Amina Bouayach affirme que les autorités publiques ont respecté les procédures en vigueur dans le cadre du démantèlement du camp Gdim Izik.
ALM : Quelles sont les principales conclusions du rapport de lOMDH ?
Amina Bouayach : Les deux principales conclusions du rapport de lOMDH sont la gravité des événements qui ont eu lieu au camp Gdim Izik et dans la ville de Laâyoune et le degré élevé de lusage de la violence. Il sagit de la première fois où un membre des forces de lordre a été égorgé par des fauteurs de troubles. Nous constatons aussi que les autorités publiques à Laâyoune ont respecté les procédures en vigueur dans le cadre du dialogue avec le comité représentant le mouvement revendicatif ainsi quà loccasion du démantèlement du camp Gdim Izik.
Quelle est, selon vous, la solution face à cette situation ?
Il est temps de repenser la gestion générale des provinces du Sud. Plusieurs problématiques persistent toujours concernant la mise en uvre des principes déquité, de la réparation individuelle et collective, dégalité, de la primauté de loi, de la gouvernance et la diffusion des valeurs de la paix et de la citoyenneté. Nous pointons du doigt une sorte daccumulation de certaines pratiques qui ont contribué au déclenchement des événements de Laâyoune. Aussi, lune des principales problématiques est celle de savoir pourquoi le respect de la procédure en vigueur et lensemble des initiatives entreprises par les autorités publiques nont pas permis de résoudre les problèmes.
Quel est lobjectif de létude sur les événements de Laâyoune que plusieurs ONG entendent effectuer?
Cette étude tentera dapporter une analyse des événements survenus à Laâyoune. Il sagira dune analyse plus ou moins profonde du contexte des événements et des incidents survenus à Laâyoune. Les rapports élaborés sur ces événements et émettant des recommandations ne sont nullement en mesure danalyser profondément et de rendre compte à propos de tout ce qui sest passé à Laâyoune.
Le 23-11-2010 à 09:19
Par : Mohamed Aswab
ALM : Quelles sont les principales conclusions du rapport de lOMDH ?
Amina Bouayach : Les deux principales conclusions du rapport de lOMDH sont la gravité des événements qui ont eu lieu au camp Gdim Izik et dans la ville de Laâyoune et le degré élevé de lusage de la violence. Il sagit de la première fois où un membre des forces de lordre a été égorgé par des fauteurs de troubles. Nous constatons aussi que les autorités publiques à Laâyoune ont respecté les procédures en vigueur dans le cadre du dialogue avec le comité représentant le mouvement revendicatif ainsi quà loccasion du démantèlement du camp Gdim Izik.
Quelle est, selon vous, la solution face à cette situation ?
Il est temps de repenser la gestion générale des provinces du Sud. Plusieurs problématiques persistent toujours concernant la mise en uvre des principes déquité, de la réparation individuelle et collective, dégalité, de la primauté de loi, de la gouvernance et la diffusion des valeurs de la paix et de la citoyenneté. Nous pointons du doigt une sorte daccumulation de certaines pratiques qui ont contribué au déclenchement des événements de Laâyoune. Aussi, lune des principales problématiques est celle de savoir pourquoi le respect de la procédure en vigueur et lensemble des initiatives entreprises par les autorités publiques nont pas permis de résoudre les problèmes.
Quel est lobjectif de létude sur les événements de Laâyoune que plusieurs ONG entendent effectuer?
Cette étude tentera dapporter une analyse des événements survenus à Laâyoune. Il sagira dune analyse plus ou moins profonde du contexte des événements et des incidents survenus à Laâyoune. Les rapports élaborés sur ces événements et émettant des recommandations ne sont nullement en mesure danalyser profondément et de rendre compte à propos de tout ce qui sest passé à Laâyoune.
Le 23-11-2010 à 09:19
Par : Mohamed Aswab