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Le Roi Mohamed VI sera au Mali du 12 au 14 février 2014 pour une visite d’Etat, sur invitation du président Ibrahim Boubacar Keita.
Cette visite consacre les nombreux efforts du royaume chérifien dans le but de devenir un acteur incontournable dans la crise que vit le Mali avec les groupes armés. Mohamed VI avait marqué sa présence, à l’occasion de l’investiture du président IBK, par plusieurs projets de coopérations. Mais face à l’implication plus prononcée de sa rivale algérienne dans la résolution de la crise malienne, le Maroc a revu sa stratégie régionale. Il veut désormais jouer un rôle dans la médiation entre le Mali et les groupes rebelles.
Le Maroc, l’ami du Mali et du MNLA
Le Roi Mohammed VI recevait une délégation du MNLA, le 31 janvier. Cette rencontre a bouleversé le rapport de force des pays déjà impliqués dans la médiation. En effet, le Burkina était nettement exclu des futurs pourparlers. Cependant l’Algérie était bien positionnée pour reprendre la main, d’autant plus que le président malien avait effectué un déplacement dans le pays.
C’était donc pour supplanter l’Algérie que Mohamed VI s’était lié d’amitié avec Bilal Ag Cherif, le leader du MNLA. Beaucoup d’observateurs pouvaient penser que le Maroc était allé pour être un allié pour le MNLA et peser de tout son poids pour faire balancer les négociations en faveur du mouvement. Or, l’invitation du président malien à l’endroit du roi marocain démontre combien ce pays est important pour l’Etat malien. Par cette visite, le Maroc gagnera en estime aux yeux du président IBK et pourrait bien être l’interlocuteur qui bénéficiera de la confiance des deux parties.
Quel rôle pour l’Algérie ?
L’Algérie ne peut que rester dans la course et elle réserve surement des surprises dans cette bataille d’influence. Le Nord du Mali est traditionnellement sa zone d’influence et elle n’acceptera pas d’être mise de côté dans cette affaire. Cependant, il existe déjà plusieurs obstacles à une médiation algérienne : le MNLA refuse catégoriquement l’option algérienne et le Mali joue sur la diplomatie mais est, lui aussi réticent.
Les causes de la réticence malienne se trouvent dans les négociations antérieures qui se sont déroulées en Algérie et qui n’ont jamais résolu définitivement la crise. Il y a aussi les rapports flous que l’Etat algérien entretient avec certains leaders des groupes armés de la région. Pour preuve, selon les services de renseignement français, Iyad Aghaly, le cerveau d’Ansardine, se trouve actuellement dans le pays et les autorités seraient au courant.
Source: Maliactu
Cette visite consacre les nombreux efforts du royaume chérifien dans le but de devenir un acteur incontournable dans la crise que vit le Mali avec les groupes armés. Mohamed VI avait marqué sa présence, à l’occasion de l’investiture du président IBK, par plusieurs projets de coopérations. Mais face à l’implication plus prononcée de sa rivale algérienne dans la résolution de la crise malienne, le Maroc a revu sa stratégie régionale. Il veut désormais jouer un rôle dans la médiation entre le Mali et les groupes rebelles.
Le Maroc, l’ami du Mali et du MNLA
Le Roi Mohammed VI recevait une délégation du MNLA, le 31 janvier. Cette rencontre a bouleversé le rapport de force des pays déjà impliqués dans la médiation. En effet, le Burkina était nettement exclu des futurs pourparlers. Cependant l’Algérie était bien positionnée pour reprendre la main, d’autant plus que le président malien avait effectué un déplacement dans le pays.
C’était donc pour supplanter l’Algérie que Mohamed VI s’était lié d’amitié avec Bilal Ag Cherif, le leader du MNLA. Beaucoup d’observateurs pouvaient penser que le Maroc était allé pour être un allié pour le MNLA et peser de tout son poids pour faire balancer les négociations en faveur du mouvement. Or, l’invitation du président malien à l’endroit du roi marocain démontre combien ce pays est important pour l’Etat malien. Par cette visite, le Maroc gagnera en estime aux yeux du président IBK et pourrait bien être l’interlocuteur qui bénéficiera de la confiance des deux parties.
Quel rôle pour l’Algérie ?
L’Algérie ne peut que rester dans la course et elle réserve surement des surprises dans cette bataille d’influence. Le Nord du Mali est traditionnellement sa zone d’influence et elle n’acceptera pas d’être mise de côté dans cette affaire. Cependant, il existe déjà plusieurs obstacles à une médiation algérienne : le MNLA refuse catégoriquement l’option algérienne et le Mali joue sur la diplomatie mais est, lui aussi réticent.
Les causes de la réticence malienne se trouvent dans les négociations antérieures qui se sont déroulées en Algérie et qui n’ont jamais résolu définitivement la crise. Il y a aussi les rapports flous que l’Etat algérien entretient avec certains leaders des groupes armés de la région. Pour preuve, selon les services de renseignement français, Iyad Aghaly, le cerveau d’Ansardine, se trouve actuellement dans le pays et les autorités seraient au courant.
Source: Maliactu
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