Anticorruption: 5 ans pour réviser 20 lois

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion ncasa
  • Date de début Date de début
Moins de 6 mois après sa nomination, le président de l’Instance centrale de prévention contre la corruption, Abdeslam Aboudrar, est pressé. Il y a «beaucoup à faire durant ces 2 premières années», lance-t-il. A commencer par une «nouvelle mouture pour l’élargissement des compétences», poursuit le président.

Pour les dénonciateurs de cas avérés de corruption, c’est une autre paire de manches. Aucune loi ne les protège. Ils sont donc juridiquement vulnérables aux pressions, à l’harcèlement... : une mutation permet souvent d’amadouer les récalcitrants. Voilà un chantier législatif à entreprendre en urgence. Le président de l’instance en est convaincu. Celui-ci cite également les cas de conflits d’intérêts: ils ne sont, selon lui, correctement abordés nulle part. Nombre d’instances internationales, notamment l’OCDE, «considèrent pourtant que marchés publics, lobbying et conflits d’intérêts sont des situations à risques».
L’instance a mis en place un plan à «deux jambes». L’un immédiat, l’autre à long terme. Il faut mettre en place une génération de réformes pour l’éducation, l’administration, la justice… Et «maintenir le cap car la mise à niveau de l’arsenal juridique -une vingtaine de lois environ- nécessitera 5 ans de travail», selon le président de l’Instance centrale.
 
Retour
Haut