Algérie : La tempête arrive à grands pas !

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benami

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Totalement aveuglés par la richesse à leur disposition, les dirigeants algériens viennent seulement de réaliser qu’ils ne sont plus à l’abri d’une révolte ni même d’une révolution. Ils se rendent également compte que le régime a une fondation construite sur du sable, comme toute les dictatures, et qu’il s’écroulera comme un château est de carte.

Selon des informations crédibles, le débat sur le rôle éventuel de l’armé n’est pas totalement tranché. Si pour la majorité des officiers, il n’est pas question d’intervenir et encore moins de réprimer la population, dès que la révolte sonnera, certains généraux, prêts à tout pour se maintenir, lorgne ostensiblement vers l’exemple syrien et espèrent pouvoir entrainer « la grande muette » dans la répression.

Incapables de trouver des réponses politiques, de comprendre l’évolution du monde, les dirigeants algériens, enfermés dans des schémas d’une autre époque, s’en remettent, encore et toujours, à la gestion policière de la société.

Débâcle diplomatique et perte de crédit international

Avec la débâcle diplomatique qui a sanctionné la position algérienne sur le conflit libyen, le régime sait désormais qu’il a perdu tout crédit auprès de la communauté internationale et que son image est quasiment détruite dans l’opinion. Il apparaît, désormais, comme le dernier régime autoritaire de la région. La déclaration, peu diplomatique, du ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé, mettant en doute la parole du chef de l’état algérien, Abdelaziz Bouteflika, s’inscrit dans cette optique. Il n’y a plus de joker !

Le régime a vite compris, qu’à la première contestation sérieuse dans la rue algérienne, la communauté internationale le pointera du doigt immédiatement.
 
Il cherche, dès lors, à empêcher, par tous les moyens, que la révolte ne se déclenche. Avec le réflexe des vieilles dictatures, le régime cherche comme à son habitude, l’ennemi extérieur qui permettra de titiller le sentiment patriotique et relèguera le problème intérieur au second plan. Une pratique d’un ancien temps, que Ben Ali, Moubarak, Kadafi et Bachar Al Assad ont utilisé, sans succès.

« Aljazeera », nouvel ennemi officiel

Après avoir fait des rebelles libyens et de l’OTAN, le point de fixation, le régime vient de changer « d’ennemi » . Le nouveau diable s’appelle désormais « Aljazeera ». Une chaine de télévision. Les médias à la solde du régime ont entamé la campagne. Feu sur « Aljazeera » !! Le quotidien « Ennahar », qui ne s’embarrasse pas de précaution lorsqu’il s’agit des ordres du DRS, annonce même en « UNE » sur toute la page, « Le peuple veut la chute d’Aljazeera ». Prenant les algériens pour des martiens, ce journal et ses commanditaires veulent faire croire que c’est « Aljazeera » qui est le problème de l’Algérie. C’est « Aljazeera » qui dirige l’Algérie depuis des décennies et qui l’a mené au bord de l’explosion. C’est « Aljazeera » qui pille les richesses du pays sans vergogne et qui maltraite le peuple.

Cette campagne légitime, dans le même temps, le brouillage de la chaine « ennemi ». Dans les faits, ce brouillage a déjà commencé. Depuis plusieurs jours, la chaine « Aljazeera » est régulièrement brouillée. Pour éviter une condamnation internationale, les « experts » brouillent par petite touches ( de 5 à 20 minutes) de manière à éviter de se faire remarquer mais suffisamment pour « dégouter » le téléspectateur qui zappe pour aller regarder tranquillement ailleurs.

Ces tentatives désespérées renseignent sur la nature du régime algérien. Un régime dirigé, non pas par des hommes politiques mais par des officiers de renseignements, gère le pays comme un commissariat de police, par l’esbroufe, la manipulation, la diversion et la répression. Au mieux, ces pratiques permettront-elles de gagner quelques jours ou quelques semaines. De même qu’on arrête pas une tempête avec un blindé, de même, ce ne sont pas quelques basses manœuvres policières qui changeront le cours de l’histoire.

