Ali Bongo, âgé de 50 ans, fils du défunt président Omar Bongo , a remporté l'élection présidentielle anticipée du 30 août au Gabon avec 41,73 % des suffrages. C'est ce qu'a déclaré jeudi le ministre de l'Intérieur Jean-François Ndongou. Ali Bongo devance l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obame avec 25,88 % des suffrages et l'opposant historique Pierre Mamboundou, qui a recueilli 25,22 % des voix. La Cour constitutionnelle doit encore valider le résultat du scrutin. Avant la publication des résultats officiels, Ali Bongo avait déjà revendiqué la victoire, tout comme l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obame et l'opposant Pierre Mamboundou.
Lors de l'annonce des résultats, des incidents se sont produits dans au moins deux quartiers de Libreville, capitale du pays. Dans la matinée, les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants de l'opposition massés devant le siège de la Commission électorale. Des témoins rapportent que des partisans de l'opposant Pierre Mamboundou ont été chassés par la police d'une place dans le centre de Libreville, où ils avaient organisé un sit-in dans la nuit.
L'annonce des résultats, initialement programmée pour mercredi, a été retardée suite à une " incompréhension " entre les membres de la Commission électorale gabonaise. Il y avait "une certaine difficulté à s'accorder sur la procédure de validation des résultats" entre les membres de l'assemblée plénière de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap), instance de décision de cette structure, déclarait le président de la Cénap, René Aboghé Ella. Ce dernier faisait aussi part de "problèmes techniques" en début de réunion : les procès-verbaux issus des 2.800 bureaux de vote du pays ont été "disponibles avec un certain retard."
lepoint.fr
Lors de l'annonce des résultats, des incidents se sont produits dans au moins deux quartiers de Libreville, capitale du pays. Dans la matinée, les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants de l'opposition massés devant le siège de la Commission électorale. Des témoins rapportent que des partisans de l'opposant Pierre Mamboundou ont été chassés par la police d'une place dans le centre de Libreville, où ils avaient organisé un sit-in dans la nuit.
L'annonce des résultats, initialement programmée pour mercredi, a été retardée suite à une " incompréhension " entre les membres de la Commission électorale gabonaise. Il y avait "une certaine difficulté à s'accorder sur la procédure de validation des résultats" entre les membres de l'assemblée plénière de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap), instance de décision de cette structure, déclarait le président de la Cénap, René Aboghé Ella. Ce dernier faisait aussi part de "problèmes techniques" en début de réunion : les procès-verbaux issus des 2.800 bureaux de vote du pays ont été "disponibles avec un certain retard."
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