Algérie : Les autorités face aux pénuries persistantes de l'eau potable

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marsvenus

Bladinaute averti
Les pénuries récurrentes dans la distribution de l’eau potable constituent un véritable casse-tête pour les autorités qui font face à des actions de protestation répétitives pour réclamer des solutions au problème, qui a commencé avec le début de la saison estivale.
Nous assistons à un phénomène, certes, conjoncturel, car dû à une très faible pluviométrie durant la saison hivernale précédente, conjuguée au retard dans la réalisation des projets structurants dans le secteur de l’eau, mais il est bien réel le stress hydrique, durant lequel la demande dépasse l’offre de cette ressource.
La situation est vécue à travers de nombreuses localités de la wilaya qui font face à un problème de raréfaction de l’eau. Dans de nombreux villages où le débit naturel des fontaines traditionnelles s’est réduit de façon substantielle, c’est le retour à la bonne vieille méthode du rationnement. Ainsi, la distribution de l’eau se fait au prorata des membres de chaque famille, pour permettre à tout le monde d’en bénéficier. «Surpris par la raréfaction soudaine de ce précieux liquide depuis le début de l’été, nous avons jugé nécessaire de recourir à la fermeture de la fontaine du village et de ne l’ouvrir qu’un jour sur deux. Et encore ! Il nous a fallu procéder à la méthode du rationnement. Pour permettre qu’elle profite au plus grand nombre, les membres du conseil du village ont décidé de rationner chaque famille, à raison de dix litres d’eau pour chaque individu», nous dira un membre du comité du village Tanalt, dans la commune d’Imsouhal, à une cinquantaine de kilomètres, à l’est de Tizi Ouzou.
Le recours au rationnement est aussi de rigueur dans de nombreux villages de Bouzeguène, à une soixantaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya, dont les communes du sud ne sont pas en reste, et où la même tension est une réalité quotidienne ; elle est même dénoncée par les villageois qui ont eu recours à des actions de rue pour réclamer des solutions au problème. C’est le cas des villages de la commune de Fikat, dans la daïra de Draâ El Mizan, qui ont procédé récemment, à la fermeture du siège de la daïra et de celui de l’APC. Ils ont exigé la venue du wali «pour trouver une solution rapide à ce récurrent casse-tête» qu’ils disent vivre «depuis plusieurs mois».
Le même scénario a été vécu à Yakourene. Dans cette commune de montagne de l’est de Tizi Ouzou pourtant connue pour ses multiples sources naturelles, le 16 juillet dernier, ses habitants ont bloqué la RN12. Le même jour, les comités de quartier de la ville de Fréha ont été invités à une réunion pour prendre des décisions qui s’imposent face à cette carence hydrique.
La multiplication des foyers de protestation contre les pénuries d’eau potable a obligé les autorités de wilaya à réagir. Une réunion d’urgence a été tenue, le 18 juillet dernier, au siège de la wilaya en présence du wali, du secrétaire général de la wilaya, du directeur des ressources en eau de la wilaya, la directrice de l’ADE et des membres d’une délégation interministérielle, conduite par Mihoubi Mustapha Kamel, représentant direct du ministre des Ressources en eau. Après avoir dressé un diagnostic de la situation du secteur, caractérisé par la vétusté d’une partie importante du réseau d’AEP, le non-aboutissement des projets structurants pour diverses raisons dont les oppositions de citoyens, des décisions d’urgence ont été arrêtées.

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Les pénuries récurrentes dans la distribution de l’eau potable constituent un véritable casse-tête pour les autorités qui font face à des actions de protestation répétitives pour réclamer des solutions au problème, qui a commencé avec le début de la saison estivale.
Nous assistons à un phénomène, certes, conjoncturel, car dû à une très faible pluviométrie durant la saison hivernale précédente, conjuguée au retard dans la réalisation des projets structurants dans le secteur de l’eau, mais il est bien réel le stress hydrique, durant lequel la demande dépasse l’offre de cette ressource.
La situation est vécue à travers de nombreuses localités de la wilaya qui font face à un problème de raréfaction de l’eau. Dans de nombreux villages où le débit naturel des fontaines traditionnelles s’est réduit de façon substantielle, c’est le retour à la bonne vieille méthode du rationnement. Ainsi, la distribution de l’eau se fait au prorata des membres de chaque famille, pour permettre à tout le monde d’en bénéficier. «Surpris par la raréfaction soudaine de ce précieux liquide depuis le début de l’été, nous avons jugé nécessaire de recourir à la fermeture de la fontaine du village et de ne l’ouvrir qu’un jour sur deux. Et encore ! Il nous a fallu procéder à la méthode du rationnement. Pour permettre qu’elle profite au plus grand nombre, les membres du conseil du village ont décidé de rationner chaque famille, à raison de dix litres d’eau pour chaque individu», nous dira un membre du comité du village Tanalt, dans la commune d’Imsouhal, à une cinquantaine de kilomètres, à l’est de Tizi Ouzou.
Le recours au rationnement est aussi de rigueur dans de nombreux villages de Bouzeguène, à une soixantaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya, dont les communes du sud ne sont pas en reste, et où la même tension est une réalité quotidienne ; elle est même dénoncée par les villageois qui ont eu recours à des actions de rue pour réclamer des solutions au problème. C’est le cas des villages de la commune de Fikat, dans la daïra de Draâ El Mizan, qui ont procédé récemment, à la fermeture du siège de la daïra et de celui de l’APC. Ils ont exigé la venue du wali «pour trouver une solution rapide à ce récurrent casse-tête» qu’ils disent vivre «depuis plusieurs mois».
Le même scénario a été vécu à Yakourene. Dans cette commune de montagne de l’est de Tizi Ouzou pourtant connue pour ses multiples sources naturelles, le 16 juillet dernier, ses habitants ont bloqué la RN12. Le même jour, les comités de quartier de la ville de Fréha ont été invités à une réunion pour prendre des décisions qui s’imposent face à cette carence hydrique.
La multiplication des foyers de protestation contre les pénuries d’eau potable a obligé les autorités de wilaya à réagir. Une réunion d’urgence a été tenue, le 18 juillet dernier, au siège de la wilaya en présence du wali, du secrétaire général de la wilaya, du directeur des ressources en eau de la wilaya, la directrice de l’ADE et des membres d’une délégation interministérielle, conduite par Mihoubi Mustapha Kamel, représentant direct du ministre des Ressources en eau. Après avoir dressé un diagnostic de la situation du secteur, caractérisé par la vétusté d’une partie importante du réseau d’AEP, le non-aboutissement des projets structurants pour diverses raisons dont les oppositions de citoyens, des décisions d’urgence ont été arrêtées.

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L eau c'est la vie... C' est moins chère mais c' est plus important que beaucoup d' autres matières premières.. Je pense que les prochaines guerre dans le monde ce sera pour contrôler l ' eau
 
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