Bruxelles se prononcera, mercredi prochain, sur linscription ou non de la compagnie algérienne sur la liste noire européenne.
Le tapage médiatique, cette semaine, autour de la panne dun moteur dun A380 de Qantas et les commentaires alarmistes des journaux télévisés sur la fiabilité du géant dAirbus, ont une nouvelle démontré, que le secteur de laérien, sans doute, à cause dune communication mal adapté, suscitait toujours autant de fantasmes.
Cet incident a aussi et surtout occulté, une affaire aux conséquences financières, politiques et diplomatiques, bien plus importantes. Dans quelques jours, mercredi prochain, Bruxelles dira si elle inscrit sur la liste noire européenne, Air Algérie. Si cette décision est entérinée par les 25, elle signifiera, tout simplement, larrêt total des vols dAir Algérie sur lEurope. Aucun état ne prendra alors le risque de faire voler sur son territoire les appareils dune compagnie peu sûre.
Air Algérie est une compagnie étatique, et il y a fort à parier que les conséquences de cette décision européenne auront de sérieuses répercussions sur les relations diplomatiques et économiques entre Paris et Alger. A demi-mots, les compagnies françaises desservant lAlgérie reconnaissent quelles craignent des représailles de la part de laviation civile algérienne, en leur refusant certains vols, par exemple.
En juillet dernier, Bruxelles, avait lancé, un premier ultimatum, à Air Algérie. Dans son journal officiel, la commission y dénonçait de nombreux manquements dans les domaines de la navigabilité, de lexploitation des appareils mais aussi des infractions sur les licences des personnels navigants et des problèmes concernant la sécurité des transports de marchandises.
Il y a quelques temps, dans les colonnes du journal El Watan, le président du syndicat des techniciens de maintenance est allé encore plus loin. Selon lui, le remplacement anarchique de la direction de la maintenance, un relâchement dans la formation, a conduit Air Algérie dans une situation inquiétante. Lemnouar Azzoug, cest son nom a depuis été suspendu.
Le patron dAir Algérie, Abdelwahid Bouabdellah, un député FLN, nommé par le président Bouteflika se défend de ces attaques. Il estime que la compagnie paie la gabegie de 20 ans de laisser aller. Il nie les problèmes de sécurité tout en reconnaissant une certaine nonchalance, voir un certain laxisme de ses employés.
Le tapage médiatique, cette semaine, autour de la panne dun moteur dun A380 de Qantas et les commentaires alarmistes des journaux télévisés sur la fiabilité du géant dAirbus, ont une nouvelle démontré, que le secteur de laérien, sans doute, à cause dune communication mal adapté, suscitait toujours autant de fantasmes.
Cet incident a aussi et surtout occulté, une affaire aux conséquences financières, politiques et diplomatiques, bien plus importantes. Dans quelques jours, mercredi prochain, Bruxelles dira si elle inscrit sur la liste noire européenne, Air Algérie. Si cette décision est entérinée par les 25, elle signifiera, tout simplement, larrêt total des vols dAir Algérie sur lEurope. Aucun état ne prendra alors le risque de faire voler sur son territoire les appareils dune compagnie peu sûre.
Air Algérie est une compagnie étatique, et il y a fort à parier que les conséquences de cette décision européenne auront de sérieuses répercussions sur les relations diplomatiques et économiques entre Paris et Alger. A demi-mots, les compagnies françaises desservant lAlgérie reconnaissent quelles craignent des représailles de la part de laviation civile algérienne, en leur refusant certains vols, par exemple.
En juillet dernier, Bruxelles, avait lancé, un premier ultimatum, à Air Algérie. Dans son journal officiel, la commission y dénonçait de nombreux manquements dans les domaines de la navigabilité, de lexploitation des appareils mais aussi des infractions sur les licences des personnels navigants et des problèmes concernant la sécurité des transports de marchandises.
Il y a quelques temps, dans les colonnes du journal El Watan, le président du syndicat des techniciens de maintenance est allé encore plus loin. Selon lui, le remplacement anarchique de la direction de la maintenance, un relâchement dans la formation, a conduit Air Algérie dans une situation inquiétante. Lemnouar Azzoug, cest son nom a depuis été suspendu.
Le patron dAir Algérie, Abdelwahid Bouabdellah, un député FLN, nommé par le président Bouteflika se défend de ces attaques. Il estime que la compagnie paie la gabegie de 20 ans de laisser aller. Il nie les problèmes de sécurité tout en reconnaissant une certaine nonchalance, voir un certain laxisme de ses employés.