La guerre perdue de lAmérique
Les Etats-Unis ont-ils perdu la guerre de linformation?
Cest la question que se posent les spécialistes en communication aux Etats-Unis.
Il y a quelques années, lAmérique était considérée grâce
à son agence Associated Press (AP) avec ses 145 bureaux aux Etats-Unis
et 95 dans 72 pays dans le monde, comme le maître de linformation.
Son réseau de presse écrite puissant avec le Washington
Post et New York Times, son bloc audiovisuel comme ABC et surtout CNN, avaient depuis la Seconde
Guerre mondiale dominé linformation dans le monde.
Mais depuis le début de la guerre en Afghanistan, en 2001,
la troisieme guerre en Irak, qui a débuté en 2003,les Américains ont, peu à peu, perdu la bataille de la communication et surtout la guerre de linformation et cela à cause
de la concurrence très active de la chaîne de télévision arabe,
Al Jazeera. Même la secrétaire dEtat américaine,
Hillary Clinton, la reconnu lors dun discours au Congrès,
indiquant que lAmérique a aussi perdu la bataille de
linformation face à la qualité et à la richesse de linformation
des nouvelles télévisions chinoises et russes, a rapporté lagence Itar-Tass.
Les médias privés américains ne sont pas à même de transmet-tre
les valeurs américaines, déplore encore Hillary Clinton.
Al Jazeera diffuse ses émissions à travers le monde sur
tous les continents, les Chinois ont créé un réseau de télévision multilingue Cctv et la Russie possède une chaîne anglophone nommée Russia Today, a rappelé Mme Clinton, alors que linfluence de Washington ne
cesse de diminuer.
Pour remédier à cette forte concurrence, le Département
dEtat a créé, daprès la femme politique, des pages en arabe et en persan sur Twitter et prévoit de lancer ces microblogs en russe et chinois.
Mais cette méthode de forcing médiatique ne sert à rien,car ce qui compte, cest lobjectivité de linformation et léchec de la tentative dinfluence médiatique de la télévision Al Hurra (la libre en arabe)
une chaîne de télévision en arabe financée par les Etats-Unis
et créée pour réduire linfluence des chaînes Al Jazeera et
Al-Arabiya dans les pays arabes et qui est financée par le Congrès américain et placée sous lautorité du Broadcasting board of Governors, en est le parfait exemple.Même si cest Al Hurra qui annonça, en premier,la mort de Saddam Hussein le 30 décembre 2006, Al Jazeera la effacé quelques secondes après en diffusantlimage choquante de la pendaison de lex-président irakien.
La course vers linformation est lautre facteur de réussite
des chaînes arabes sur les médias américains.Le Département américain a même créé une version Al Hurra pour lIrak pour contrer linfluence dAlJazeera, mais aussi celle des nouvelles télévisions
irakiennes comme Al Baghdadia, une télévision indépendante
irakienne basée au Caire, en Egypte et qui est considérée comme
une chaîne nationaliste. Au cours de linsurrection irakienne,
plusieurs journalistes célèbres avec cette station ont été
assassinés et le plus célèbre de la chaîne reste Mountazer al-Zaïdi,
qui a lancé ses chaussures au visage du président américain George W.Bush, lors dune conférence de presse avec le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, en décembre 2008. Cet échec de la communication et de linformation
au Moyen-Orient est surtout léchec dune politique américaine
souvent dénoncée aussi bien par les télévisions arabes que
par les télévisions américaines elles-mêmes.
Les Etats-Unis ont-ils perdu la guerre de linformation?
Cest la question que se posent les spécialistes en communication aux Etats-Unis.
Il y a quelques années, lAmérique était considérée grâce
à son agence Associated Press (AP) avec ses 145 bureaux aux Etats-Unis
et 95 dans 72 pays dans le monde, comme le maître de linformation.
Son réseau de presse écrite puissant avec le Washington
Post et New York Times, son bloc audiovisuel comme ABC et surtout CNN, avaient depuis la Seconde
Guerre mondiale dominé linformation dans le monde.
Mais depuis le début de la guerre en Afghanistan, en 2001,
la troisieme guerre en Irak, qui a débuté en 2003,les Américains ont, peu à peu, perdu la bataille de la communication et surtout la guerre de linformation et cela à cause
de la concurrence très active de la chaîne de télévision arabe,
Al Jazeera. Même la secrétaire dEtat américaine,
Hillary Clinton, la reconnu lors dun discours au Congrès,
indiquant que lAmérique a aussi perdu la bataille de
linformation face à la qualité et à la richesse de linformation
des nouvelles télévisions chinoises et russes, a rapporté lagence Itar-Tass.
Les médias privés américains ne sont pas à même de transmet-tre
les valeurs américaines, déplore encore Hillary Clinton.
Al Jazeera diffuse ses émissions à travers le monde sur
tous les continents, les Chinois ont créé un réseau de télévision multilingue Cctv et la Russie possède une chaîne anglophone nommée Russia Today, a rappelé Mme Clinton, alors que linfluence de Washington ne
cesse de diminuer.
Pour remédier à cette forte concurrence, le Département
dEtat a créé, daprès la femme politique, des pages en arabe et en persan sur Twitter et prévoit de lancer ces microblogs en russe et chinois.
Mais cette méthode de forcing médiatique ne sert à rien,car ce qui compte, cest lobjectivité de linformation et léchec de la tentative dinfluence médiatique de la télévision Al Hurra (la libre en arabe)
une chaîne de télévision en arabe financée par les Etats-Unis
et créée pour réduire linfluence des chaînes Al Jazeera et
Al-Arabiya dans les pays arabes et qui est financée par le Congrès américain et placée sous lautorité du Broadcasting board of Governors, en est le parfait exemple.Même si cest Al Hurra qui annonça, en premier,la mort de Saddam Hussein le 30 décembre 2006, Al Jazeera la effacé quelques secondes après en diffusantlimage choquante de la pendaison de lex-président irakien.
La course vers linformation est lautre facteur de réussite
des chaînes arabes sur les médias américains.Le Département américain a même créé une version Al Hurra pour lIrak pour contrer linfluence dAlJazeera, mais aussi celle des nouvelles télévisions
irakiennes comme Al Baghdadia, une télévision indépendante
irakienne basée au Caire, en Egypte et qui est considérée comme
une chaîne nationaliste. Au cours de linsurrection irakienne,
plusieurs journalistes célèbres avec cette station ont été
assassinés et le plus célèbre de la chaîne reste Mountazer al-Zaïdi,
qui a lancé ses chaussures au visage du président américain George W.Bush, lors dune conférence de presse avec le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, en décembre 2008. Cet échec de la communication et de linformation
au Moyen-Orient est surtout léchec dune politique américaine
souvent dénoncée aussi bien par les télévisions arabes que
par les télévisions américaines elles-mêmes.