Alexandre Dvornikov, "le boucher de Syrie" aux commandes des forces russes en Ukraine

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Le général russe Alexandre Dvornikov est devenu, dimanche, le premier chef de toutes les forces armées engagées en Ukraine. Cette nomination d’un militaire connu pour avoir mené la stratégie russe de bombardements intensifs en Syrie fait craindre une intensification des exactions contre les civils.​

Les faubourgs de Grozny en Tchétchénie au cœur d'Alep en Syrie, il traîne une réputation sulfureuse de militaire prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Certains, à l'instar du général américain et ancien chef de la CIA David Petraeus, l'ont même surnommé "le boucher de Syrie" pour son rôle de premier plan durant la campagne militaire russe en Syrie. Dorénavant, le général Alexander Dvornikov va s'occuper de la guerre en Ukraine.

Ce militaire très respecté par Vladimir Poutine et tout aussi redouté par ses ennemis a été nommé, dimanche 10 avril, pour coordonner les opérations en Ukraine. Cette prise de fonction n'a pas été annoncée officiellement par Moscou, mais elle a été confirmée à plusieurs médias anglo-saxons par des sources militaires américaines.

 
C'est le général villes dévastées et civils écrasés
 
Il a fait de l’excellent travail ou pour le dire plus crûment : « du bon boulot » pour paraphraser un homme planqué dans une institution qui n’a plus d’honneur, mais cette fois ce n’est plus pour féliciter des terroristes OTAN, mais pour féliciter des combattants de terroristes nazis.

Zelenski avait ordonné à tous les combattants bloqués dans Marioupol de se battre jusqu’à la mort. Non pas pour des raisons militaires ou diplomatiques, mais seulement pour prolonger le plus possible la guerre dans son pays dans le but d’éreinter l’armée russe, comme le lui ont ordonné ses maitres anglo-américains. Zelenski sera-t-il jugé un jour pour avoir ordonné d’abattre tous ceux qui voulaient se rendre ? Après la guerre, il faudra que ce soient les Russes qui s’en chargent car, en Occident, il en serait plutôt félicité.

Heureusement, cet ordre de suicide collectif gratuit n’a pas été suivi. Depuis quelques jours, ils se rendent par petit groupe et, ce dimanche, ils sont plus de 700 à déposer les armes. Paradoxalement, tous ces soldats, jeunes pour la majeure partie d’entre eux, attirent plus d’empathie que de la colère ou du ressentiment dans les réseaux sociaux russes. Il semble en effet que tout le monde a conscience que les véritables tireurs de ficelles responsables de ce merdier sont ailleurs qu’à Marioupol.

Quoi qu’il en soit, cette reddition est une catastrophe pour l’OTAN, non pas parce que ses proxies ont perdu une bataille majeure, mais surtout parce que, tout d’abord, il y a parmi les prisonniers beaucoup de combattants provenant des pays membres de l’Organisation, pour ne pas dire plus, et ensuite, la capture de centaines de prisonniers démolit complètement la légende que les médias occidentaux cherchent à forger, selon laquelle les braves soldats ukrainiens, face aux soldats russes, préfèrent se battre jusqu’à la mort plutôt que de se rendre ou négocier.

 
Le président russe a décerné lundi un titre honorifique à la 64e brigade de fusiliers motorisés, surnommés les bouchers de Boutcha

Le président Poutine a signé, un décret accordant le «titre honorifique de 'Garde'» à cette brigade du fait de l'«héroïsme et de la ténacité, la détermination et le courage» de ses hommes qui ont tué près de 400 civils.
«Les actions habiles et décisives de toute la brigade lors de l'opération militaire spéciale en Ukraine sont un modèle d'exécution du devoir militaire, de courage, de détermination et de grand professionnalisme», a écrit M. Poutine à l'adresse des militaires.
Le Kremlin n'indique pas pourquoi ces hommes ont du se repliés en catastrophe.

 
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