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Par Cyril Fourneris & Euronews • Mise à jour: 22/09/2022
En quelques décennies, l'Algérie s'est hissée parmi les principaux producteurs pharmaceutiques d'Afrique. Plus de 2,5 milliards d'euros de médicaments ont été produits l'an dernier.
Quelque 200 unités de production couvrent près de 70 % des besoins du pays en générique. Une aubaine en période de tension accrue sur le marché international.
Un exemple avec les laboratoires Frater-Razes qui, en pleine pleine pandémie, ont mis sur le marché un anticoagulant qui a été prescrit aux malades du Covid-19. C'est la première fois en Algérie qu'étaient produits des médicaments biosimilaires, c'est-à-dire fait à partir d'organismes vivants.
"Le monde aujourd'hui s'oriente vers la biotechnologie, explique Abderrahmane Boudiba, secrétaire général de Frater-Razes. Nous avons anticipé au même titre que les laboratoires internationaux et étrangers par l'innovation pharmaceutique, en orientant notre production vers les biosimilaires et la création de produits issus de la culture cellulaire. Ce produit était importé depuis 20 ans. Nous avons assuré l'autosuffisance pour notre pays, pour les malades algériens."
Le laboratoire envisage maintenant d'accélérer ses exportations. Mais une autre priorité et de faire un pas de plus vers l'autosuffisance. Grâce à ses recherches, il espère pouvoir bientôt synthétiser des substances organiques.
"Si nous réalisons cette biosynthèse, nous allons nous dispenser d'importer des matières premières, dit Hamza Mansour, directeur général de Frater-Razes. Nous fabriquerons nous-même nos matières premières, nous assurerons notre biosynthèse, notre fabrication de A jusqu'à Z."
Algérie : une industrie pharmaceutique en plein développement
Comment produire en Afrique les médicaments consommés par les Africains ? En Algérie, plusieurs laboratoires participent à cet effort.
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Par Cyril Fourneris & Euronews • Mise à jour: 22/09/2022
En quelques décennies, l'Algérie s'est hissée parmi les principaux producteurs pharmaceutiques d'Afrique. Plus de 2,5 milliards d'euros de médicaments ont été produits l'an dernier.
Quelque 200 unités de production couvrent près de 70 % des besoins du pays en générique. Une aubaine en période de tension accrue sur le marché international.
Un exemple avec les laboratoires Frater-Razes qui, en pleine pleine pandémie, ont mis sur le marché un anticoagulant qui a été prescrit aux malades du Covid-19. C'est la première fois en Algérie qu'étaient produits des médicaments biosimilaires, c'est-à-dire fait à partir d'organismes vivants.
"Le monde aujourd'hui s'oriente vers la biotechnologie, explique Abderrahmane Boudiba, secrétaire général de Frater-Razes. Nous avons anticipé au même titre que les laboratoires internationaux et étrangers par l'innovation pharmaceutique, en orientant notre production vers les biosimilaires et la création de produits issus de la culture cellulaire. Ce produit était importé depuis 20 ans. Nous avons assuré l'autosuffisance pour notre pays, pour les malades algériens."
Le laboratoire envisage maintenant d'accélérer ses exportations. Mais une autre priorité et de faire un pas de plus vers l'autosuffisance. Grâce à ses recherches, il espère pouvoir bientôt synthétiser des substances organiques.
"Si nous réalisons cette biosynthèse, nous allons nous dispenser d'importer des matières premières, dit Hamza Mansour, directeur général de Frater-Razes. Nous fabriquerons nous-même nos matières premières, nous assurerons notre biosynthèse, notre fabrication de A jusqu'à Z."