Alger a été agitée la semaine dernière par des émeutes liées aux questions de logement. En colère, des manifestants issus de quartiers populaires sont descendus dans les rues pour protester contre lopération de relogement décidée par la wilaya dAlger, sestimant victimes dinjustice sociale.
Plusieurs routes ont été bloquées et les rassemblements ont dérivé en affrontements avec les forces de lordre. Ainsi, dans le quartier de Diar Echems, où 400 familles attendent dêtre relogées, la police anti-émeutes a fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour disperser les manifestants, qui ont répliqué en lançant des pierres et des cocktails Molotov. Signe de la vive tension sociale, lorsque les forces de police ont investice week-end la cité de Diar Echems, une jeune fille a tenté de simmoler et un jeune a essayé de se suicider en se jetant du troisième étage.
Bidonvilles
Des incidents similaires se sont produits dans dautres quartiers populaires du centre-ville, en réaction à lopération de relogement débutée à Alger le 5 septembre. Les revendications visent lattribution de logements sociaux faite par lEtat à ceux qui perçoivent moins de 24 000 dinars (240 euros) par mois. Si la tension est plus perceptible à Alger, la question du logement est un des problèmes majeurs sur lensemble du territoire.
En effet, quelque 553 000 familles sont actuellement installées dans des habitations précaires, dont 50 000 vivent dans des bidonvilles autour de la capitale. Selon le gouvernement, 500 000 logements supplémentaires sont prévus dici 2014, en plus des deux millions prévus dans le programme quinquennal. arrêté en 2010.◆
http://www.lesoir-echos.com/2011/09/21/alger -les-mal-loges-tres-remontes/
Plusieurs routes ont été bloquées et les rassemblements ont dérivé en affrontements avec les forces de lordre. Ainsi, dans le quartier de Diar Echems, où 400 familles attendent dêtre relogées, la police anti-émeutes a fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour disperser les manifestants, qui ont répliqué en lançant des pierres et des cocktails Molotov. Signe de la vive tension sociale, lorsque les forces de police ont investice week-end la cité de Diar Echems, une jeune fille a tenté de simmoler et un jeune a essayé de se suicider en se jetant du troisième étage.
Bidonvilles
Des incidents similaires se sont produits dans dautres quartiers populaires du centre-ville, en réaction à lopération de relogement débutée à Alger le 5 septembre. Les revendications visent lattribution de logements sociaux faite par lEtat à ceux qui perçoivent moins de 24 000 dinars (240 euros) par mois. Si la tension est plus perceptible à Alger, la question du logement est un des problèmes majeurs sur lensemble du territoire.
En effet, quelque 553 000 familles sont actuellement installées dans des habitations précaires, dont 50 000 vivent dans des bidonvilles autour de la capitale. Selon le gouvernement, 500 000 logements supplémentaires sont prévus dici 2014, en plus des deux millions prévus dans le programme quinquennal. arrêté en 2010.◆
http://www.lesoir-echos.com/2011/09/21/alger -les-mal-loges-tres-remontes/