Par Yahia Bounouar
Le Quotidien d'Algérie
 
Il cherche, dès lors, à empêcher, par tous les moyens, que la révolte ne se déclenche. Avec le réflexe des vieilles dictatures, le régime cherche comme à son habitude, l’ennemi extérieur qui permettra de titiller le sentiment patriotique et relèguera le problème intérieur au second plan. Une pratique d’un ancien temps, que Ben Ali, Moubarak, Kadafi et Bachar Al Assad ont utilisé, sans succès.

« Aljazeera », nouvel ennemi officiel

Après avoir fait des rebelles libyens et de l’OTAN, le point de fixation, le régime vient de changer « d’ennemi » . Le nouveau diable s’appelle désormais « Aljazeera ». Une chaine de télévision. Les médias à la solde du régime ont entamé la campagne. Feu sur « Aljazeera » !! Le quotidien « Ennahar », qui ne s’embarrasse pas de précaution lorsqu’il s’agit des ordres du DRS, annonce même en « UNE » sur toute la page, « Le peuple veut la chute d’Aljazeera ». Prenant les algériens pour des martiens, ce journal et ses commanditaires veulent faire croire que c’est « Aljazeera » qui est le problème de l’Algérie. C’est « Aljazeera » qui dirige l’Algérie depuis des décennies et qui l’a mené au bord de l’explosion. C’est « Aljazeera » qui pille les richesses du pays sans vergogne et qui maltraite le peuple.

Cette campagne légitime, dans le même temps, le brouillage de la chaine « ennemi ». Dans les faits, ce brouillage a déjà commencé. Depuis plusieurs jours, la chaine « Aljazeera » est régulièrement brouillée. Pour éviter une condamnation internationale, les « experts » brouillent par petite touches ( de 5 à 20 minutes) de manière à éviter de se faire remarquer mais suffisamment pour « dégouter » le téléspectateur qui zappe pour aller regarder tranquillement ailleurs.

Ces tentatives désespérées renseignent sur la nature du régime algérien. Un régime dirigé, non pas par des hommes politiques mais par des officiers de renseignements, gère le pays comme un commissariat de police, par l’esbroufe, la manipulation, la diversion et la répression. Au mieux, ces pratiques permettront-elles de gagner quelques jours ou quelques semaines. De même qu’on arrête pas une tempête avec un blindé, de même, ce ne sont pas quelques basses manœuvres policières qui changeront le cours de l’histoire.

Par Yahia Bounouar
Le Quotidien d'Algérie

Trés Intérréssant cette article qui dévoile des vérités!
 
Espérons que rien de mal ne leur arrive. :)

Je crois qu'ils ont assez souffert du terrorisme. Que Dieu les épargne d'un autre massacre.


Que Dieu t'entende misszara.

Par contre, je constate que certains sont ravis des malheurs des autres...En espérant, qu'aucun malheur n'arrive chez leur proche.

Il ne faut jamais jamais se réjouir du malheur des autres on sait jamais ce qui peut se produire après. La roue tourne.
 
Ça fera un peu de lecture pour se qui se prenne pour des tacticiens,théologien, économiste etc..

http://oumma.com/La-diplomatie-algerienne-dans-la
Un article bidon dicte par la DRS.....

Je ne souhaite que la grandeur et la paix au peuple algerien qui le merite mais leurs gouverants pillent leurs richesses et detruisent l image de leur pays jour apres jour...

Quoiqu ils puissent dire aujourdhui sur la crise libyienne, ils ont reagi avec leur format de pensee sovietique des annees 60 et ont oublie que le monde d aujourdhui est totalement different
 
vous êtes vraiment naif

arrêter de fantasmer il n'y aura rien en Algérie

le peuple algérien n'a pas besoin d'Al Jazeera ou du printemps arabe pour faire sa révolution

lors de la révolution de 88 en Algérie, Al Jazeera ou printemps arabe sa exister pas,c 'était la première fois qu'un peuple arabe se soulevait contre son propre régime

maintenant le peuple algérien n'est pas naif, demander le départ de Bouteflika ne servira à rien

en Algérie il y a une lutte de pouvoir entre le DRS pro américain, et le clan de Bouteflika pro-russe

le DRS a essayer de créer une révolution avec son agent Said Saadi en février dernier, mais sa à échouer, parce que le peuple algérien est maintenant averti
 
c'est leurs problèmes mais s'ils se massacrent comme les syriens ont doit ouvrir les frontières pour accueillir nos frères


qu'ils aillent chez le POLIZEBAL !!!

plus séiruesement, je ne pense pas que le pays vivra ce qu'est en train de vivre les lybien, ou syriens. le régime algérien est du tupe ( kelb kayenbe7, makay3ed)
mais .....est ce que le peuple Algérien est capable d'exprimer sa détresse ? j'en doute au vu de ce qui s'est passé au début du printemps...
 
