Histoire · Il y a cinquante ans, le 30 octobre 1974, le Zaïre de Mobutu accueillait le « combat du siècle » opposant deux des plus grands boxeurs de l’histoire : Mohamed Ali et George Foreman. Plus qu’un simple événement sportif, ce match baptisé « The Rumble in the Jungle » s’inscrivait dans un contexte politique et géopolitique très particulier.
Depuis plusieurs années, que cela soit sous l’appellation de « Brics », « Sud global » ou tout simplement « Sud », une communauté hétéroclite est en train de se former. Elle est composée d’États-nations qui cherchent à s’affranchir de la tutelle occidentale. Cela a débuté par un rapprochement entre le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. D’où l’acronyme Brics. Depuis le 1er janvier 2024, d’autres pays se sont joints au groupe : l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran. Jusqu’où cette collaboration peut-elle aller ? Impossible de le savoir ! Ces pays n’ont pratiquement rien en commun, sinon leur volonté d’émancipation économique.
Ce projet rappelle beaucoup une initiative qui date de la seconde moitié du XXe siècle, à une époque où l’on ne parlait pas encore de Brics ou de Sud global mais de tiers-monde. En 1955, la conférence de Bandung, en Indonésie, avait ainsi réuni vingt-neuf de ces nations nouvelles, toutes issues de la décolonisation, qui entendaient lutter contre la pauvreté en s’entraidant et en faisant éventuellement bloc contre les grandes puissances. Là encore, les divergences étaient telles que l’entreprise fit long feu. On se devait néanmoins de rappeler ce contexte éminemment politique pour comprendre l’importance du combat de championnat du monde de boxe entre Mohamed Ali et George Foreman en 1974.
Depuis plusieurs années, que cela soit sous l’appellation de « Brics », « Sud global » ou tout simplement « Sud », une communauté hétéroclite est en train de se former. Elle est composée d’États-nations qui cherchent à s’affranchir de la tutelle occidentale. Cela a débuté par un rapprochement entre le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. D’où l’acronyme Brics. Depuis le 1er janvier 2024, d’autres pays se sont joints au groupe : l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran. Jusqu’où cette collaboration peut-elle aller ? Impossible de le savoir ! Ces pays n’ont pratiquement rien en commun, sinon leur volonté d’émancipation économique.
Ce projet rappelle beaucoup une initiative qui date de la seconde moitié du XXe siècle, à une époque où l’on ne parlait pas encore de Brics ou de Sud global mais de tiers-monde. En 1955, la conférence de Bandung, en Indonésie, avait ainsi réuni vingt-neuf de ces nations nouvelles, toutes issues de la décolonisation, qui entendaient lutter contre la pauvreté en s’entraidant et en faisant éventuellement bloc contre les grandes puissances. Là encore, les divergences étaient telles que l’entreprise fit long feu. On se devait néanmoins de rappeler ce contexte éminemment politique pour comprendre l’importance du combat de championnat du monde de boxe entre Mohamed Ali et George Foreman en 1974.
L’ambition de Mobutu...........
Quand Kinshasa accueillait la « baston » du siècle - Histoire
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