Antoine Zacharias, l'ancien PDG de Vinci, jugé pour abus de biens sociaux

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Antoine Zacharias, l'ancien PDG de Vinci, jugé pour abus de biens sociaux
LEMONDE.FR avec AFP | 25.03.10

Quatre ans après son départ du groupe français Vinci, l'ancien PDG Antoine Zacharias comparaît pour "abus de biens sociaux" de 2004 à 2006 jeudi et vendredi devant la 15e chambre du tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre. L'affaire porte sur les conditions dans lesquelles l'ancien patron s'était vu octroyer ses stock-options, ses salaires et ses indemnités de départ.


L'ex-PDG de Vinci cité au tribunal pour rémunération abusive
Edition abonnés Archive : Le parquet renvoie l'ex-PDG de Vinci devant le tribunal Son salaire annuel est passé de 2,9 millions d'euros en 2003 à 3,3 millions d'euros en 2004, puis 4,2 millions d'euros en 2005. Ces changements ont eu des répercussions en cascade sur l'indemnité de départ et sur la retraite complémentaire annuelle calculés à partir du dernier salaire annuel. L'indemnité de départ était fixée à 12,8 millions d'euros, sa retraite complémentaire annuelle à 2,1 millions d'euros, sans compter les plans de stock-options. Si M. Zacharias est reconnu coupable, il encourt cinq ans de prison et 375 000 euros d'amende.

SALAIRES DES DIRIGEANTS...

Le procès devrait être suivi de près par les milieux financiers : en effet, si les débats sur les salaires des dirigeants sont récurrents, les poursuites pénales sont beaucoup plus rares. Après deux ans d'enquête préliminaire, le parquet de Nanterre dirigé par Philippe Courroye a estimé qu'Antoine Zacharias avait opportunément modifié les règles du jeu en sa faveur dès 2004, sans tenir compte de l'intérêt de la société.

L'épisode-clé intervient en mai 2004, lorsque, selon l'accusation, le PDG fait procéder au renouvellement complet du comité des rémunérations du groupe, dont les trois membres, également administrateurs de Vinci, ont plafonné le salaire. Interrogés par la brigade financière, les trois membres de l'ancien comité des rémunérations, Alain Minc, Serge Michel et Patrick Faure, n'ont pas caché qu'ils s'étaient sentis "débarqués" par le PDG.

... ET STOCK-OPTIONS

Mais au procès, la défense de M. Zacharias ne devrait pas manquer de rappeler que ces derniers avaient approuvé tous les changements lors des conseils d'administration successifs, dont leur remplacement au sein du comité des rémunérations. Selon des sources proches du dossier, aucun témoin ne devrait être cité à l'audience par les parties, ce qui ne rendra pas la tâche facile au tribunal.

Le parquet de Nanterre reproche également à l'ancien PDG de s'être fait attribuer 290 000 stock-options en 2004, puis 894 000 en 2005 et 700 000 en 2006. Une partie de ces souscriptions d'actions avaient été annulées par le groupe après la démission forcée de M. Zacharias, le 1er juin 2006, sur fond de duel perdu avec son directeur général, Xavier Huillard. L'ex-patron de Vinci n'avait d'ailleurs pas hésité à réclamer une indemnisation record de 81 millions d'euros en justice, avant d'être débouté. Quant au groupe Vinci, il est partie civile, mais un porte-parole a déclaré que la société ne réclamerait pas de dommages et intérêts à son ancien PDG.
 
tu présentes un "rapport"
ce sont les actionnaires qui ont porté plainte

mais tous les salaires de dirigeants de grosses boites SONT VOTES au CONSEIL D ADMINSITRATION de l'entreprise

alors QUI EST FAUTIF ?

mam

ps : c'est vrai, c'est scandaleux
 
tu présentes un "rapport"
ce sont les actionnaires qui ont porté plainte

mais tous les salaires de dirigeants de grosses boites SONT VOTES au CONSEIL D ADMINSITRATION de l'entreprise

alors QUI EST FAUTIF ?

mam

ps : c'est vrai, c'est scandaleux

le gars il a 2 100 000 euros de retraite par an.
 
oui, mais il a proposé son niveau de salaire à la boite
le conseil d'administration a accepté
sans consulter les autres actionnaires

le conseil d'administration a les pleins pouvoirs dans cette prise de décision


et moi, j'ai 670 euros pr mois, après avoir travaillé 30 ans

cherchez l'erreur !!

mam
 
A quand une loi sur les salaires des PDG? Cette affaire est vraiment la caricature de ce que l'on peut appeler l'injustice sociale qui règne en France.

Le PDG a été relaxé. Il n'y a pas eu de preuve d'intention frauduleuse. ( Même si les chiffres parlent d'eux même!!! )
Il y a vraiment des écarts trop importants dans cette société où les profits à l'aveuglette grimpent d'un coté sans se soucier du reste.

Pas de commentaires de la classe politique, c'est à se demander qui sont ceux qui facilitent ces entreprises aux manœuvres très douteuses et qui parviennent par des tours de cache et passe à rendre leur trésor quasi invisible.

Bientot nous aurons des sociétés fantômes ( ça existent déjà) on jugera des fantômes...
 
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