La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) estime que létat de santé d'Abdelaziz Bouteflika ne permet plus à celui-ci de gouverner. Elle appelle à lapplication de larticle 88 de la Constitution relatif à la destitution de Abdelaziz Bouteflika.
Le mouvement lancé depuis le mois de février par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) passe à un nouveau stade de la contestation. Dimanche, celle-ci a appelé à la destitution du président de la république algérienne. Une exigence portée par Me Ali Yahia Abdenour, président dhonneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), lors dune conférence de presse.
Lavocat estime que létat de santé de Abdelaziz Bouteflika ne lui permet plus de gouverner. « Durant son discours (du vendredi 15 avril, NDLR), le président a présenté limage pathétique d'une personne usée par la maladie, incapable d'assumer ses fonctions. Le départ du président est aujourdhui un impératif absolu », a-t-il dit.
"L'armée doit prendre ses responsabilités"
Selon lui, « larmée se doit de prendre ses responsabilités » en appliquant « larticle 88 de la Constitution ». Une disposition constitutionnelle qui détermine le processus de destitution du chef de l'État en cas dincapacité à gouverner.
« Lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans limpossibilité totale dexercer ses fonctions, le Conseil Constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à lunanimité, au Parlement de déclarer létat dempêchement », stipule larticle en question. Il précise également que le « président du Conseil de la nation assume la charge de chef de l'État pour une durée maximale de soixante (60) jours, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées ».
Jeune Afrique
Le mouvement lancé depuis le mois de février par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) passe à un nouveau stade de la contestation. Dimanche, celle-ci a appelé à la destitution du président de la république algérienne. Une exigence portée par Me Ali Yahia Abdenour, président dhonneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), lors dune conférence de presse.
Lavocat estime que létat de santé de Abdelaziz Bouteflika ne lui permet plus de gouverner. « Durant son discours (du vendredi 15 avril, NDLR), le président a présenté limage pathétique d'une personne usée par la maladie, incapable d'assumer ses fonctions. Le départ du président est aujourdhui un impératif absolu », a-t-il dit.
"L'armée doit prendre ses responsabilités"
Selon lui, « larmée se doit de prendre ses responsabilités » en appliquant « larticle 88 de la Constitution ». Une disposition constitutionnelle qui détermine le processus de destitution du chef de l'État en cas dincapacité à gouverner.
« Lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans limpossibilité totale dexercer ses fonctions, le Conseil Constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à lunanimité, au Parlement de déclarer létat dempêchement », stipule larticle en question. Il précise également que le « président du Conseil de la nation assume la charge de chef de l'État pour une durée maximale de soixante (60) jours, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées ».
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