hugo_oscar
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"Il s'agit de bâtir une nouvelle branche industrielle intégrée au secteur des hydrocarbures qui entraînerait une grande répartition des richesses", a estimé Brahim Zitouni, président de Oasis Ltd (Organisation de l'agriculture du Sahara par intégration et substitution).
L'Algérie produit 300.000 tonnes de dattes dont la moitié seulement est commercialisée, "le reste servant d'aliments pour le bétail", selon M. Zitouni.
Le projet, d'un coût de 22 millions d'euros (30 millions de dollars) prévoit dans un premier temps d'utiliser les 150.000 tonnes de dattes communes (phoenix) restantes pour fabriquer le nakhoil, "un bioéthanol arabe non polluant, offrant une nouvelle source de revenus pour les agriculteurs et qui ne constituera pas un danger pour la sécurité alimentaire", a dit M. Zitouni.
Selon lui, 20 tonnes de dattes peuvent produire plus de 6.500 litres d'éthanol.
"La datte contient 65% de sucre, contre 18% à la betterave ou 13% à la canne à sucre. Sa culture s'adapte parfaitement à nos terres semi-arides et n'empiète pas sur les terres fertiles du nord de l'Algérie, consacrées aux céréales", a-t-il souligné au cours d'une conférence-débat organisée au centre de presse du quotidien El Moudjahid.
Pour lui, "les terres où pousse le palmier-dattier sont désertes, et l'extension de cette culture par une technique de propagation in-vitro sur ces terres contribuerait à la lutte contre la désertification".
"D'autant que d'autres produits alimentaires peuvent être produits dans les palmeraies, où le palmier-dattier n'occupe que 20% de la surface".
La technique in-vitro permet à partir d'un seul palmier d'en produire plusieurs centaines de milliers d'autres qui poussent d'un mètre chaque année, selon l'entrepreneur. La production des palmeraies algériennes peut donc en 20 ans s'accroître sensiblement, réduisant l'impact de leur faible rendement, 22 tonnes à l'hectare contre 80 pour la canne à sucre par exemple, selon le dirigeant d'Oasis.
M. Zitouni estime d'ailleurs que du bioéthanol pourra dans le futur être tiré du tronc même des palmiers.
Surtout, a-t-il souligné, cette nouvelle industrie s'intègre au secteur du pétrole et du raffinage local dont il peut diminuer la pollution.
"Les raffineries algériennes utilisent encore du plomb ou du benzène pour oxygéner les carburants, et ne répondent donc pas aux critères internationaux pour pouvoir exporter. Ces installations peuvent parfaitement être adaptées pour que le nakhoil soit mélangé aux carburants", a-t-il dit.
"Il suffit d'un mélange de 2 à 5% de nakhoil par litre d'essence", a estimé M. Zitouni, selon qui "5% d'éthanol dans les carburants peuvent réduire de 30% les rejets de monoxyde de carbone dans l'atmosphère".
Selon lui, "ce bioéthanol ne sera pas un carburant de substitution. Mais cette énergie verte, propre et nationale contribuera à la conservation des réserves pétrolières de l'Algérie".
La société compte s'installer sur cinq hectares à Oumeche près de Biskra (425 km au sud-est d'Alger), où seront construits une unité de production et un laboratoire de reproduction in-vitro de palmiers-dattiers.
Elle attend maintenant le feu vert des autorités algériennes après des entretiens avec les ministères de l'Energie et des mines, de l'Environnement et de l'Agriculture.
L'Algérie produit 300.000 tonnes de dattes dont la moitié seulement est commercialisée, "le reste servant d'aliments pour le bétail", selon M. Zitouni.
Le projet, d'un coût de 22 millions d'euros (30 millions de dollars) prévoit dans un premier temps d'utiliser les 150.000 tonnes de dattes communes (phoenix) restantes pour fabriquer le nakhoil, "un bioéthanol arabe non polluant, offrant une nouvelle source de revenus pour les agriculteurs et qui ne constituera pas un danger pour la sécurité alimentaire", a dit M. Zitouni.
Selon lui, 20 tonnes de dattes peuvent produire plus de 6.500 litres d'éthanol.
"La datte contient 65% de sucre, contre 18% à la betterave ou 13% à la canne à sucre. Sa culture s'adapte parfaitement à nos terres semi-arides et n'empiète pas sur les terres fertiles du nord de l'Algérie, consacrées aux céréales", a-t-il souligné au cours d'une conférence-débat organisée au centre de presse du quotidien El Moudjahid.
Pour lui, "les terres où pousse le palmier-dattier sont désertes, et l'extension de cette culture par une technique de propagation in-vitro sur ces terres contribuerait à la lutte contre la désertification".
"D'autant que d'autres produits alimentaires peuvent être produits dans les palmeraies, où le palmier-dattier n'occupe que 20% de la surface".
La technique in-vitro permet à partir d'un seul palmier d'en produire plusieurs centaines de milliers d'autres qui poussent d'un mètre chaque année, selon l'entrepreneur. La production des palmeraies algériennes peut donc en 20 ans s'accroître sensiblement, réduisant l'impact de leur faible rendement, 22 tonnes à l'hectare contre 80 pour la canne à sucre par exemple, selon le dirigeant d'Oasis.
M. Zitouni estime d'ailleurs que du bioéthanol pourra dans le futur être tiré du tronc même des palmiers.
Surtout, a-t-il souligné, cette nouvelle industrie s'intègre au secteur du pétrole et du raffinage local dont il peut diminuer la pollution.
"Les raffineries algériennes utilisent encore du plomb ou du benzène pour oxygéner les carburants, et ne répondent donc pas aux critères internationaux pour pouvoir exporter. Ces installations peuvent parfaitement être adaptées pour que le nakhoil soit mélangé aux carburants", a-t-il dit.
"Il suffit d'un mélange de 2 à 5% de nakhoil par litre d'essence", a estimé M. Zitouni, selon qui "5% d'éthanol dans les carburants peuvent réduire de 30% les rejets de monoxyde de carbone dans l'atmosphère".
Selon lui, "ce bioéthanol ne sera pas un carburant de substitution. Mais cette énergie verte, propre et nationale contribuera à la conservation des réserves pétrolières de l'Algérie".
La société compte s'installer sur cinq hectares à Oumeche près de Biskra (425 km au sud-est d'Alger), où seront construits une unité de production et un laboratoire de reproduction in-vitro de palmiers-dattiers.
Elle attend maintenant le feu vert des autorités algériennes après des entretiens avec les ministères de l'Energie et des mines, de l'Environnement et de l'Agriculture.