Le Maure
Taza avant Gaza
Deux événements rapprochés dans le temps et éloigné par la géographie sonnent l'alerte sur la place de l'Algérie au sein du Maghreb et du Sahel dans le contexte particulièrement incertain du printemps arabe et du terrorisme dit islamique.
Au cours de la même semaine, les Etats Unis par le biais du Département d'état ont recardé vertement le gouvernement algérien en le sommant de cesser immédiatement ses manoeuvres de déstabilisation de la rébellion libyenne en fournissant des armes au dictateur Kaddafi.
Le gouvernement marocain a fait état de la mort à la frontière algéro-marocaine d'un de ses soldats au cours d'un échange de coups de feu avec des terroristes puissamment armés qui s'étaient introduit au Maroc à partir du territoire algérien et aussitôt repartis en Algérie juste après l'incident.
Qu'elle est la place de l'Algérie dans son ensemble Maghrébin et Sahélien au vu des relations pour le moins chaotique qu'elle entretien avec son voisinage à l'aune du printemps arabe et du terrorisme international sévissant dans ces contrées?
A-Le régime algérien en posture d'assiégé depuis le début du printemps arabe:
Il faut le dire d'emblée, le peuple algérien n'a pas attendu le printemps arabe pour tenter de renverser le régime actuel et 1989, la décennie noire et 2001 resteront dans le coeur du peuple comme des dates sanglantes pour ceux qui connaissent un peu l'histoire de ce pays.
La politique intérieure du régime algérien est bien plus meurtrière que celles pratiquées à Tunis ou au Caire mais plutôt proche d'un système à la Syrienne ou la mort de milliers d'innocents est acceptable tant que la survie du régime est assurée.
A cet égard, les rebelles libyens et notamment les berbères du Djebel Neffussa garderont une rancune tenace au régime algérien qui a fourni des années durant armes, mercenaires et appuis politiques au régime Kaddafiste. La déclaration abrupte des Etats Unis envers l'Algérie montre l'exaspération des occidentaux de voir leurs efforts militaires sapés par un approvisionnement en armes et en mercenaires du Polisario gracieusement offerts par l'Algérie qui craint l'hostilité du futur gouvernement libyen.
Tout comme le peuple tunisien se sent trahi par ce régime qui a soutenu de toutes ses forces le clan Ben Ali jusqu'à la passerelle de l'avion l'ayant exfiltré vers Djeddah et qui depuis son départ s'échine à dissuader les algériens de s'y rendre pour les vacances entretenant ainsi une crise économique qui n'arrange rien à l'accouchement douloureux de la démocratie tunisienne.
La Tunisie craint l'Algérie et c'est peu dire vu qu'Alger préparait le plus naturellement du monde un plan complet de déstabilisation en cas de victoire des islamistes aux prochaines élections. C'est un membre de l'ancien sérail qui pris de remords avait éventé l'affaire au point qu'une fois de plus Alger dû reprendre son rôle d'accusé à tors.
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Au cours de la même semaine, les Etats Unis par le biais du Département d'état ont recardé vertement le gouvernement algérien en le sommant de cesser immédiatement ses manoeuvres de déstabilisation de la rébellion libyenne en fournissant des armes au dictateur Kaddafi.
Le gouvernement marocain a fait état de la mort à la frontière algéro-marocaine d'un de ses soldats au cours d'un échange de coups de feu avec des terroristes puissamment armés qui s'étaient introduit au Maroc à partir du territoire algérien et aussitôt repartis en Algérie juste après l'incident.
Qu'elle est la place de l'Algérie dans son ensemble Maghrébin et Sahélien au vu des relations pour le moins chaotique qu'elle entretien avec son voisinage à l'aune du printemps arabe et du terrorisme international sévissant dans ces contrées?
A-Le régime algérien en posture d'assiégé depuis le début du printemps arabe:
Il faut le dire d'emblée, le peuple algérien n'a pas attendu le printemps arabe pour tenter de renverser le régime actuel et 1989, la décennie noire et 2001 resteront dans le coeur du peuple comme des dates sanglantes pour ceux qui connaissent un peu l'histoire de ce pays.
La politique intérieure du régime algérien est bien plus meurtrière que celles pratiquées à Tunis ou au Caire mais plutôt proche d'un système à la Syrienne ou la mort de milliers d'innocents est acceptable tant que la survie du régime est assurée.
A cet égard, les rebelles libyens et notamment les berbères du Djebel Neffussa garderont une rancune tenace au régime algérien qui a fourni des années durant armes, mercenaires et appuis politiques au régime Kaddafiste. La déclaration abrupte des Etats Unis envers l'Algérie montre l'exaspération des occidentaux de voir leurs efforts militaires sapés par un approvisionnement en armes et en mercenaires du Polisario gracieusement offerts par l'Algérie qui craint l'hostilité du futur gouvernement libyen.
Tout comme le peuple tunisien se sent trahi par ce régime qui a soutenu de toutes ses forces le clan Ben Ali jusqu'à la passerelle de l'avion l'ayant exfiltré vers Djeddah et qui depuis son départ s'échine à dissuader les algériens de s'y rendre pour les vacances entretenant ainsi une crise économique qui n'arrange rien à l'accouchement douloureux de la démocratie tunisienne.
La Tunisie craint l'Algérie et c'est peu dire vu qu'Alger préparait le plus naturellement du monde un plan complet de déstabilisation en cas de victoire des islamistes aux prochaines élections. C'est un membre de l'ancien sérail qui pris de remords avait éventé l'affaire au point qu'une fois de plus Alger dû reprendre son rôle d'accusé à tors.
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