Il est arrivé. Enfin ! Le tramway d'Alger a transporté ses premiers passagers. Il a été mis en service officiellement ce dimanche 8 mai peu avant midi au niveau de la cité des Bananiers à Bab Ezzouar, à lest dAlger. C'est une rame bleue et blanche bondée de monde le ministre des Transports, Amar Tou, des officiels, journalistes, invités, mais aussi habitants du quartier - qui s'est élancée non sans mal, étant donné le nombre de personnes amassées devant les portes et qui espéraient faire partie du premier voyage, et une panne d'électricité qui a retardé le départ d'environ une heure. Malgré ce faux départ, le Citadis d'Alger conçu par le français Alstom a pu parcourir les 7,2 km du premier tronçon, sous les regards curieux des habitants des quartiers traversés.
Mohamed Said habite dans la cité des Bananiers depuis plusieurs années. Ce matin, il est descendu de la tour dans laquelle il habite pour suivre le départ du premier tramway. « C'est vraiment une bonne chose pour nous. C'est un transport public et régulier fiable. Le prix est abordable aussi. C'est un signe de développement de l'Algérie. Même si j'ai un véhicule, je vais l'utiliser. Même mes enfants qui sont étudiants, ça va être mieux pour eux. Ca va aider à mieux desservir Alger. La circulation routière va peut‑être diminuer », raconte‑t‑il. Et il n'est pas le seul à avoir cet espoir. « Je tiens une auto‑école dans le quartier. Donc je pourrai l'utiliser pour venir de Bordj el Bahri où j'habite. Ce sera beaucoup plus rapide ».
Tous semblent avoir oublié les retards et les désagréments des travaux. Pourtant ce tronçon devait être initialement mis en service en septembre 2009. « Le problème, ce n'est pas de poser la voie mais de préparer le terrassement, de réparer les différents réseaux, de gaz, dassainissement, etc. Nous sommes obligés d'accepter les coûts et les délais qui y sont attachés », a expliqué Amar Tou, le ministre des Transports. Devant les médias et les habitants du quartier, le ministre a préféré rappeler que le tramway d'Alger « fait partie d'un programme de transport guidé (téléphérique, tramway, métro et bus) qui, à l'horizon 2020, donnera à Alger un réseau de 40 km de tramway et autant pour le métro ».
Le tronçon mis en service ce matin comporte 13 stations où circuleront 12 rames qui transporteront tous les jours de 6 heures à 21 heures entre 10 000 et 15 000 passagers. Le billet est vendu au prix de 20 dinars. C'est l'ETUSA qui assure la gestion de la ligne. Ce matin, des agents distribuaient des prospectus aux habitants du quartier pour expliquer les règles de circulation des automobilistes et des piétons autour de la ligne de tramway.
A terme, le tram reliera Dergana à Hussein Dey avec 38 stations. Mais ni le ministre des Transports, ni la société Alstom qui construit le tramway n'ont voulu donner de date pour l'achèvement total des travaux. « Nous sommes en train de déterminer le planning pour ces travaux », affirment ce matin les deux parties.
Tsa
Mohamed Said habite dans la cité des Bananiers depuis plusieurs années. Ce matin, il est descendu de la tour dans laquelle il habite pour suivre le départ du premier tramway. « C'est vraiment une bonne chose pour nous. C'est un transport public et régulier fiable. Le prix est abordable aussi. C'est un signe de développement de l'Algérie. Même si j'ai un véhicule, je vais l'utiliser. Même mes enfants qui sont étudiants, ça va être mieux pour eux. Ca va aider à mieux desservir Alger. La circulation routière va peut‑être diminuer », raconte‑t‑il. Et il n'est pas le seul à avoir cet espoir. « Je tiens une auto‑école dans le quartier. Donc je pourrai l'utiliser pour venir de Bordj el Bahri où j'habite. Ce sera beaucoup plus rapide ».
Tous semblent avoir oublié les retards et les désagréments des travaux. Pourtant ce tronçon devait être initialement mis en service en septembre 2009. « Le problème, ce n'est pas de poser la voie mais de préparer le terrassement, de réparer les différents réseaux, de gaz, dassainissement, etc. Nous sommes obligés d'accepter les coûts et les délais qui y sont attachés », a expliqué Amar Tou, le ministre des Transports. Devant les médias et les habitants du quartier, le ministre a préféré rappeler que le tramway d'Alger « fait partie d'un programme de transport guidé (téléphérique, tramway, métro et bus) qui, à l'horizon 2020, donnera à Alger un réseau de 40 km de tramway et autant pour le métro ».
Le tronçon mis en service ce matin comporte 13 stations où circuleront 12 rames qui transporteront tous les jours de 6 heures à 21 heures entre 10 000 et 15 000 passagers. Le billet est vendu au prix de 20 dinars. C'est l'ETUSA qui assure la gestion de la ligne. Ce matin, des agents distribuaient des prospectus aux habitants du quartier pour expliquer les règles de circulation des automobilistes et des piétons autour de la ligne de tramway.
A terme, le tram reliera Dergana à Hussein Dey avec 38 stations. Mais ni le ministre des Transports, ni la société Alstom qui construit le tramway n'ont voulu donner de date pour l'achèvement total des travaux. « Nous sommes en train de déterminer le planning pour ces travaux », affirment ce matin les deux parties.
Tsa