Algérie : Des restrictions limitent les libertés civiles

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Li 3ziz 3la mimtou
Sous l'état d'urgence qui s'est poursuivi pour la 18ème année consécutive, l'Algérie continue de subir des restrictions des libertés civiles. Les autorités ont interdit des rassemblements publics, par exemple des manifestations de rue et même des séminaires organisés par des organisations de défense des droits humains. Les familles des milliers d'Algériens victimes de « disparition » aux mains des agents de l'Etat durant le conflit politique des années 90 ont reçu peu ou pas d'informations sur le sort de leurs proches. En même temps, la loi de 2006, dite Charte pour la paix et la réconciliation nationale, a fourni un cadre juridique pour l'impunité dont bénéficient de facto les auteurs de « disparitions » et autres atrocités commises dans les années 90, et pour la pénalisation des critiques de l'État pour la façon dont il a géré les violences politiques durant cette période. En outre, tout comme au Maroc et en Tunisie, les journalistes ont risqué des peines de prison à cause de lois qui entravent la liberté d'expression en prévoyant des sanctions pénales pour diffamation.

« En Algérie, les violences politiques ont diminué en comparaison à 1999, quand le Président Bouteflika a pris le pouvoir », a ajouté Sarah Leah Whitson. « Mais si les Algériens bénéficient aujourd'hui d'une sécurité physique accrue, ils restent moins libres de critiquer et de contester les politiques gouvernementales. »

Human Rights Watch a exhorté l'Algérie à lever les restrictions qui musèlent les médias indépendants et la société civile, et qui criminalisent toute critique concernant la façon dont l'Etat a géré les violences politiques durant les années 90.


http://www.hrw.org/fr/news/2010/01/...ette-d-t-rioration-des-droits-humains-en-2009
 
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