Appel à l'aide internationale alors que les incendies ne cessent de s'étendre au Canada

Appel à l'aide internationale alors que les incendies ne cessent de s'étendre au Canada


En 48h, 200000ha de forêts ont brûlé en Alberta dont 130000 en 16h ! Par comparaison*, en France sur l'ensemble de 2022, "seulement" 66000 ha ont brûlé.
Au 17 mai, l'année 2023 est de loin (mais alors très très loin), l'année record avec 728000ha contre 391000ha le 17 mai 2019.
Ces feux sont largement visibles par satellite. Ils sont associés à des températures records, une sécheresse importante et un vent modéré. Le risque d'incendie est extrême pendant encore 5 jours. Il est possible qu'on s'approche du record annuel de 1 003 831 ha de 2019, alors qu'on est en mai (la saison des feux n'est même pas censée avoir démarré...).
* Uniquement à titre de comparaison, les surface de forêt en Alberta et les continuités forestières ne sont pas les mêmes qu'en France

 
Dans l’ensemble du Canada, 435 feux étaient recensés dimanche par le Centre interservices des feux de forêt du Canada, dont 211 toujours hors de contrôle. Plus de 4,6 millions d’hectares sont partis en fumée dans le pays depuis le début de l’année : à comparer à la moyenne annuelle ces trente dernières années de 2,5 millions d’hectares brûlés… et alors même que nous ne sommes qu’au début de la saison des feux, qui s’étend jusqu’en septembre.





https://reporterre.net/Feux-incontrolables-le-Canada-brule-toujours
 

Causes des incendies de forêt


Les feux de forêt se produisent lorsque les trois éléments du feu se combinent. Dans les forêts, le combustible (les plantes) et l'oxygène sont disponibles, et le troisième élément (la chaleur) peut être fourni par l'action humaine en provoquant une étincelle ou en allumant une flamme, ou par des causes naturelles.





1. D'origine humaine : Dans l'incendie de forêt de 22 000 acres en Californie en 2020, un couple a été accusé d'en être la cause après avoir organisé une fête près des bois, et des incendies ont également été signalés lorsque des villageois ont allumé de petits incendies pour éloigner les animaux. pour les chèvres et les volailles du village.





2. Causes naturelles : Les causes naturelles sont le principal facteur des incendies de forêt.Les incendies d'origine humaine sont généralement détectés tôt et sont donc relativement faciles à contenir par rapport aux incendies naturels qui peuvent brûler plusieurs jours dans les buissons avant d'être détectés.





Voici quelques-unes des causes naturelles des incendies de forêt :





1. Étincelle de foudre : les incendies naturels sont généralement déclenchés par la foudre, où un très faible pourcentage de combustion spontanée de combustibles secs tels que la sciure de bois et les feuilles commence, et le feu s'étend avec la présence de facteurs météorologiques tels que la chaleur, la sécheresse et le vent.





2. Friction : Souvent, les incendies de forêt sont causés par des causes naturelles lorsque les arbres et autres plantes se dessèchent. Les arbres se frottent à des vitesses de vent élevées, et la chaleur de la friction provoque un incendie. Et en raison des températures élevées pendant l'été, non seulement les arbres, mais aussi les herbes, les feuilles et autres végétaux qui recouvrent le sol se dessèchent complètement, l'absence du feuillage dense habituel fait que les vents soufflent plus vite et transfèrent rapidement le feu vers d'autres parties de la forêt.





3. Lumière du soleil : La chaleur du soleil chauffe les arbres et les plantes et les sèche. Lorsque le bois est chauffé au point de s'enflammer, il brûle. À mesure que les températures augmentent, les matériaux s'enflamment et brûlent plus rapidement, ce qui augmente le taux d'incendies de forêt. Pour cette raison, les incendies de forêt ont tendance à se produire et à s'embraser dans l'après-midi, lorsque les températures sont au plus haut.





4. Combustion spontanée : La combustion spontanée ou l'allumage spontané se produit par auto-échauffement et augmentation de la température en raison de réactions exothermiques internes telles que la fermentation bactérienne.





Les meules de foin peuvent s'enflammer spontanément en raison de la chaleur de la fermentation bactérienne dans les deux à six semaines suivant le stockage, car un chauffage dangereux se produit dans la paille avec une humidité supérieure à 25 %. Le processus commence par une activité microbiologique (bactéries ou moisissures), et à 100°C, le foin humide absorbe deux fois plus d'oxygène que la paille sèche. Ce qui le rend facile à allumer.

