Moins de 6 mois après sa nomination, le président de lInstance centrale de prévention contre la corruption, Abdeslam Aboudrar, est pressé. Il y a «beaucoup à faire durant ces 2 premières années», lance-t-il. A commencer par une «nouvelle mouture pour lélargissement des compétences», poursuit le président.
Pour les dénonciateurs de cas avérés de corruption, cest une autre paire de manches. Aucune loi ne les protège. Ils sont donc juridiquement vulnérables aux pressions, à lharcèlement... : une mutation permet souvent damadouer les récalcitrants. Voilà un chantier législatif à entreprendre en urgence. Le président de linstance en est convaincu. Celui-ci cite également les cas de conflits dintérêts: ils ne sont, selon lui, correctement abordés nulle part. Nombre dinstances internationales, notamment lOCDE, «considèrent pourtant que marchés publics, lobbying et conflits dintérêts sont des situations à risques».
Linstance a mis en place un plan à «deux jambes». Lun immédiat, lautre à long terme. Il faut mettre en place une génération de réformes pour léducation, ladministration, la justice Et «maintenir le cap car la mise à niveau de larsenal juridique -une vingtaine de lois environ- nécessitera 5 ans de travail», selon le président de lInstance centrale.
Pour les dénonciateurs de cas avérés de corruption, cest une autre paire de manches. Aucune loi ne les protège. Ils sont donc juridiquement vulnérables aux pressions, à lharcèlement... : une mutation permet souvent damadouer les récalcitrants. Voilà un chantier législatif à entreprendre en urgence. Le président de linstance en est convaincu. Celui-ci cite également les cas de conflits dintérêts: ils ne sont, selon lui, correctement abordés nulle part. Nombre dinstances internationales, notamment lOCDE, «considèrent pourtant que marchés publics, lobbying et conflits dintérêts sont des situations à risques».
Linstance a mis en place un plan à «deux jambes». Lun immédiat, lautre à long terme. Il faut mettre en place une génération de réformes pour léducation, ladministration, la justice Et «maintenir le cap car la mise à niveau de larsenal juridique -une vingtaine de lois environ- nécessitera 5 ans de travail», selon le président de lInstance centrale.