Alerte sur le rouge à lèvres ?

Des métaux toxiques ont été détectés dans le rouge à lèvres. Du plomb, du cadmium, du chrome ou encore de l’aluminium ont été retrouvés dans 24 produits (toutes marques confondues) sur 32 achetés dans le commerce révèle une récente étude américaine publiée dans la revue « Environmental Health Perspectives ». Des métaux lourds qui peuvent être toxiques pour l’organisme quand ils sont absorbés à haute dose. Et c’est justement la question de la quantité qui pose problème. Selon les chercheurs de l’université de Berkeley, en Californie, une personne qui utilise du rouge à lèvre ingérerait en moyenne près de 24 milligrammes de produit par jour. En revanche, la quantité augmente considérablement pour les femmes faisant plusieurs retouches dans la journée, passant ainsi à 87 milligrammes de produit par jour.

Prudence avec les enfants ?

La principale auteure de l’étude, Katharine Hammond, estime que les niveaux de métaux trouvés, bien que peu élevés, pourraient avoir un effet sur le long terme. Une utilisation répétée et massive de ce maquillage entraînerait une exposition dangereuse au chrome, une substance cancérigène pour l'organisme. La chercheuse américaine s’inquiète également pour les enfants qui piquent le maquillage de leur mère. Pour eux, l’exposition à ces produits peut être dangereuse et ce, qu’importe la dose. En 2011, la FDA (Food and Drug Administration) avait déjà mené des recherches sur le sujet, détectant du plomb dans tous les rouges à lèvres présents sur le marché en 2010, soit 400 au total.

http://www.elle.fr/Societe/News/Alerte-sur-le-rouge-a-levres-2445508
 
Cosmétique : des métaux toxiques retrouvés dans certains rouges à lèvres avec

Le plomb, le cadmium, le chrome et l'aluminium sont de métaux lourds qu'il est possible de trouver dans certains
rouges à lèvres.


Après avoir analysé plusieurs échantillons de rouges à lèvres, des chercheurs américains ont décelé la présence d'un
grand nombre de métaux, dont certains à des niveaux qui pourraient soulever à terme des problèmes de santé

Si de nombreuses études ont montré qu'il fallait attentivement surveiller le contenu des assiettes,
il faut maintenant faire très attention aux produits destinés au visage.
Selon une récente étude, certains rouges à lèvres et gloss, considérés par beaucoup de femmes comme l'arme de
séduction ultime, contiendraient en effet des niveaux inquiétants de métaux toxiques.

La mise en garde provient de chercheurs de l'université de Berkeley en Californie qui ont analysé un total de 32 produits.
Dans leurs échantillons, disponibles dans les pharmacies et grands magasins américains,
ils ont identifié une dizaine de métaux différents :
du plomb,
du cadmium,
de chrome,
de l'aluminium,
du manganèse
et cinq autres substances.
Or, certains d'entre eux pourraient, au fil du temps, être dangereux pour les consommateurs, notamment les enfants.

Des composants absorbés chaque jour

De fait, si les teneurs en plomb (présent dans 24 rouges à lèvres sur les 32 examinés) sont bien en dessous de la dose journalière
acceptable, une utilisation répétée de ce type de maquillage entraîne une exposition dangereuse au chrome,
une substance cancérogène pour l'organisme. Il en va de même avec le manganèse, soupçonné d'être toxique pour le
système nerveux et avec l'aluminium, néfaste pour les poumons.

"Certains des métaux toxiques sont présents à des niveaux qui pourraient avoir un effet à long terme", précise dans un
communiqué Katharine Hammond, l'auteure principale de l'étude. L'exposition est d'autant plus dangereuse que le rouge à lèvres
s'ingère facilement. Ainsi, L’étude souligne qu’une utilisatrice régulière en absorbe en moyenne 24 milligrammes par jour.
Un résultat qui augmente à 87 milligrammes par jour pour les femmes se remaquillant plusieurs fois.

Ce n'est pas la première fois que le contenu des cosmétiques fait débat.
En avril dernier, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir avait révélé la présence de perturbateurs endocriniens sur
une soixantaine de produits "sous la forme de conservateurs, d'antibactériens, de filtres solaires et d'émollients".
Mais c'est surtout aux Etats-Unis que leur composition est le moins encadrée puisque la Food and Drug Administration
(FDA) n'a établi aucune norme vis-à-vis de leur teneur en métaux.

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