 
Tient les incendies au Canada ont quitté l'actualité ! Il se seraient éteint suite à une météo plus clémente?

Publié le 17/06/2023

 
Nous voici en Août !


On est passé à autre chose , émeutes Gréce , vacances ...etc mais pe,dant ce temps là cela n' a pas cessé de bruler au Canada!



Regarde la pièce jointe 362301
Fin Juin nous en étions à 4.5 millions d'hectares soit autant que le record de 2021.
Mi Aout :

Plus de 13 millions d’hectares sont partis en fumée​

 
Manière détournée d'exploiter les ressources en sous sol. Ils allument des feux et ensuite disent bon puisque de toute manière tout a brûlé autant exploiter le sous sol, au moins au Brésil ils sont moins hypocrites et manipulateur.
 
Manière détournée d'exploiter les ressources en sous sol. Ils allument des feux et ensuite disent bon puisque de toute manière tout a brûlé autant exploiter le sous sol, au moins au Brésil ils sont moins hypocrites et manipulateur

Une source? Que les capitalistes et leurs multinationales soient des opportunistes, cela ne fait aucun doute , de là les accuser de mettre volontairement le feu pourquoi pas , mais je voudrais le début d'une preuve !
Ici en France parfois il y a eu à une époque des incendies pour déclasser des terrains agricoles et les passer en constructible ...C'est trés surveillé maintenant !
 
17/08/2023

Les méga feux comme au Canada auront des conséquences sur la planète même une fois éteints

Les incendies qui continuent de ravager le Grand Nord du Canada illustrent bien cette année « hors de la moyenne ». Mais les feux de forêts ne rejettent pas que du CO2.

Article dans le Huff intéressant :

Par exemple ce passage :

Un phénomène à relativiser​

En tout, « les incendies sont responsables de 20 % des émissions annuelles mondiales de CO2 » détaille Jean-Baptiste Filippi. Mais ce dernier nuance : « Ces 20 % là ont plus ou moins toujours existé, parce que ce sont des incendies qui ont toujours eu lieu ». Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il y a bel et bien du bon dans ces feux de forêts. « Les forêts doivent brûler pour laisser la place à des arbres plus jeunes et vigoureux. Et un certain nombre d’entre eux vont tomber au sol, et seront mangés par les insectes. Donc même l’écosystème dépend de ces feux », assure le chercheur du CNRS.

Les feux de cette année pourraient même avoir, à court terme, des effets positifs. « Paradoxalement, les incendies au Canada ont refroidi l’atmosphère parce qu’ils ont masqué tellement de surface terrestre que cela a renvoyé beaucoup de rayonnements solaires vers l’espace » détaille encore Jean-Baptiste Filippi. Il y a donc un effet plutôt positif sur le changement climatique, mais uniquement localement, et surtout à court terme.
Car malgré cela, sur le long terme, la situation est bien en train de se dégrader. Pour Jean-Baptiste Filippi, si le phénomène des incendies est normal en soi, les mauvaises années de la sorte, avec des méga feux, sont de plus en plus fréquentes : « Avant, la période moyenne entre les mauvaises années était de quinze ans, maintenant elle est plutôt de l’ordre de deux ou trois ans ». Une nouvelle ampleur qui ne présage rien de bon.


Des impacts sanitaires à prendre en compte​


D’autant plus que les effets des feux de forêts ne sont pas seulement climatiques. Le climatologue Pierre Carrega souligne qu’ils n’émettent pas que du dioxyde de carbone. Trop souvent oubliés, d’autres gaz et particules fines sont émis dans l’atmosphère, et sont dangereux pour la santé humaine.


La combustion des forêts rejette en effet du dioxyde d’azote et des particules très fines, appelées PM10 car elles mesurent moins de 10 micromètres. Se dessinent alors deux aspects : « Il y a déjà un effet mécanique. Les particules très fines, une fois inhalées, ne sont pas renvoyées et pénètrent donc dans les bronches. Il y a aussi un effet chimique, puisque certains types de constituants ainsi que le dioxyde d’azote peuvent affecter les cellules elles-mêmes », explique Pierre Carrega.



 
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