Effectivement chromosome ,
on sera la nouvelle turquie :D
Y'en a vraiment qui aiment peter au dessus de leurs fesses!
Non, vraiment vous vous prenez pour qui? Le peuple algerien a traversé des épreuves qui font que jamais ils n'auront jamais besoin de votre quelquonque soutien à deux balles. En plus vous n'arrivez pas à la cheville de la turquie...vous n'avez pas leur courage! Vous votre spécialité c'est plutot : la traitrise, l'opportunisme, le lecheculisme et la soumission...mais bon chaqun se bat avec ses armes.
 
Ca vole très haut par ici... 'ils se massacrent' comme des syrien?

Un bon musulman ne se réjouira jamais de la détresse d'un être humain...

Le jour ou l'Algérie aura des problème de ce type, c'est que le Maroc aura carrément disparu de la carte...
 
Ca vole très haut par ici... 'ils se massacrent' comme des syrien?

Un bon musulman ne se réjouira jamais de la détresse d'un être humain...

Le jour ou l'Algérie aura des problème de ce type, c'est que le Maroc aura carrément disparu de la carte...

Sa sent la me*de..un cocktail de me*de venant de toute origine.

Algérie Maroc Égypte Libye Tunisie etc...Même combat.
 
n n'est pas les ânes de la ligne Morrice

par Kamel Daoud
« Nous sommes visés par un complot international ». C'est le nouveau credo de défense de certains. Le complot externe. C'est un slogan de la dernière heure déjà entendu en Tunisie, en Egypte, en Libye et actuellement en Syrie et chez nous. Est-ce vrai ? Possible. Le propos n'est pas là. Il y a une différence entre complot étranger et l'usage que l'on peut faire de cette vérité ou de cette paranoïa très utile. Ce qui reste extraordinaire, c'est que la découverte « du complot étranger» et du fameux « plan international de déstabilisation» ne sert à rien. Cette trouvaille de la dernière heure ne pousse pas les régimes fermés à réformer plus vite que « le complot », à démocratiser franchement, à dialoguer avec les opposants ou à lancer des réformes, mais, généralement, à frapper, réprimer et presser encore plus au nom de « la sécurité du pays », c'est-à-dire celle du régime. On fait vite d'oublier que le complot international ne déstabilise jamais les pays démocratiques et les Etats légitimes comme la Turquie, mais seulement les pays où les régimes sont faibles, compromis, peu légitimes et sans assises populaires.

Ce recours à la propagande du « plan international pour déstabiliser l'Algérie » est de retour en Algérie. Il va servir à amortir l'urgence de la démocratisation et à créer un ennemi externe et des traitres internes. Des attaques ont été programmées contre El Jazzera. Des journaux de « servitudes » sont lâchés, des « porte-parole » annoncent une guerre de libération nouvelle et des campagnes sont menées de front sur Internet pour manipuler l'opinion des Algériens qui ont peur du chaos. Des raccourcis violents et rusés sont fabriqués et distillés et servent déjà à des insultes : demande de démocratie = possibilité de chaos = intervention de l'OTAN = retour de la France = vol du pétrole national. Bien sûr, l'abus est évident. L'équation sert à immobilier les demandes de démocratisation réelle et à inculper les demandeurs de démocratisation pour crime de haute trahison.
 
Dire que je ne veux pas de l'OTAN mais je ne veux pas de la corruption généralisée, de la fraude électorale, ni des faux élus, ni de la répression, ni du déni de mes droits », n'a pas de place dans le nouveau paysage. Expliquer que l'internationalisation des révolutions arabes, ce sont les dictateurs qui la provoquent par leurs entêtements et leurs rapacités, n'est pas admis à l'oreille. Expliquer que je ne veux pas du choix « C'est moi ou le chaos » n'a plus de possibilité de voix. Répéter que je ne veux pas que ce pays soit détruit mais que je ne veux pas qu'on me le vole ni par des étrangers, ni par des locaux ne semble pas faire réfléchir. Crier que je ne veux pas d'une mise en scène de guerre avec la France pour donner une seconde jeunesse aux vieux idéologues du bien vacant et qui ne veulent pas lâcher le morceau, semble une absurdité.

