salam
Un roi africain avait un ami d'enfance qui était très proche de lui. Cet ami avait une habitude curieuse : quelque soit l'évènement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait : " Al Hamdoullillah ! " [Louange à Dieu].
Un jour, le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bêtise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce.
Au moment où cet accident arriva, l'ami, pensant que le roi avait perdu au moins sa main et se rendant finalement compte que ce n’était que son pouce, se rassura et dit comme à son habitude : " Al Hamdoullillah ! ".
Cette dernière parole rendu fou furieux le roi ! Perdre son pouce et entendre son ami louer Dieu, c’était incompréhensible pour lui ! Sans hésiter, il jeta son ami en prison.
Un an plus tard, le roi chassait hors de son royaume et se fit capturer par une tribu dont il ignorait l’existence ! Trainé comme un animal jusqu’à leur village, il fut attaché à un tronc ! Tous les membres du village apportèrent du bois qu’ils déposèrent tout autour de lui et il comprit quel châtiment l’attendait : Il allait être brûlé vif ! Pour être mangé ? Pour un sacrifice pour leur dieu ? Quelle importance, il était effrayé à l’idée d’une telle souffrance !
Mais au moment où, ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce. Immédiatement ils se prosternèrent devant lui et le chef du village, honteux, le détacha ! Le roi remarqua que la main d’une statue représentant une de leur divinité avec une main sans pouce ! Cette tribu l’avait certainement associé à ce dieu. Il n’avait plus à s’en faire et pu s’en aller sans être inquiété par eux !
Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce. A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler à son ami.
" Tu avais raison, mon ami, j’ai perdu mon pouce Al Hamdoullillah ! "
A la fois choqué et heureux, il lui raconta toute l’histoire !
" Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en prison si longtemps. C'était mal de ma part de t'avoir fait cela ".
Son ami lui répondit : " Mais non, Al Hamdoullillah ! "
" Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être qualifié de Al Hamdoullillah ? "
" Si je n'avais pas été en prison, j'aurais été avec toi. Penses-tu qu’ils m’auraient relâché moi ? "
" Sois attentif envers Allah, tu Le trouveras devant toi. Rappelles toi de Lui dans l'aisance, IL se rappellera de toi dans l'adversité.
Sache que ce qui t'a manqué ne pouvait t'être destiné et ce qui t'a atteint ne pouvait te manquer.
Sache que la victoire accompagne l'endurance, que le soulagement arrive après l'affliction comme la facilité après la difficulté ".
(Rapporté par Thirmidi)
Un roi africain avait un ami d'enfance qui était très proche de lui. Cet ami avait une habitude curieuse : quelque soit l'évènement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait : " Al Hamdoullillah ! " [Louange à Dieu].
Un jour, le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bêtise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce.
Au moment où cet accident arriva, l'ami, pensant que le roi avait perdu au moins sa main et se rendant finalement compte que ce n’était que son pouce, se rassura et dit comme à son habitude : " Al Hamdoullillah ! ".
Cette dernière parole rendu fou furieux le roi ! Perdre son pouce et entendre son ami louer Dieu, c’était incompréhensible pour lui ! Sans hésiter, il jeta son ami en prison.
Un an plus tard, le roi chassait hors de son royaume et se fit capturer par une tribu dont il ignorait l’existence ! Trainé comme un animal jusqu’à leur village, il fut attaché à un tronc ! Tous les membres du village apportèrent du bois qu’ils déposèrent tout autour de lui et il comprit quel châtiment l’attendait : Il allait être brûlé vif ! Pour être mangé ? Pour un sacrifice pour leur dieu ? Quelle importance, il était effrayé à l’idée d’une telle souffrance !
Mais au moment où, ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce. Immédiatement ils se prosternèrent devant lui et le chef du village, honteux, le détacha ! Le roi remarqua que la main d’une statue représentant une de leur divinité avec une main sans pouce ! Cette tribu l’avait certainement associé à ce dieu. Il n’avait plus à s’en faire et pu s’en aller sans être inquiété par eux !
Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce. A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler à son ami.
" Tu avais raison, mon ami, j’ai perdu mon pouce Al Hamdoullillah ! "
A la fois choqué et heureux, il lui raconta toute l’histoire !
" Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en prison si longtemps. C'était mal de ma part de t'avoir fait cela ".
Son ami lui répondit : " Mais non, Al Hamdoullillah ! "
" Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être qualifié de Al Hamdoullillah ? "
" Si je n'avais pas été en prison, j'aurais été avec toi. Penses-tu qu’ils m’auraient relâché moi ? "
" Sois attentif envers Allah, tu Le trouveras devant toi. Rappelles toi de Lui dans l'aisance, IL se rappellera de toi dans l'adversité.
Sache que ce qui t'a manqué ne pouvait t'être destiné et ce qui t'a atteint ne pouvait te manquer.
Sache que la victoire accompagne l'endurance, que le soulagement arrive après l'affliction comme la facilité après la difficulté ".
(Rapporté par Thirmidi)