Des cellules de crise et des mesures durgence pour affronter les intempéries
Le scénario est pire que celui de 2005. Des régions entières sont dans un état de sinistre. Les routes fermées, des villes et des villages isolés, les populations lancent un appel de détresse.
Une cellule de crise a été installée, lundi, au ministère de lIntérieur et des Collectivités locales afin de venir en aide aux populations en difficulté, dans les villes et villages isolés par les amoncellements de neige et les couches de verglas qui ont rendu impossible laccès des convois dapprovisionnement en nourriture, médicaments et carburants.
La décision du gouvernement algérien intervient suite à lisolement constaté de plus de 30 wilayas du pays et à la fermeture des routes ainsi quau blocage des moyens de transport, tant terrestre, maritime, ferroviaire quaérien. La situation qualifiée de catastrophique et de sinistre, lintervention imminente des troupes de larmée nest pas exclue pour porter aide et assistance aux populations en souffrance. Suite à quoi, le gouvernement a instruit le ministère de lIntérieur dinstaller immédiatement des cellules de crise à travers les wilayas concernées par cette catastrophe naturelle afin de recenser les besoins des populations en détresse.
Depuis trois jours, les appels aux secours fusaient de partout sur les ondes de la Radio nationale comme dans les journaux. Du coup, cette cellule de crise, composée notamment des services de sécurité, dont la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale, la Protection civile, les représentants des travaux publics, de la santé et autres secteurs interpellés par ces évènements liés au froid polaire, devra prendre des mesures dextrême urgence, y compris au niveau des grandes villes où la pénurie de nourriture, de carburant et de médicaments se fait sentir davantage. Le scénario est pire que celui de lannée 2005, quand les représentants des comités de ville et de village ont fait appel aux troupes de lANP pour mettre fin à leur détresse.
La reprise des écoles dès la matinée dhier a compliqué la situation, notamment en Kabylie, sur les Hauts-Plateaux, à lest du pays, et certaines villes du Centre où des dizaines de routes (routes nationales, chemins communaux et de wilaya) étaient encore fermées à la circulation automobile. Il faut savoir que les interventions des éléments de la Protection civile ont apporté beaucoup de réconfort aux populations, mais cela reste insuffisant au vu de certains reliefs inaccessibles.
En revanche, les unités de la Gendarmerie nationale, avec plus de 80 000 hommes mobilisés, ajoutés à toutes les unités de la Sûreté nationale, sont en première ligne pour faire face à cette catastrophe qui a coûté, depuis jeudi dernier, la mort à plus de 30 personnes sur les routes. Du coup, le gouvernement compte mobiliser dautres moyens, de gros moyens, pour appuyer le travail de proximité et permettre un retour à la normale dans les meilleurs délais.
http://www.liberte-algerie.com/actu...urgence-pour-affronter-les-intemperies-171522
Le scénario est pire que celui de 2005. Des régions entières sont dans un état de sinistre. Les routes fermées, des villes et des villages isolés, les populations lancent un appel de détresse.
Une cellule de crise a été installée, lundi, au ministère de lIntérieur et des Collectivités locales afin de venir en aide aux populations en difficulté, dans les villes et villages isolés par les amoncellements de neige et les couches de verglas qui ont rendu impossible laccès des convois dapprovisionnement en nourriture, médicaments et carburants.
La décision du gouvernement algérien intervient suite à lisolement constaté de plus de 30 wilayas du pays et à la fermeture des routes ainsi quau blocage des moyens de transport, tant terrestre, maritime, ferroviaire quaérien. La situation qualifiée de catastrophique et de sinistre, lintervention imminente des troupes de larmée nest pas exclue pour porter aide et assistance aux populations en souffrance. Suite à quoi, le gouvernement a instruit le ministère de lIntérieur dinstaller immédiatement des cellules de crise à travers les wilayas concernées par cette catastrophe naturelle afin de recenser les besoins des populations en détresse.
Depuis trois jours, les appels aux secours fusaient de partout sur les ondes de la Radio nationale comme dans les journaux. Du coup, cette cellule de crise, composée notamment des services de sécurité, dont la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale, la Protection civile, les représentants des travaux publics, de la santé et autres secteurs interpellés par ces évènements liés au froid polaire, devra prendre des mesures dextrême urgence, y compris au niveau des grandes villes où la pénurie de nourriture, de carburant et de médicaments se fait sentir davantage. Le scénario est pire que celui de lannée 2005, quand les représentants des comités de ville et de village ont fait appel aux troupes de lANP pour mettre fin à leur détresse.
La reprise des écoles dès la matinée dhier a compliqué la situation, notamment en Kabylie, sur les Hauts-Plateaux, à lest du pays, et certaines villes du Centre où des dizaines de routes (routes nationales, chemins communaux et de wilaya) étaient encore fermées à la circulation automobile. Il faut savoir que les interventions des éléments de la Protection civile ont apporté beaucoup de réconfort aux populations, mais cela reste insuffisant au vu de certains reliefs inaccessibles.
En revanche, les unités de la Gendarmerie nationale, avec plus de 80 000 hommes mobilisés, ajoutés à toutes les unités de la Sûreté nationale, sont en première ligne pour faire face à cette catastrophe qui a coûté, depuis jeudi dernier, la mort à plus de 30 personnes sur les routes. Du coup, le gouvernement compte mobiliser dautres moyens, de gros moyens, pour appuyer le travail de proximité et permettre un retour à la normale dans les meilleurs délais.
http://www.liberte-algerie.com/actu...urgence-pour-affronter-les-intemperies-171522