Et pourtant c'est ce qui se dessine : on veut nous embarquer dans une sorte de nouveau cinéma, de paranoïa nationaliste, avec la France comme prétexte, des tribunaux populaires et un ennemi sous forme de l'OTAN ou d'El Jazzera pour nous faire oublier notre droit d'avoir des droits. Le but est pourtant clair : on nous prend pour les ânes de la ligne Morrice. Quand un Pouvoir vous parle de complot international, c'est qu'il veut se cacher derrière votre dos et qu'il n'a pas plus aucun autre argument que celui de vous faire peur, par vous-même.

Oui, le pays risque d'être colonisé ou détruit ou envahi. Et les auteurs de ce crime futur ne sont pas les envahisseurs possibles, ni les lutteurs pour un pays juste. Non, les auteurs sont ceux qui crient au complot, ne veulent pas démocratiser que par la force et les bombes et qui sont prêts à brûler le pays plutôt que de le rendre aux siens.

Confession indirecte récoltée hier de la bouche de l'un des plus hauts figurants du régime : « le but est de déstabiliser les partis-Etats qui font la force de nos nationalismes ». L'aveu avait abasourdi le chroniqueur : certains croient vraiment qu'ils sont des héros visés par un complot et que les demandes de démocratie de ce peuple ne les visent pas, ni eux, ni leurs enfants, ni leurs personnes, ni leurs partis, ni leur gouvernance ou même leur présence parmi nous. Autisme total et ruse sans fin.


http://www.lequotidien-oran.com/?news=5157406
 
Dire que je ne veux pas de l'OTAN mais je ne veux pas de la corruption généralisée, de la fraude électorale, ni des faux élus, ni de la répression, ni du déni de mes droits », n'a pas de place dans le nouveau paysage. Expliquer que l'internationalisation des révolutions arabes, ce sont les dictateurs qui la provoquent par leurs entêtements et leurs rapacités, n'est pas admis à l'oreille. Expliquer que je ne veux pas du choix « C'est moi ou le chaos » n'a plus de possibilité de voix. Répéter que je ne veux pas que ce pays soit détruit mais que je ne veux pas qu'on me le vole ni par des étrangers, ni par des locaux ne semble pas faire réfléchir. Crier que je ne veux pas d'une mise en scène de guerre avec la France pour donner une seconde jeunesse aux vieux idéologues du bien vacant et qui ne veulent pas lâcher le morceau, semble une absurdité.

Et pourtant c'est ce qui se dessine : on veut nous embarquer dans une sorte de nouveau cinéma, de paranoïa nationaliste, avec la France comme prétexte, des tribunaux populaires et un ennemi sous forme de l'OTAN ou d'El Jazzera pour nous faire oublier notre droit d'avoir des droits. Le but est pourtant clair : on nous prend pour les ânes de la ligne Morrice. Quand un Pouvoir vous parle de complot international, c'est qu'il veut se cacher derrière votre dos et qu'il n'a pas plus aucun autre argument que celui de vous faire peur, par vous-même.

Oui, le pays risque d'être colonisé ou détruit ou envahi. Et les auteurs de ce crime futur ne sont pas les envahisseurs possibles, ni les lutteurs pour un pays juste. Non, les auteurs sont ceux qui crient au complot, ne veulent pas démocratiser que par la force et les bombes et qui sont prêts à brûler le pays plutôt que de le rendre aux siens.

Confession indirecte récoltée hier de la bouche de l'un des plus hauts figurants du régime : « le but est de déstabiliser les partis-Etats qui font la force de nos nationalismes ». L'aveu avait abasourdi le chroniqueur : certains croient vraiment qu'ils sont des héros visés par un complot et que les demandes de démocratie de ce peuple ne les visent pas, ni eux, ni leurs enfants, ni leurs personnes, ni leurs partis, ni leur gouvernance ou même leur présence parmi nous. Autisme total et ruse sans fin.


http://www.lequotidien-oran.com/?news=5157406
et c'est sur le quotidien d'Oran je vous le rappelle
 
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