Le 20 juin, lors des championnats des États-Unis d’athlétisme à Sacramento, le record du monde du 100 m est égalé ou battu à cinq reprises en l’espace de deux heures et demie, une soirée baptisée depuis « The Night of Speed » à laquelle participe le Français Roger Bambuck bref corecordman du monde avec un temps de 10 secondes sur 100 m, temps battu un peu plus tard par Jim Hines, Ronnie Ray Smith et Charlie Greene, tous trois crédités de 9 secondes 9 dixièmes au chronométrage manuel. La barrière mythique des 10 secondes sur 100 m est franchie pour la première fois !

Un climat électrique


Une statue à la mémoire du geste de Smith et Carlos a été érigée sur le campus de San Jose State le 17 octobre 2005.
Une statue à la mémoire du geste de Smith et Carlos a été érigée sur le campus de San Jose State le 17 octobre 2005. Photo:
 
Du coup, la victoire de Tommie Smith sur John Carlos en finale du 200 m (en 20 secondes 3 dixièmes contre 20 secondes 4 dixièmes) passe relativement inaperçue ce soir-là, car Smith est déjà recordman du monde de la distance depuis 1966, dans un temps de 20.0 réalisé sur cette même piste du John Hughes Stadium de Sacramento.
 
Comme dans le pays, des tensions existent entre les Noirs et certains Blancs de l’équipe, lesquels sont d’ailleurs totalement absents des épreuves de sprint. L’idée de boycotter les Jeux en signe de protestation germera un moment dans l’esprit de quelques-uns, sensibles au discours du mouvement révolutionnaire des Black Panthers et révoltés aussi par différents événements survenus durant l’année, notamment l’exclusion de l’université d’El Paso (UTEP) de onze athlètes noirs – dont le sauteur en longueur Bob Beamon – qui avaient refusé d’affronter les mormons ségrégationnistes de l’université Brigham Young (BYU), quelques jours après l’assassinat de Martin Luther King, au mois d’avril. Boycotter les Jeux de Mexico, Tommie Smith y a déjà pensé avant en rejoignant, dès octobre 1967, l’Olympic Project for Human Rights fondé par Harry Edwards, un jeune enseignant en sociologie qu’il a rencontré sur le campus de l’université d’état de San José.


John Carlos sort en tête du virage devant Tommie Smith et le Français Roger Bambuck.
John Carlos sort en tête du virage devant Tommie Smith et le Français Roger Bambuck. Jerry Cooke/Sports Illustrated/Getty Images
L’action plutôt que le boycott


Ce « projet olympique pour les droits de l’homme » est une organisation destinée à protester contre la ségrégation et le racisme dans le sport. Elle émet quatre revendications en particulier : que l’Afrique du Sud et la Rhodésie (futur Zimbabwe) soient bannies du mouvement olympique, que Mohammed Ali récupère le titre de champions du monde poids lourd qui lui avait été retiré, qu’Avery Brundage démissionne de son poste de président du CIO et que davantage d’Afro-américains soient embauchés comme assistants dans les sports scolaires et universitaires.
Lui-même ancien lanceur de disque et aujourd’hui sociologue reconnu, Harry Edwards signera d’ailleurs en 1969 The Revolt of the Black Athlete, un ouvrage de référence dans lequel il fait intervenir Smith et Carlos, mais également le boxeur Mohammed Ali et le basketteur Kareem Abdul-Jabbar, autres légendes du sport. Plutôt que de boycotter les Jeux, Smith, Carlos, mais également leur ami Lee Evans, futur champion olympique sur 400 m, ont une autre idée en tête : se servir de cette superbe plate-forme que leur offre des JO désormais retransmis en Mondovision pour exprimer leur colère à la face de la Terre. À condition bien entendu de monter sur les podiums, ce dont ils ne doutent pas un seul instant.

Envoyé spécial du quotidien L’Équipe à Mexico, lui-même ancien sprinteur international et futur écrivain, Guy Lagorce est l’un des premiers journalistes à se douter que quelque chose se trame, comme il le relate a posteriori dans un article du Monde publié en septembre 2000 : « Les athlètes africains, écrit-il, me préviennent le premier jour : 'Viens vite au village olympique, il se passe des trucs. D'habitude, c'est à peine si les Noirs américains nous adressent la parole ; cette année, ils nous appellent "frères", nous achètent nos boubous, nos colliers, et ils portent tous un macaron avec écrit dessus "Project for Human Rights "'. »
 
  • Le gouvernement va examiner plus de 255 millions de dollars de contrats et 8,7 milliards de subventions accordés à Harvard, affirmant que « l’université doit faire bien plus pour conserver le privilège de recevoir l’argent durement gagné par les contribuables ».

  • Cette action s’inscrit dans une offensive plus large contre de grandes universités américaines : Columbia ayant déjà vu 400 millions de dollars de subventions suspendues, le tout présenté comme faisant partie des efforts du gouvernement « pour lutter contre l’antisémitisme ».
afp
 
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