salam
Les météorologues éprouvent de grandes difficultés à anticiper les vagues de chaleurs caniculaires semblables à celles qui ont frappé lEurope au cours des étés de 2003 et de 2010. Toutefois, grâce à une étude réalisée par des chercheurs du LSCE (Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement) et de l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich (ETH Zürich) en partenariat avec la société ARIA Technologies, les choses pourraient évoluer.
En effet, ces scientifiques ont montré que ces fortes chaleurs ne se développent que très rarement après des mois pluvieux, de janvier à mai. A contrario, un hiver et un printemps secs favorisent lapparition de fortes chaleurs l'été suivant. Avec le réchauffement climatique, les précipitations devraient diminuer, ce qui devrait aboutir à l'apparition de vagues de chaleur intenses. Cest ce quexpliquent les résultats qui viennent d'être publiés en ligne par la revue Nature Climate Change.
Selon létude, la mesure des précipitations durant le printemps et l'hiver permettraient de prévoir la fréquence de jours très chauds durant l'été suivant, et les raisons physiques qui sont à l'origine d'une telle prévisibilité. Les chercheurs montrent que la prévisibilité des fortes chaleurs dépend de la circulation atmosphérique (cyclonique et anticyclonique).
En effet, lassociation entre un anticyclone et une importante sécheresse entraîne une sécheresse plus grande encore sous laction de lénergie solaire.
Inversement, après un ou plusieurs mois pluvieux, une part importante de cette énergie participe à l'évaporation de l'humidité des sols et la transpiration des plantes, ce qui limite fortement l'augmentation des températures.
Ainsi, même après un printemps très sec, de fortes précipitations en début d'été peuvent rapidement empêcher l'apparition de températures élevées (et donc d'épisodes de chaleurs intenses).
source:Libération
Les météorologues éprouvent de grandes difficultés à anticiper les vagues de chaleurs caniculaires semblables à celles qui ont frappé lEurope au cours des étés de 2003 et de 2010. Toutefois, grâce à une étude réalisée par des chercheurs du LSCE (Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement) et de l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich (ETH Zürich) en partenariat avec la société ARIA Technologies, les choses pourraient évoluer.
En effet, ces scientifiques ont montré que ces fortes chaleurs ne se développent que très rarement après des mois pluvieux, de janvier à mai. A contrario, un hiver et un printemps secs favorisent lapparition de fortes chaleurs l'été suivant. Avec le réchauffement climatique, les précipitations devraient diminuer, ce qui devrait aboutir à l'apparition de vagues de chaleur intenses. Cest ce quexpliquent les résultats qui viennent d'être publiés en ligne par la revue Nature Climate Change.
Selon létude, la mesure des précipitations durant le printemps et l'hiver permettraient de prévoir la fréquence de jours très chauds durant l'été suivant, et les raisons physiques qui sont à l'origine d'une telle prévisibilité. Les chercheurs montrent que la prévisibilité des fortes chaleurs dépend de la circulation atmosphérique (cyclonique et anticyclonique).
En effet, lassociation entre un anticyclone et une importante sécheresse entraîne une sécheresse plus grande encore sous laction de lénergie solaire.
Inversement, après un ou plusieurs mois pluvieux, une part importante de cette énergie participe à l'évaporation de l'humidité des sols et la transpiration des plantes, ce qui limite fortement l'augmentation des températures.
Ainsi, même après un printemps très sec, de fortes précipitations en début d'été peuvent rapidement empêcher l'apparition de températures élevées (et donc d'épisodes de chaleurs intenses).
source:Libération