La lutte contre les parkings anarchiques opérée par les pouvoirs publics depuis quelques années n’a pas eu le succès escompté. Les parkings sauvages continuent de proliférer dans la capitale, profitant d’une baisse de vigilance des services de sécurité. Les quelque 1000 parkings anarchiques recensés dans le territoire de la wilaya durant cette année renseignent sur l’ampleur du phénomène.
L’exploitation illicite des espaces de stationnement gagne du terrain, d’autant plus que cette activité devient de plus en plus lucrative. Ces parkings sauvages sont généralement exploités par des jeunes oisifs attirés par l’argent facile, qui font leur loi, en squattant des ruelles, des trottoirs et tout espace pouvant être transformé en lieu de stationnement, en rackettant les automobilistes, qui trouvent souvent du mal à trouver des places de stationnement dû au manque de parkings autorisés.
A Sidi M’hamed, pour ne citer que cette commune, les automobilistes sont toujours soumis au diktat des gardiens de parking anarchiques. L’un de ces «pseudos» gardiens de parking exploite une aire de stationnement bien délimitée. Il s’agit d’une parcelle de terrain récupérée par les autorités après la démolition d’une bâtisse vétuste. Cependant, l’exploitant a étendu son activité, en toute illégalité, à tous les espaces attenants à la parcelle. Si bien que les automobilistes qui garent leurs véhicules à quelques dizaines de mètres de cette aire se voient contraints de s’acquitter des frais de stationnement au même titre que ceux qui garent leurs voitures dans l’enceinte du parking. Cet exemple illustre la situation frustrante que vivent de nombreux automobilistes au centre de la capitale.
Diktat
A quelques encablures de cet espace, un pan entier de venelles de la cité appelée communément Les Groupes est littéralement squatté de long en larg par des jeunes autoproclamés gardiens de parking qui en ont fait leur chasse gardée et gare aux récalcitrants. «Ces individus nous déplument à chaque coin de rue. Parfois, c’est sous un air menaçant qu’il le font», confie un père de famille. Hormis le problème épineux des parkings improvisés, le squat anarchique des trottoirs par certains riverains et commerçants est monnaie courante.
C’est devenu coutumier de voir des commerçants s’arroger le droit d’installer aux abords des magasins des piquets, des chaises ou autres objets hétéroclites pour s’approprier des places réservées au stationnement de leurs véhicules. «A chaque fois que je viens à Kouba pour voir mon médecin, je galère à cause du stationnement. Pourtant, ce ne sont pas les places qui manquent, mais elles sont réservées par toutes sortes d’objets par les commerçants du périmètre», témoigne une conductrice. Les services de l’Assemblée populaire communale d’Alger-Centre ont décidé récemment de passer à l’action et faire cesser ces pratiques illégales. Au Boulevard Krim Belkacem (Télemly), la chasse au squat de l’espace public est amorcée.
Parkings anarchiques et squat de la voie publique : Le phénomène reprend de plus belle | El Watan
La lutte contre les parkings anarchiques opérée par les pouvoirs publics depuis quelques années n’a pas eu le succès escompté. Les parkings sauvages continuent de proliférer dans la capitale, profitant d’une baisse de vigilance des services de sécurité. Les quelque 1000 parkings anarchiques...
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