Soumiyaaa
Laisses parler les gens..
La cour d'appel d'Alger a prononcé mardi des peines de deux mois d'emprisonnement avec sursis contre trois ouvriers surpris en septembre dernier par la police en train de fumer des cigarettes pendant le mois de ramadan, a appris l'Associated Press de sources judiciaires.
Un quatrième ouvrier mis en cause a été acquitté.
Condamnés le 30 septembre en première instance par le tribunal de Bir Mourad Rais (est d'Alger) à trois ans d'emprisonnement ferme "pour flagrant délit", ces quatre ouvriers, détenus depuis cette date à la prison d'El Harrach à Alger, ont été libérés.
La consommation de cigarettes pendant le mois de ramadan, où les musulmans sont astreints du lever au coucher du soleil à l'abstinence alimentaire et sexuelle est assimilée à un "outrage à l'Islam".
Le collectif SOS LIBERTES, composé de journalistes, d'avocats, d'universitaires et de représentants d'organisations des droits de l'Homme, s'est réjoui dans un communiqué "de la libération, qui met fin au calvaire de près de deux mois d'incarcération arbitraires de quatre jeunes détenus".
Ce même collectif, à l'origine en mars dernier d'un "appel à la tolérance et au respect des libertés", a cependant exprimé "sa très vive inquiétude face aux persécutions récurrentes pour délit de culte".
En septembre dernier, six hommes, âgés de 32 ans à 53 ans, avaient été surpris par la police dans un local à Biskra (au sud d'Alger) en train de jouer des cartes avec une bouteille d'eau sur la table. Ils ont écopé en première instance d'une peine de quatre ans d'emprisonnement ferme et d'une amende de 1.000 euros. AP
Un quatrième ouvrier mis en cause a été acquitté.
Condamnés le 30 septembre en première instance par le tribunal de Bir Mourad Rais (est d'Alger) à trois ans d'emprisonnement ferme "pour flagrant délit", ces quatre ouvriers, détenus depuis cette date à la prison d'El Harrach à Alger, ont été libérés.
La consommation de cigarettes pendant le mois de ramadan, où les musulmans sont astreints du lever au coucher du soleil à l'abstinence alimentaire et sexuelle est assimilée à un "outrage à l'Islam".
Le collectif SOS LIBERTES, composé de journalistes, d'avocats, d'universitaires et de représentants d'organisations des droits de l'Homme, s'est réjoui dans un communiqué "de la libération, qui met fin au calvaire de près de deux mois d'incarcération arbitraires de quatre jeunes détenus".
Ce même collectif, à l'origine en mars dernier d'un "appel à la tolérance et au respect des libertés", a cependant exprimé "sa très vive inquiétude face aux persécutions récurrentes pour délit de culte".
En septembre dernier, six hommes, âgés de 32 ans à 53 ans, avaient été surpris par la police dans un local à Biskra (au sud d'Alger) en train de jouer des cartes avec une bouteille d'eau sur la table. Ils ont écopé en première instance d'une peine de quatre ans d'emprisonnement ferme et d'une amende de 1.000 euros. AP