Oued Noun
Sahraoui dial jbel
Entrevue avec Amazigh Kateb
Comment est né Gnawa diffusion, es-tu proche de la culture Gnawa pour lavoir à ce point intégré dans ta fusion musicale ?
- Gnawa a été créé en 1992. Au départ je ne fait pas parti de cette culture Gnawa et cest peut-être la raison pour laquelle je my intéresse autant. Jai découvert le son Gnawa à lâge de 10 ans. Quand jétais petit je naimais pas la musique dAlger et la musique du nord. Je trouvais ça vieux, lent et pas assez rythmé. Quand jai entendu la musique du sud, celle des noirs, je me suis reconnu dedans même si cest pas ma culture dorigine. Cest celle-ci à laquelle jai envie dappartenir. Après, cest un choix qui a mûri sur le plan politique. Cest un dénominateur commun en ce qui concerne les problèmes du Maghreb quen il sagit de parler de berberité, arabité, loccidentalisation, la modernité ou la tradition. Cest un socle qui met tout à niveau et qui permet davancer sans être parti prenant de tel ou tel truc mais en faisant un synthèse plutôt triée de ces différents apports.
Mais Gnawa est un concept large. Jai eu lidée à un moment de faire un mélange avec des brésilien avec un peu de capoera. Pour moi cest Gnawa aussi. Avec un blues man ça serait aussi dans le même cheminement de la réflexion. Les musiques de la déportation mintéressent en général. Cest comment rester soi même ailleurs. Lhistoire des gnawa est un exemple pour toutes les immigrations. Ceux sont des gens qui vivaient en état dinfériorité totale et qui ont pénétré le tissu social dune manière très intelligente. Et maintenant il font parti de notre tissu culturel et social et même parfois ils arrivent à nous faire peur par leur coté mystique et un peu sombre, un côté africain qui sexplique historiquement qui fait que le blanc a conscience quil y a une revendication dancien esclave ce qui provoque des crainte. Tu retrouves ca dans beaucoup de phénomène dimmigration comme aux Etats-Unis avec les Blacks quon a ghettoisés. Mais quand on parle de culture américaine aujourdhui, la culture africaine sy trouve en majorité coté influence. Cest la même chose pour toutes les minorités immigrées. Cest lavenir de la culture pour moi car on ne peut plus lla fragmenter aujourdhui, toi tu peux pas dire que tes de culture française et moi je ne peux pas dire que je suis de culture algérienne. Ya plus rien dexclusif. Plus on voyage et plus on communique, on saperçoit que sa culture on la construit tout les jours.
Comment sest passé la rencontre entre les musiciens du groupe et évolue telle au fur et à mesure des années?
- La rencontre était plutôt scabreuse car on a monté le groupe pour une audition au départ que dailleurs je navais pas envie de faire. Une personne de Grenoble ma tanné deux années de suite pour que je me présente à un salon du jeune spectacle vivant. En 1992 jai cédé et jai réuni les seuls musiciens que je connaissais. Au départ il y avait du trombone, des trompettes, pas de Guembri ni de batterie. Il ny avait rien de tous les instruments gnawa daujourdhui. Au début on était 11. On est passé à 9, 8 et on a même était 6 à des moments. Ca a beaucoup bougé depuis ces 10 ans. Pour le dernier album, cest une nouvelle formation encore.
Peux-tu nous raconté ta rencontre avec le guembri et son origine ?
- Cest un instrument que jai rencontré tard et un peu malgré moi. Je connaissais le nom et le son départ mais cassettes que javais à la maison. Comme je chantais, il me semblait que se quil était plus simple pour moi cétait de faire de la percussion tout en chantant. Mon ancien percussionniste est revenu de vacance un jour en ramenant pour mon anniversaire un guembri. Cest avec celui-ci que je joue encore. Cest là que jai commencé. Sil ny avait pas eu ce cadeau je naurait jamais appris car cétait un truc trop mystique pour moi. Quand il me la offert, je ne lais pas lâché pendant huit heure et tout en fumant des pétard, jessayais de sortir un ligne correcte. Quand jai débuté je jouais sans avoir la technique quun maître est censé te transmettre et javais toujours les mains en sang. Quand je suis allé au Maroc en 1997, je suis allé faire une rencontre avec des gnawa traditionnels et quand ils mont vu joué comme un ça, ils mont appris la vrai technique.
Le guembri est une caisse en bois avec une peau de chameau dessus qui fait aussi percussion. Il comporte trois corde qui sont faite de boyau. Cest une sorte de basse proche des instruments du moyen age car il y a une corde sympatique, cest une corde qui résonne au milieu. Elle est mono tonale. Tout laccorde en ré, tu joues en ré. Si tu veux du mi, tu laccorde en mi. Cest un instrument qui est vraiment fait pour accompagner la voix.
http://www.radiochango.com/francais/artistes/interviews/Entrevue-avec-Amazigh-Kateb.html
Comment est né Gnawa diffusion, es-tu proche de la culture Gnawa pour lavoir à ce point intégré dans ta fusion musicale ?
