Algérie: expulsée de son logement, une femme s'immole par le feu avec son fils de tro

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KINGjulian

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Une femme, mère deux enfants, est décédée vendredi au service des grands brûlés de l'hôpital d'Oran (450km à l'ouest d'Alger), après s'être immolée par le feu jeudi en fin de matinée. Un huissier de justice et des policiers étaient venus l'expulser de son logement, a appris l'Associated Press auprès des voisins de la victime.

"Alors que les policiers tentaient de la convaincre d'ouvrir la porte, elle s'est aspergée le corps avec un bidon d'essence, elle ouvre la porte et met le feu à son corps à l'aide d'un briquet", a raconté une voisine, Z'hor Mahyaoui.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, elle est décédée, alors que son fils de trois ans, brûlé au visage et à la poitrine, est dans un état qualifié de "très grave", selon des sources médicales.

Cette jeune femme divorcée vivait avec ses deux enfants dans un appartement qu'elle avait acheté avec l'argent d'un héritage familial à une autre femme. Mais le mari de cette dernière, dont il est séparé, avait engagé une procédure en annulation de la transaction et avait obtenu gain de cause de la part du tribunal qui avait alors ordonné l'expulsion de la nouvelle propriétaire.

Cette dernière ne pouvait même pas récupérer son argent car, entre-temps, il avait été dépensé par celle qui lui avait vendu l'appartement. Elle a préféré mettre fin à ses jours, de peur de se retrouver avec ses deux enfants dans la rue, selon les témoins.
 
En Algérie, le recours à l'immolation par le feu est devenu l'ultime moyen de protestation face à la difficulté d'obtenir un service de l'administration. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...le-par-le-feu-avec-son-fils-de-trois-ans.html

Oui c'est une coutume typiquement algérienne très répandue, de Souk Akhras jusque Béchar. On s'y immole par milliers. En France on installe des défibrillateurs dans certains lieux publics, en Algérie à chaque coin de rue y a un extincteur spécial immolation.

Passé Béchar, on arrive dans un pays où il n'y a pas les mêmes difficultés pour obtenir un service de l'administration. C'est beaucoup plus humain et convivial: on donne des piécettes à un agent de l'Etat appelé moqqadem qui connaît tout de ta vie -même des choses sur toi que toi-même tu ne connais pas!- et on obtient le fameux sésame. C'est pas merveilleux?
 
C'est devenu une mode de sebruler jusqu'à la mort ,la pauvre elle ne pourrait avoir de logement ni dans ce bas monde ni dans l'autre vu qu'elle s'est suicidée et assassiné son fils !je ne vais pas pleurer pour elle mais son fils merite qu'on pleur pour lui !








Une femme, mère deux enfants, est décédée vendredi au service des grands brûlés de l'hôpital d'Oran (450km à l'ouest d'Alger), après s'être immolée par le feu jeudi en fin de matinée. Un huissier de justice et des policiers étaient venus l'expulser de son logement, a appris l'Associated Press auprès des voisins de la victime.

"Alors que les policiers tentaient de la convaincre d'ouvrir la porte, elle s'est aspergée le corps avec un bidon d'essence, elle ouvre la porte et met le feu à son corps à l'aide d'un briquet", a raconté une voisine, Z'hor Mahyaoui.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, elle est décédée, alors que son fils de trois ans, brûlé au visage et à la poitrine, est dans un état qualifié de "très grave", selon des sources médicales.

Cette jeune femme divorcée vivait avec ses deux enfants dans un appartement qu'elle avait acheté avec l'argent d'un héritage familial à une autre femme. Mais le mari de cette dernière, dont il est séparé, avait engagé une procédure en annulation de la transaction et avait obtenu gain de cause de la part du tribunal qui avait alors ordonné l'expulsion de la nouvelle propriétaire.

Cette dernière ne pouvait même pas récupérer son argent car, entre-temps, il avait été dépensé par celle qui lui avait vendu l'appartement. Elle a préféré mettre fin à ses jours, de peur de se retrouver avec ses deux enfants dans la rue, selon les témoins.
 
Je ne comprends pas ce juge...Comment a-t-il donné gain de cause sans dédommager cette pauvre dame qui a tout misé sur ce satané appart'?? :oh:

Pourquoi j'ai l'impression que ce jugement n'a pas été "éthique" et qu'il y a quelque chose qui cloche??

Pffff...Llah yer7em la pauvre dame même si sara7a sa réaction est certes compréhensible mais elle aurait pu se retenir et vivre pour ses enfants... Daba l'un d'eux est dans un état critique, l'autre il n'a que Dieu ( wa ni3ma billah mais ce bas-monde nécessite une présence humaine..) pour lui..

