Définition littéraire du mot "conscience": Sentiment intime par lequel lhomme se rend témoignage à lui-même de ce quil fait de bien et de mal.
Socrate disait, connais toi, toi même.
Lexpérience de la prise de conscience suffit à montrer que je ne me connais pas entièrement, mais en même temps que cette méconnaissance nest pas insurmontable. « Connais-toi toi-même », devise de Socrate, pourrait résumer toute la philosophie, et la tâche dun homme au cours de sa vie.
Se confronter aux autres pour se connaître
Mais, comment une telle prise de conscience peut-elle avoir lieu ? Selon Hegel, ce nest pas par lintrospection. Par exemple, comment savoir si je suis courageux ? Non pas en scrutant ma conscience en solitaire, mais en mexposant au danger. La conscience a besoin de se confronter aux autres pour apprendre à se connaître soi-même. « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même. » (Sartre)
La conscience, une tâche infinie
Mais ce quelle découvre ainsi nest pas statique : mexposer au danger, cest découvrir si je suis courageux, et cest aussi la condition pour devenir de plus en plus courageux. Ce dont je prends conscience modifie mon rapport à moi-même : je ne pourrai donc jamais me connaître entièrement et définitivement. Le projet de se connaître soi-même est une tâche infinie, coextensive à la vie elle-même.
Donc, si vous deviez conclure, quelle synthèse feriez vous ?
Socrate disait, connais toi, toi même.
Lexpérience de la prise de conscience suffit à montrer que je ne me connais pas entièrement, mais en même temps que cette méconnaissance nest pas insurmontable. « Connais-toi toi-même », devise de Socrate, pourrait résumer toute la philosophie, et la tâche dun homme au cours de sa vie.
Se confronter aux autres pour se connaître
Mais, comment une telle prise de conscience peut-elle avoir lieu ? Selon Hegel, ce nest pas par lintrospection. Par exemple, comment savoir si je suis courageux ? Non pas en scrutant ma conscience en solitaire, mais en mexposant au danger. La conscience a besoin de se confronter aux autres pour apprendre à se connaître soi-même. « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même. » (Sartre)
La conscience, une tâche infinie
Mais ce quelle découvre ainsi nest pas statique : mexposer au danger, cest découvrir si je suis courageux, et cest aussi la condition pour devenir de plus en plus courageux. Ce dont je prends conscience modifie mon rapport à moi-même : je ne pourrai donc jamais me connaître entièrement et définitivement. Le projet de se connaître soi-même est une tâche infinie, coextensive à la vie elle-même.
Donc, si vous deviez conclure, quelle synthèse feriez vous ?