REVUE DE PRESSE - La presse allemande cherche à comprendre, les quotidiens français ne peuvent s'empêcher de faire le rapprochement avec les intrusions dans les lycées franciliens...
Lespoir est mince, mais ils veulent connaître les raisons dun carnage. Les journaux allemands sinterrogent ce jeudi matin. Un immense «Warum» («Pourquoi») barre la Une du «Frankfurter Allgemeine Zeitung», tout comme celle du journal local, le Winnender Zeitung. Pour le tabloïd «Bild», qui publie la photo dun tueur jeune et banal, binoclard amateur de ping-pong, il s'agit d'une haine des femmes. Le site de la chaîne RTL explique que le tueur aimait les jeux vidéos, et notamment Counter Strike, le jeu en réseau le plus couru dans le monde.
Si le «Parisien» cite un écrivain et spécialiste, qui revient sur le «cynisme, lune des marques de fabrique des tueurs de masse», les journaux français sattardent sur le «sanctuaire» des écoles, «violé» à plusieurs reprises ces derniers mois.
«Cest une danse misérable avec barres de fer et couteaux»
«Des jeunes gens encagoulés pénètrent dans un lycée à Gagny. Ils cherchent quelquun quils vont sérieusement tabasser et blesser. Cest une danse misérable avec barres de fer et couteaux. Le lendemain, en Allemagne, un jeune homme de 17 ans entre dans un collège et commence à tirer au pistolet, tuant, avant dêtre abattu par la police, une quinzaine de personnes.» Lécrivain Philippe Sollers, éditorialiste dun jour pour «Libération», jette une sombre passerelle entre les drames. Elle est faite de désarroi: «Je suis jeune, jai limpression que tout est bloqué pour moi, je ne crois plus un mot de ce quon me raconte.»
«La Croix» nest pas moins dépitée: «Toutes les lois, tous les décrets, toutes les barrières de sécurité, tous les portiques de détection d'armes seront bien impuissants face aux violences, et, dans certains cas extrêmes, face aux gestes désespérés, si nous, collectivement, renonçons à nous poser la question: quelle société bâtissons-nous pour nos enfants?»
20minutes.fr
Lespoir est mince, mais ils veulent connaître les raisons dun carnage. Les journaux allemands sinterrogent ce jeudi matin. Un immense «Warum» («Pourquoi») barre la Une du «Frankfurter Allgemeine Zeitung», tout comme celle du journal local, le Winnender Zeitung. Pour le tabloïd «Bild», qui publie la photo dun tueur jeune et banal, binoclard amateur de ping-pong, il s'agit d'une haine des femmes. Le site de la chaîne RTL explique que le tueur aimait les jeux vidéos, et notamment Counter Strike, le jeu en réseau le plus couru dans le monde.
Si le «Parisien» cite un écrivain et spécialiste, qui revient sur le «cynisme, lune des marques de fabrique des tueurs de masse», les journaux français sattardent sur le «sanctuaire» des écoles, «violé» à plusieurs reprises ces derniers mois.
«Cest une danse misérable avec barres de fer et couteaux»
«Des jeunes gens encagoulés pénètrent dans un lycée à Gagny. Ils cherchent quelquun quils vont sérieusement tabasser et blesser. Cest une danse misérable avec barres de fer et couteaux. Le lendemain, en Allemagne, un jeune homme de 17 ans entre dans un collège et commence à tirer au pistolet, tuant, avant dêtre abattu par la police, une quinzaine de personnes.» Lécrivain Philippe Sollers, éditorialiste dun jour pour «Libération», jette une sombre passerelle entre les drames. Elle est faite de désarroi: «Je suis jeune, jai limpression que tout est bloqué pour moi, je ne crois plus un mot de ce quon me raconte.»
«La Croix» nest pas moins dépitée: «Toutes les lois, tous les décrets, toutes les barrières de sécurité, tous les portiques de détection d'armes seront bien impuissants face aux violences, et, dans certains cas extrêmes, face aux gestes désespérés, si nous, collectivement, renonçons à nous poser la question: quelle société bâtissons-nous pour nos enfants?»
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