- Gnawa a été créé en 1992. Au départ je ne fait pas parti de cette culture Gnawa et cest peut-être la raison pour laquelle je my intéresse autant. Jai découvert le son Gnawa à lâge de 10 ans. Quand jétais petit je naimais pas la musique dAlger et la musique du nord. Je trouvais ça vieux, lent et pas assez rythmé. Quand jai entendu la musique du sud, celle des noirs, je me suis reconnu dedans même si cest pas ma culture dorigine. Cest celle-ci à laquelle jai envie dappartenir. Après, cest un choix qui a mûri sur le plan politique. Cest un dénominateur commun en ce qui concerne les problèmes du Maghreb quen il sagit de parler de berberité, arabité, loccidentalisation, la modernité ou la tradition. Cest un socle qui met tout à niveau et qui permet davancer sans être parti prenant de tel ou tel truc mais en faisant un synthèse plutôt triée de ces différents apports.
Mais Gnawa est un concept large. Jai eu lidée à un moment de faire un mélange avec des brésilien avec un peu de capoera. Pour moi cest Gnawa aussi. Avec un blues man ça serait aussi dans le même cheminement de la réflexion. Les musiques de la déportation mintéressent en général. Cest comment rester soi même ailleurs. Lhistoire des gnawa est un exemple pour toutes les immigrations. Ceux sont des gens qui vivaient en état dinfériorité totale et qui ont pénétré le tissu social dune manière très intelligente. Et maintenant il font parti de notre tissu culturel et social et même parfois ils arrivent à nous faire peur par leur coté mystique et un peu sombre, un côté africain qui sexplique historiquement qui fait que le blanc a conscience quil y a une revendication dancien esclave ce qui provoque des crainte. Tu retrouves ca dans beaucoup de phénomène dimmigration comme aux Etats-Unis avec les Blacks quon a ghettoisés. Mais quand on parle de culture américaine aujourdhui, la culture africaine sy trouve en majorité coté influence. Cest la même chose pour toutes les minorités immigrées. Cest lavenir de la culture pour moi car on ne peut plus lla fragmenter aujourdhui, toi tu peux pas dire que tes de culture française et moi je ne peux pas dire que je suis de culture algérienne. Ya plus rien dexclusif. Plus on voyage et plus on communique, on saperçoit que sa culture on la construit tout les jours.
Comment sest passé la rencontre entre les musiciens du groupe et évolue telle au fur et à mesure des années?
- La rencontre était plutôt scabreuse car on a monté le groupe pour une audition au départ que dailleurs je navais pas envie de faire. Une personne de Grenoble ma tanné deux années de suite pour que je me présente à un salon du jeune spectacle vivant. En 1992 jai cédé et jai réuni les seuls musiciens que je connaissais. Au départ il y avait du trombone, des trompettes, pas de Guembri ni de batterie. Il ny avait rien de tous les instruments gnawa daujourdhui. Au début on était 11. On est passé à 9, 8 et on a même était 6 à des moments. Ca a beaucoup bougé depuis ces 10 ans. Pour le dernier album, cest une nouvelle formation encore.
Peux-tu nous raconté ta rencontre avec le guembri et son origine ?
- Cest un instrument que jai rencontré tard et un peu malgré moi. Je connaissais le nom et le son départ mais cassettes que javais à la maison. Comme je chantais, il me semblait que se quil était plus simple pour moi cétait de faire de la percussion tout en chantant. Mon ancien percussionniste est revenu de vacance un jour en ramenant pour mon anniversaire un guembri. Cest avec celui-ci que je joue encore. Cest là que jai commencé. Sil ny avait pas eu ce cadeau je naurait jamais appris car cétait un truc trop mystique pour moi. Quand il me la offert, je ne lais pas lâché pendant huit heure et tout en fumant des pétard, jessayais de sortir un ligne correcte. Quand jai débuté je jouais sans avoir la technique quun maître est censé te transmettre et javais toujours les mains en sang. Quand je suis allé au Maroc en 1997, je suis allé faire une rencontre avec des gnawa traditionnels et quand ils mont vu joué comme un ça, ils mont appris la vrai technique.
Le guembri est une caisse en bois avec une peau de chameau dessus qui fait aussi percussion. Il comporte trois corde qui sont faite de boyau. Cest une sorte de basse proche des instruments du moyen age car il y a une corde sympatique, cest une corde qui résonne au milieu. Elle est mono tonale. Tout laccorde en ré, tu joues en ré. Si tu veux du mi, tu laccorde en mi. Cest un instrument qui est vraiment fait pour accompagner la voix.
http://www.radiochango.com/francais/artistes/interviews/Entrevue-avec-Amazigh-Kateb.html