Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a invité mercredi les dirigeants des pays arabes à répondre aux attentes économiques et sociales des populations pour éviter des troubles comme ceux qui agitent la Tunisie.
"Ce qui se passe en Tunisie (...) n'est pas sans rapport avec les sujets discutés lors de cette réunion", a-t-il dit lors d'un sommet de la Ligue consacré au développement économique et social des pays arabes, organisé à Charm el Cheikh, en Egypte.
"Le citoyen arabe en est arrivé à un niveau d'exaspération jusqu'ici inégalé. Je suis certain que si nous parvenons au niveau de développement le plus profitable possible pour nos citoyens, nos sociétés seront en mesure de répondre à de tels défis", a ajouté de diplomate égyptien
Lundi, Amr Moussa avait déjà évoqué "la leçon et le message à retenir de ce que ce qui s'est produit en Tunisie".
Après quatre semaines de manifestations contre le chômage, la vie chère et l'absence de libertés politiques, qui ont fait des dizaines de morts, le président tunisien Zine ben Ali a fui vendredi dernier son pays pour se réfugier en Arabie saoudite.
Si la plupart des Etats arabes, soumis à des régimes autoritaires, ont observé le plus grand mutisme au sujet de ces événements, l'Egypte a exclu tout risque de contagion et la Libye a déploré la chute de Ben Ali.
Yasmine Saleh et Cherine El Madany, Guy Kerivel pour le service français
"Ce qui se passe en Tunisie (...) n'est pas sans rapport avec les sujets discutés lors de cette réunion", a-t-il dit lors d'un sommet de la Ligue consacré au développement économique et social des pays arabes, organisé à Charm el Cheikh, en Egypte.
"Le citoyen arabe en est arrivé à un niveau d'exaspération jusqu'ici inégalé. Je suis certain que si nous parvenons au niveau de développement le plus profitable possible pour nos citoyens, nos sociétés seront en mesure de répondre à de tels défis", a ajouté de diplomate égyptien
Lundi, Amr Moussa avait déjà évoqué "la leçon et le message à retenir de ce que ce qui s'est produit en Tunisie".
Après quatre semaines de manifestations contre le chômage, la vie chère et l'absence de libertés politiques, qui ont fait des dizaines de morts, le président tunisien Zine ben Ali a fui vendredi dernier son pays pour se réfugier en Arabie saoudite.
Si la plupart des Etats arabes, soumis à des régimes autoritaires, ont observé le plus grand mutisme au sujet de ces événements, l'Egypte a exclu tout risque de contagion et la Libye a déploré la chute de Ben Ali.
Yasmine Saleh et Cherine El Madany, Guy Kerivel pour le service français