Un déficit endémique, un chômage qui ne fléchit pas, l'immobilier toujours en berne : la Californie a dû mal à se remettre de la crise. Après la tentative de légalisation du cannabis, l'Etat de la cote ouest américaine espère qu'un train à grande vitesse donnera un coup de fouet à l'économie.
Le 26 juin dernier, Stockton, une ville de 290.000 habitants située dans le centre agricole de l'Etat de Californie, se déclarait en faillite. Avec un taux de saisies immobilières parmi les plus élevés du pays, un chômage supérieur à 20% et des avantages intenables accordés aux employés municipaux, la ville n'avait plus le choix pour éponger ses 26 millions de dollars de dettes. A la mi-juillet, San Bernardino sur la fameuse Route 66 prenait la même direction se trouvant dans l'incapacité de payer ses salaires malgré le licenciement d'un employé municipal sur cinq. Pour éviter un sort semblable, les villes de San Jose et San Diego ont récemment voté pour réduire les retraites de leurs employés.
L'Etat ne se porte guère mieux. Le magazine The Economist titrait récemment un article sur la Californie « Pas tout à fait la Grèce, mais toujours faible. »! Victime d'un déficit endémique (16 milliards de dollars cette année), l'Etat souffre de l'impuissance de sa législature - qui doit faire voter toute décision importante par une super majorité presqu'impossible à obtenir - mais aussi de revenus en dents de scie qui ont chuté avec l'éclatement de la bulle Internet en 2000 et la crise immobilière actuelle. En novembre, le gouverneur démocrate Jerry Brown espère convaincre les électeurs de voter en faveur d'une augmentation de la TVA et des impôts sur les revenus. Sinon, de nouvelles coupes dans les budgets seront nécessaires.
la suite:
http://www.latribune.fr/actualites/...ie-sur-le-tgv-pour-relancer-son-economie.html
Le 26 juin dernier, Stockton, une ville de 290.000 habitants située dans le centre agricole de l'Etat de Californie, se déclarait en faillite. Avec un taux de saisies immobilières parmi les plus élevés du pays, un chômage supérieur à 20% et des avantages intenables accordés aux employés municipaux, la ville n'avait plus le choix pour éponger ses 26 millions de dollars de dettes. A la mi-juillet, San Bernardino sur la fameuse Route 66 prenait la même direction se trouvant dans l'incapacité de payer ses salaires malgré le licenciement d'un employé municipal sur cinq. Pour éviter un sort semblable, les villes de San Jose et San Diego ont récemment voté pour réduire les retraites de leurs employés.
L'Etat ne se porte guère mieux. Le magazine The Economist titrait récemment un article sur la Californie « Pas tout à fait la Grèce, mais toujours faible. »! Victime d'un déficit endémique (16 milliards de dollars cette année), l'Etat souffre de l'impuissance de sa législature - qui doit faire voter toute décision importante par une super majorité presqu'impossible à obtenir - mais aussi de revenus en dents de scie qui ont chuté avec l'éclatement de la bulle Internet en 2000 et la crise immobilière actuelle. En novembre, le gouverneur démocrate Jerry Brown espère convaincre les électeurs de voter en faveur d'une augmentation de la TVA et des impôts sur les revenus. Sinon, de nouvelles coupes dans les budgets seront nécessaires.
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