Et où est le père des enfants?

Oulaaa, trop de questions me taraudent l'esprit mais je vais m'en tenir à celles que je viens d'écrire...
 
oh ben non ils veulent coller une sale image a l Algérie tout en fermant les yeux sur les obscenites de chez eux


comme l'a dit le journaliste Edwim Pleinel, une certaine presse et média français ont l'ordre du gouvernement français de salir l'image de l'Algérie au moindre fait et geste, alors que quand il y a des immolations au Maroc ou des morts lors des révoltes au Sahara Occidental, pas un mot des médias français :)

http://www.lexpressiondz.com/actualite/140091-dites-moi-ce-qui-se-passe-en-algerie.html
 
Au maroc, il n'y a eu aucune immolation biensûr...tiens si on jouait à un petit jeu: ouvrons un post et comparons: immolations marocaines vs immolations algeriennes!
Vous êtes à vomir les gars

Tu es le seul à prétendre des allégations pareilles.

Comparer quoi ya had chrif? La misère? L'injustice? Le desepoir qui pousse les gens à commettre des actes fatals?

TU es à vomir car tu vois dans l'empathie des gens une
insulte , tu vis dans le déni et la misère des peuples est pour toi un vulgaire élément de comparaison.
 
L'affaire de la femme qui s’est immolée par le feu à Oran
«La victime n’avait pas l’intention de passer à l’acte»

Les habitants du quartier de l’Hippodrome, à Saint-Eugène, sont toujours en état de choc suite à l’immolation par le feu de leur voisine, jeudi dernier, vers 11h.

Toutefois, dans le quartier, les langues commencent à se délier. D’après les témoignages qu’on a pu recueillir hier, tous les voisins sont unanimes : la victime n’avait aucunement l’intention de se donner la mort par le feu. En s’aspergeant d’essence, elle voulait, en vérité, seulement intimider l’huissier, qui était accompagné d’un policier, et l’obliger de ce fait à rebrousser chemin. «Je ne la connais que trop bien, nous dit un de ses voisins, elle et moi avions de bonnes relations. Telle que je la connaissais, elle n’était pas femme à se suicider.» Un autre, abondant dans ce sens, dira : «Quand l’huissier est arrivé devant sa porte, il a senti l’odeur de l’essence et s’est alors rétracté, mais le policier qui l’avait accompagné, lui, a cru bon de se jeter sur la victime, de ce fait, par inadvertance, le feu a pris, mais il ne peut s’agir que d’un malheureux accident.»

Le policier en question, touché par les flammes aux bras et au cou, serait toujours hospitalisé au CHU d’Oran. Autre victime de cette scène malheureuse, le fils de la victime. Agé d’à peine trois années, en voyant le feu s’emparer de sa mère, le malheureux bambin a sauté sur elle. Gravement atteint, ses jours, d’après les voisins, ne sont pas en danger. Il se trouve toujours au pavillon des grands brûlés du CHU d’Oran. Toujours d’après le témoignage des voisins, ce serait un homme, chauffeur clandestin de son état, qui lui aurait procuré l’essence la veille du drame, à 1h du matin. Agée d’une trentaine d’années, la victime, G. M., divorcée, avait à sa charge deux enfants, âgés de 6 et 3 ans.

Sans emploi, elle vivait grâce à la pension que lui versait son ex-mari. Ses voisins lui venaient également en aide pour pouvoir joindre les deux bouts. A la mort de ses parents, cette mère de famille a hérité d’une somme d’argent, qu’elle avait décidé d’investir en achetant par désistement un appartement à 210 millions de centimes. Mais G. M. ne savait pas que la propriétaire de l’appartement était sous le coup d’une expulsion, et cela pour avoir acheté l’appartement par désistement elle aussi, et à l’insu du propriétaire initial.
Quand il a eu vent de l’affaire, ce dernier n’a pas tardé à porter plainte et obtenir gain de cause.

Mais ce n’est qu’une fois installée dans l’appartement que G. M. apprit les dessous de l’affaire. En somme, elle comprit qu’elle était victime d’une escroquerie. La menace de s’immoler par le feu était pour elle l’ultime recours pour dissuader l’huissier de procéder à son expulsion. Or, ce qui ne devait être qu’une menace a bel et bien fini par avoir lieu. A noter enfin que son second enfant, l’aîné, est actuellement pris en charge par les voisins.

http://www.elwatan.com/actualite/la...-de-passer-a-l-acte-09-10-2011-142721_109.php
 
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